Chrétiens persécutés – Mars / Avril 2018

Chrétiens persécutés – Mars / Avril 2018
Info Persécution 2018 (carte et vidéo) – En Occident, de plus en plus de chrétiens abandonnent la Foi biblique pour se tourner vers des fables et mener une vie légère et agréable. Mais dans d’autres régions du monde, persécutés et confrontés à la misère, ils sont les témoins d’un réveil spirituel qui se poursuit…

 
 
 

Grâce à leur courage et par leur témoignage de fidélité envers le Dieu qui les a délivrés du péché et du désespoir, les nouveaux convertis attirent partout la bénédiction du Seigneur sur leur entourage; quelquefois au prix de grandes souffrances personnelles, lorsque par exemple abandonner l’islam dans un pays musulman signifie l’exil, la prison ou la mort. Ceux qui font le choix de suivre Jésus-Christ l’acceptent et expérimentent quotidiennement Son Amour et Sa protection.

« Vous aurez des tribulations dans le monde. Mais prenez courage ! J’ai vaincu le monde. » (Le Christ – Evangile de Jean 16:33).

 
 
 

Témoignage du fils d'un islamiste poignardé pour sa foi

Abu (nom d’emprunt) avait 17 ans quand il a été attaqué et poignardé par des membres d’un groupe islamiste dans sa ville natale au Pakistan. Un an plus tôt il s’était converti au Seigneur Jésus en visitant une tante en Angleterre. Il a grandi dans une famille riche et renommée de musulmans chiites. Il était resté discret sur sa conversion pendant 12 mois.. Il n’avait pas de Bible à lire et ne pouvait pas aller à l’église, mais il a prié sans relâche chaque nuit, et raconte qu’il a rêvé de Jésus à plusieurs reprises, ce qui l’a fortifié dans sa foi.

Mais Abu a parlé du péché avec quelques amis à l’école et leur a dit que Jésus-Christ seul pouvait offrir le vrai pardon. L’un d’eux l’a rapporté à son père, membre d’un groupe islamiste, et le lendemain, Abu a été attaqué à l’extérieur des portes de l’école et laissé pour mort sur le côté de la route. « Je me souviens avoir été jeté à terre et un homme avec une barbe m’a dit : tu as évangélisé nos enfants, maintenant je vais te tuer et tu iras en enfer. Puis il m’a poignardé, et je suis tombé inconscient. »

Il a été transporté à l’hôpital, où les médecins ont dit à ses parents qu’il lui restait seulement 20 minutes à vivre. Son poumon avait été perforé, provoquant une hémorragie interne importante, et il avait été amené trop tard pour que l’on puisse faire quelque chose. Abu se réveilla à l’hôpital, ayant encore besoin de soins, mais conscient de son environnement. Ses médecins ont été étonnés. Par la grâce de Dieu, il a récupéré et a finalement été autorisé à rentrer chez lui.

Cependant les répercussions de sa conversion n’étaient pas terminées. Compte tenu de la position de sa famille, on parlait partout de lui dans les informations et les médias l’attendaient à l’extérieur de l’hôpital. Sa mère le pria de leur dire que ses propos relevaient de la plaisanterie, mais Abu a refusé. « Les médecins ont dit qu’ils ne pouvaient pas me sauver, mais Jésus-Christ est venu et a sauvé ma vie, Il m’a donné une nouvelle vie, et je Lui appartiens. Je ne peux pas Le renier. »

Son refus de renier sa foi a irrité les fondamentalistes de sa ville. « Des gens sont venus visiter mes parents et ont menacé ma famille en disant qu’ils allaient brûler notre maison » dit Abu. Il est rapidement parti loin dans une autre ville où il est resté chez des parents, mais leur maison a été attaquée, et sa tante blessée et tuée. Sa famille, bouleversée, a dit qu’elle était prête à l’aider à échapper à ceux qui voulaient sa mort, tout en le rejetant, lui et sa foi. Sa mère lui a dit : « Tu dois quitter le Pakistan ». Et ses parents lui ont acheté un billet pour rejoindre l’Angleterre, en promettant de se joindre à lui dès qu’ils auraient obtenu des visas. Ce fut la dernière fois qu’il les a vus. Il n’a plus jamais eu de nouvelles depuis.

(Source : AEP – N° 146)


Mohammed raconte son passé de fondamentaliste en Algérie

« Si les chrétiens devaient se consacrer uniquement sur l’essentiel de la foi chrétienne, comme c’est le cas en Algérie, nous aurions bientôt la prochaine Réforme ! » affirme un responsable de projet de l’AEM pour l’Afrique du Nord. L’Algérie est un pays 57 fois plus grand que la Suisse avec 41 millions d’habitants, musulmans à 99%. (Source des chiffres : World Factbook – 2018)

Mohammed est un partenaire local de longue date en Algérie. Il revient sur son passé de fondamentaliste : « Un imam, mon ami cette époque, voulait que les musulmans ayant trouvé la foi chrétienne retournent à l’islam. Je devais m’atteler à cette tâche. Je l’ai fait avec plaisir et j’attendais avec impatience ma récompense au paradis, y compris les soixante dix vierges. L’imam m’a remis des livres qui révélaient de prétendues contradictions dans la Bible. J’ai demandé si je pouvais avoir un Nouveau Testament afin de le lire et de pouvoir argumenter de plus belle. L’imam m’a envoyé vers un chrétien qui m’a demandé si je cherchais Dieu. J’ai répondu immédiatement : « Non, je connais Dieu! »

Et Mohammed a commencé à se poser des questions. « Je ne connaissais pas la présence de Dieu dans ma vie. J’ai comparé l’islam avec l’Évangile. Quand j’ai lu dans le Nouveau Testament que Dieu est devenu homme par amour pour nous, j’ai accepté la voix qui me disait : « Je suis le Christ, viens à Moi, ne me rejette pas ». Alors j’ai reçu Christ dans mon cœur, et cela a changé ma vie ».

Lorsque Mohammed est venu à la foi, il n’y avait pratiquement pas de chrétiens dans le pays. « Il était difficile de trouver une épouse chrétienne à l’époque. Mais Dieu est fidèle, j’ai trouvé quelqu’un qui voulait aussi suivre Jésus. Nous avons dû aller plusieurs fois devant les tribunaux pour que notre fils ait un prénom chrétien ». Les jeunes chrétiens dans l’entourage de Mohammed ont vécu des guérisons et des miracles. « Je me disais que nous vivions la suite du livre des Actes des Apôtres et expérimentions le chapitre 29. Nous vivions des moments difficiles et mettions la foi en pratique ». A cette époque, soit dans les années 1990, lorsque la population d’Algérie a appelé à la démocratie et que les extrémistes ont pris le pouvoir, la situation est devenue tendue. « D’un jour à l’autre les femmes n’ont plus eu le droit de descendre dans la rue sans foulard ». Ceux qui résistaient aux différents ordres pouvaient être punis de mort.

« Nous n’avions pas d’école biblique, simplement le Nouveau Testament. Le pays était encore spirituellement très fermé, mais nous nous sommes retrouvés sur une montagne où nous avons prié pour notre nation. En redescendant nous avons trouvé un homme malade. L’équipe a prié pour lui et il a été guéri sur place, raconte Mohammed. Il nous a invités chez lui, où sa fille de vingt quatre ans était alitée depuis deux ans. Elle était confuse et désorientée. Nous avons prié et elle a été rétablie. Après avoir consulté tous les médecins et essayé toutes les options, la famille a reconnu la puissance de Dieu. L’Évangile s’est répandu à travers ces rencontres et bien d’autres similaires ».

Mais il y a eu aussi des problèmes. « Un chrétien a été condamné à trois ans de prison pour avoir écrit sur le réseau social Facebook que l’Algérie n’appartenait pas au prophète Mahomet, mais à Jésus-Christ » poursuit Mohammed. Officiellement, en tant qu’Algérien en Algérie, vous n’avez pas le droit d’être chrétien. Mais comment quelqu’un qui a fait l’expérience de la bonté et de l’amour de Christ peut-il ne pas le transmettre ? L’un de mes amis s’est retrouvé devant le tribunal pour avoir parlé de l’amour de Jésus. Le juge lui a demandé : « Savez-vous pourquoi vous êtes là ? » L’accusé a répondu : « Oui, pour vous dire que Dieu vous aime ». Le juge a interrompu le procès et l’a invité dans son bureau le jour suivant. Là, il lui a demandé une Bible et plus d’informations. Une semaine plus tard, le juge a reçu Jésus-Christ dans sa vie ».

(Source : AEM – avril 2018)


 
 
 

« L’existence ou le harcèlement ou les violations de la liberté religieuse en Algérie est quelque chose qui n’est que dans l’imaginaire de ceux qui l’ont dit » a répondu l’ambassadeur algérien Lazhar Soualem au représentant permanent de l’Alliance évangélique mondiale auprès de l’ONU à Genève, devant le président du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (Sept. 2017).

A la lumière des rapports dans le cadre de l’EPU (Examen périodique universel de l’ONU), les autorités algériennes mènent actuellement une campagne nationale pour examiner systématiquement tous les bâtiments des églises, afin de signaler toute lacune opérationnelle et de les fermer. Toutes les demandes d’un visa religieux ont été refusées aux étrangers. Les dirigeants de l’église algérienne sont étroitement surveillés par les services de sécurité et entravés par des démarches administratives inutiles et sans issue. Il est arrivé, entre autres choses, que quelqu’un soit jugé pour avoir évangélisé, ou emprisonné pour avoir distribué des Bibles, ou que l’internet soit bloqué pour des responsables chrétiens. (Source : AEM)

 
 
 

Madagascar : la majorité de la population vit dans une extrême pauvreté

Dans la plupart des villages il n’y a pas d’eau courante, de médicaments ou de médecin. Plus de la moitié des 25 millions d’habitants suivent les religions traditionnelles. Le culte des ancêtres et la magie sont courants, souvent le besoin est immense. En collaboration avec les églises locales, des projets consistant à visiter des villages isolés, à fournir des soins médicaux et à informer sur les émissions à la radio sont régulièrement mis en place. Il y a un grand intérêt pour la station de radio chrétienne, à la fois parmi les chrétiens et parmi ceux d’autres religions. On le sait par la demande de radios solaires qui permettent d’écouter dans les villages reculés. Souvent, jusqu’à vingt personnes se réunissent autour d’un appareil et écoutent des programmes d’aide, les prédications, les comptes rendus…

« Beaucoup de personnes malades dans notre village ont retrouvé l’espoir grâce à la radio… Nous apprécions particulièrement les programmes sur les couples parce que les femmes y sont traitées avec respect. C’est très important pour notre société, où elles sont souvent considérées comme inférieures » dit une femme. Une autre ajoute : « J’ai longtemps été tourmentée par des mauvais esprits, je faisais de terribles cauchemars et je voulais me suicider. Un jour des chrétiens de l’équipe de la radio nous ont visités et ont prié pour moi. J’ai été délivrée, et depuis je peux de nouveau dormir; je ressens une paix profonde. Les émissions de radio m’encouragent sur mon chemin vers la liberté. »

Les membres de l’organisation AVOTRA prennent soin actuellement de quelque cent cinquante enfants et d’une centaine d’adultes dans leur maison. Quatre vingt pour cent des adultes sont des familles en détresse qui cherchent de l’aide.

(Source : AEM – 04/18)


Au Cambodge : Un pays meurtri et oublié

Un pays de 16,2 millions d’habitants, quatre fois plus grand que la Suisse. Depuis la terrible guerre du temps des Khmers Rouges, le pays se relève très difficilement. Beaucoup de familles vivent dans des bidonvilles et cherchent dans les décharges quelques moyens de subsistance, aux côtés de nombreux orphelins ou enfants délaissés à cause de l’immense pauvreté. En 2008 un jeune couple a commencé à s’occuper de ces enfants sans avenir des bidonvilles de Phnom Penh, et ont fondé un foyer : « Joy of Cambodia ». Aujourd’hui environ 70 enfants s’y rendent chaque jour, reçoivent un repas sain, les soins nécessaires, une aide scolaire, et apprennent à connaitre le Seigneur Jésus. En plus du bonheur de se sentir aimés et protégés, un espoir de progresser dans la vie et de sortir de la misère s’ouvre devant eux.

« Qui donc a méprisé le jour des petits commencements ?… Tout ce que ta main trouve à faire, fais le, avec la force que tu as… Jette ton pain à la surface des eaux, et avec le temps, tu le retrouveras ! » (Zach. 4:10, Eccl. 9:10 et 11:1).

(Source AEM – 04/2018)


Témoignage : chrétiens parmi les extrémistes Hindous

Quand les extrémistes hindous ont dit au pasteur Karma Oaron qu’ils n’arrêteraient pas de le battre jusqu’à ce qu’il adore le dieu singe, il a senti que Jésus était proche de lui. « Dans ces moments où ils me donnaient des coups de pied et me battaient, je sentais que même si je mourrais maintenant, le Seigneur rendrait fructueux le ministère que je laisse » a t-il dit. « Nous ne sommes qu’un petit groupe réuni au Nom de Jésus et Il est notre force ».

Son petit troupeau de huit personnes méditait sur les Écritures la veille de Noël dans le village de Harmu (Etat de Jharkhand) quand des nationalistes hindous brandissant des bâtons sont entrés, voulant les obliger à prier le dieu singe… « Ils m’ont traîné dehors lorsque nous étions en train de méditer la Parole de Dieu » a déclaré le pasteur Oaron, « ils ont été grossiers et m’ont battu sur la poitrine à plusieurs reprises ». Alors qu’il était traîné par le col, l’un des extrémistes hindous a filmé la scène, demandant également à ses complices d’enregistrer, de transmettre et de faire circuler la vidéo. Ces hommes ont demandé à plusieurs reprises au pasteur son nom, refusant de le croire car son nom est typique des peuples tribaux de la région qui pratiquent les religions indigènes et pas le christianisme.

Ils l’ont traité d’idiot, l’ont giflé et lui ont dit d’arrêter de mentir, et quand il leur a montré sa carte d’identité, ils ont déchiré le document en morceaux. « Vous êtes Oaron ? Si vous n’abandonnez pas immédiatement cette religion étrangère nous allons vous tuer ! » Les hindous ont menacé les chrétiens présents : « Prenez garde, vous chrétiens de cette région ! Il n’y a pas de place pour le christianisme ici. Vous devez tous embrasser la religion hindoue. Si quelqu’un va à l’encontre de cette règle, sa maison sera incendiée et il sera tué avec sa famille ». Ils lui ont donné des coups de pied et l’ont expulsé du village.

Des faits comme ceux-ci sont courants dans plusieurs Etats de l’Inde. (Source : AEP – N° 146)


Ailleurs en Inde : Témoignages d'enfants

De nombreux enfants défavorisés (parrainés le plus souvent) sont accueillis par petits groupes dans des homes chrétiens qui fonctionnent comme une famille. Lors de leurs voyages en Inde pour les visiter, les pasteurs responsables recueillent les expériences touchantes de la foi simple et vivante de ces enfants, qui par leur témoignage, amènent la bénédiction dans leurs familles et au-delà. En voici quelques-unes.

 

Mon papa était alcoolique et il nous battait ma mère et moi. Il y avait beaucoup de problèmes à la maison, et je suis arrivée à la maison d’enfants. Ici, j’ai appris qui est Jésus. Le pasteur et tous les enfants du pensionnat ont prié pour la situation de notre familiale. Ma maman est venue à l’écoute de l’Evangile et elle s’est convertie. Mon papa, lui, a arrêté de boire et nous prions maintenant pour qu’il se convertisse à son tour. (Sanjana – Home X)

Mon papa était gravement malade du foie et était sur le point de mourir. Alors, avec les autres filles de la maison d’enfants, nous avons prié pour lui, et il a été complètement guéri. Suite à sa guérison, maman s’est convertie. Il y a 3000 familles dans notre village mais nous sommes les seuls chrétiens. A cause de cela nous faisons face à beaucoup de persécution de la part des autres villageois. (Sonia – Home X)

Mon papa remarche. Quand je suis arrivé dans la maison d’enfants, ma famille n’avait plus aucun revenu car mon papa était paralysé et ne pouvait plus aller travailler. J’en ai parlé aux autres enfants et à notre responsable. Nous avons alors tous prié pour lui, et aujourd’hui mon papa remarche et a pu reprendre le travail. Nous prions pour qu’il se convertisse au Seigneur. (Santosh – Home AV)

Le Seigneur a pourvu à nos besoins. Voilà 8 ans que je suis dans cette maison d’enfants. Mon papa est décédé d’un accident de la route et ma maman travaille comme ouvrière à la journée dans le bâtiment. J’ai deux frères qui sont aussi dans un autre pensionnat pour les garçons. Je remercie le Seigneur qui a pourvu à nos besoins et a écouté nos prières. Par la grâce de Dieu mes études se passent bien. Par mon témoignage trois autres filles de mon village sont venues au pensionnat. Aujourd’hui elles ont découvert que Jésus était la solution à leurs problèmes ! (Susheela – Home N)

Un mot des pasteurs qui encadrent cette oeuvre : « Chaque fois que nous visitons une maison d’enfants, une chose nous marque : nous rencontrons le couple responsable et nous entendons qu’ils sont eux-mêmes issus d’une maison où ils ont passé leur enfance… Les années passent, les enfants grandissent, se convertissent, beaucoup servent le Seigneur, et nous les retrouvons pasteurs ou épouses de pasteurs, responsables de maisons, etc… Lors de notre dernier voyage au mois de janvier, nous avons eu la joie de voir plusieurs jeunes gens, parrainés depuis des années dans les maisons d’enfants, se faire baptiser ! Voilà notre joie. Nous sommes bien-sûr heureux qu’ils soient sortis de la misère, qu’ils aillent à l’école et suivent des études, mais encore plus que le témoignage de l’Évangile soit répandu par leur intermédiaire, et de les voir à leur tour s’engager avec le Seigneur… » (Journal de l’AEP – N° 146).

 

« Ce n’est pas la volonté de votre Père dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits… Ce que vous avez fait à l’un de ces plus petits, c’est à Moi que vous l’avez fait ! » (Matt. 18:14 et 25:40)


Pays de souffrance au bout du monde : La réalité au Vietnam

Le Vietnam est un beau pays qui attire de nombreux touristes. Cependant le gouvernement communiste entretient l’image de ses vieux ennemis. Beaucoup de ses fonctionnaires pensent que les chrétiens Vietnamiens sont des alliés de l’Occident dans le but de renverser l’Etat. Pour cette raison, et en particulier dans les régions rurales, la violence est régulièrement utilisée, parfois excessivement par l’Etat, contre ceux qui pensent différemment. Grâce aux dons l’AEM a pu intervenir dernièrement pour neuf chrétiens qui ont dû se faire soigner, après « une orgie de violence » organisée par la police. Dans ce cas précis les coûts très élevés ont pu être couverts, mais n’oublions pas leur souffrance, qui persiste, et celle de tous ceux qui subissent ces violences un peu partout dans le pays…

 

« Ils m’ont frappé à la tête, me tenant par les cheveux » a raconté Dang, qui vit dans une région montagneuse et isolée. A l’âge de dix sept ans, il a trouvé la foi en Christ. Il s’est marié et a eu une petite fille. Elle n’avait pas encore deux ans lorsqu’il a été arrêté, détenu et gravement blessé par des fonctionnaires du village qui l’ont battu sept jours durant, chaque matin et chaque soir. Quand il a été relâché, il s’est caché dans les rizières pour échapper à la police du district qui voulait l’arrêter. L’usage arbitraire de la force fait partie de la politique des autorités vietnamiennes visant à endiguer la croissance des églises.

Une lettre d’un partenaire local de l’AEM adressée au gouvernement du district a permis une certaine tranquillité pour Dang et les chrétiens du village. Mais les subventions pour les agriculteurs leur sont refusées, ils n’ont pas de certificat de naissance pour leur enfant, et ne possèdent pas de carte d’identité. Ils n’ont donc pas accès aux soins médicaux et ne sont pas autorisés à quitter leur région. Mais la persécution rend les chrétiens plus forts. Les petites églises locales se multiplient. (AEM – 03/18).


 
 
 
 

Nous publions ci-dessous une carte mise à jour sur la persécution des chrétiens dans le monde en 2018 (Etude réalisée par Portes Ouvertes).

Cliquez sur l’image pour consulter la carte détaillée au format PDF.

 
 

 
 
 

« Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, il n’y aura ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu […] Tel sera l’héritage du vainqueur. Je serai son Dieu et il sera mon fils ! Celui qui atteste ces choses dit : Oui, Je viens bientôt ! » (Apoc. 21:4-7 et 22:20)


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