Colonisation, terre de Palestine et lieux saints

Colonisation, terre de Palestine et lieux saints
Pourquoi parle t-on de colonisation dans cette région que les Romains ont appelée Palestine en l’an 130 de notre ère ?

 
 
 

Dans son article « La colonisation des lieux saints du judaïsme » (paru sur Jforum le 30 mai 2017), Maître Bertrand Ramas-Muhlbac retrace l’historique des événements survenus depuis près de trois mille ans dans cette région tant convoitée du Moyen-Orient, et victime aujourd’hui de la situation conflictuelle que nous connaissons…. En voici quelques extraits.

 
 

Le 24 mai 2017, l’Etat d’Israël a célébré le cinquantième anniversaire de la réunification de sa capitale Jérusalem, survenue le 28 Iyar 5727 (7 juin 1967 dans le calendrier grégorien) […] La « journée de Jérusalem » a toutefois été marquée par des incidents sur le Mont du Temple, initiés par les palestiniens qui contestent la souveraineté israélienne sur le site […]

Théoriquement, les juifs ne sont pas autorisés à prier sur le site. Fustigeant les arrestations de la police israélienne, ils ont lancé : « Il est temps, cinquante ans après la libération du mont du Temple, que la police israélienne cesse de se comporter comme un régime jordanien qui arrête les juifs osant s’incliner sur le site le plus sacré du peuple juif » […]

Les Palestiniens (et le monde) doivent donc cesser de nier la réalité.

 
 
 
 

Qui sont les Palestiniens ?

Les palestiniens ne sont que les descendants des arabes venus, comme tant d’autres, coloniser la terre d’Israël en y exerçant une souveraineté de courte durée.

Rappelons que la terre d’Israël a été convoitée par des colonisateurs divers et variés depuis près de 3000 ans. Il y a tout d’abord eu les Assyriens (en 722 avant J-C), puis les Babyloniens avec Nabuchodonosor (en 586 avant J-C, à l’origine de la destruction du premier Temple de Salomon) puis les Perses avec Cyrus le Grand (en 539 avant J-C), qui a toutefois permis aux juifs de rebâtir le Temple de Jérusalem). Ce fut ensuite le tour des Grecs, (de 333 à 167 avant J-C), remplacés par les colons romains, même si ces derniers ont laissé les juifs fonder un État indépendant (141-63 avant J-C) sous la forme d’une dynastie monarchique et sacerdotale hasmonéenne, interrompue à la suite des révoltes juives (de 66 à 73 et de 132 à 135) .

Il y a alors eu la période Byzantine en 324 avant que ne débute la colonisation arabe en 638. A cette date, le Calife Umar (634-644) et les armées arabes ont envahi le pays, annexé les territoires de Syrie, pris Jérusalem et divisé la province d’ash-Sham (Syrie) en cinq districts (jund), dont un fut baptisé Palestine (Filastīn), s’étendant du Sinaï jusqu’à Akko (SaintJean-d’Acre). Jérusalem n’en a pas immédiatement été la capitale puisque c’est Ludd (Lydda ou encore Lod) qui a été choisie avant son déplacement, en 717, à ar-Ramlah, c’est-à-dire Ramallah […]

Au cours de la période omeyyade (de 661 à 750), les Arabes ont entrepris la construction de la Coupole du Rocher (sur l’emplacement de l’ancien Temple juif détruit par les Romains) et la mosquée Al Aqsa en 702, près du nouveau Dôme du Rocher. Désormais, le site constitue le troisième Lieu Saint de l’Islam car, selon le Coran, Mahomet aurait été transporté lors d’une nuit miraculeuse (isra), de La Mecque à la plus éloignée des mosquées (al aqsa) avant d’effectuer son ascension au paradis (Mi’radj). Autrement dit, les envahisseurs arabes ont colonisé le site juif.

Pour autant, la souveraineté Arabe sur Jérusalem n’a été que de courte durée puisque les colons Croisés les ont remplacés (de 1096 jusqu’à la fin du 13 ° siècle), puis les colons Turcs avec l’Empire Ottoman (de 1517 jusqu’à la fin de la 1ère guerre mondiale), et les Britanniques à la suite du Traité de Versailles, avant que les Juifs ne recréent leur Etat en 1948. Les Palestiniens ne sont donc que les descendants de colons Arabes qui n’ont eu de souveraineté sur le site qu’entre 638 et 1096 de l’ère chrétienne.


 
 
 
 

Un petit rappel courageux : L’ex-directeur du Point, Franz-Olivier Giesbert, a rappelé un samedi soir à la télévision publique que les territoires revendiqués par les Palestiniens sont avant tout des terres juives : « Ce que je dis là, personne n’ose le dire. Par exemple, on n’a pas le droit de dire que la Palestine est une terre juive […] Les Juifs ont été en Palestine pendant douze siècles et après il y a eu une série d’invasions, les Perses, les Romains, les Turcs, les Arabes… Au départ, c’était une terre juive et cela reste une terre juive ». (Le Monde Juif – 5 mars 2017 – Extrait)

 

La Judée ou Iudaea est une province romaine créée en l’an 61 sur une partie du territoire des royaumes hasmonéen et hérodien. Elle tire son nom du royaume israélite de Juda. Elle couvre les régions de Judée, de Samarie et d’Idumée (Wikipédia)

 
 
 
 

La souveraineté juive pleine et entière sur Jérusalem

A la suite de la guerre des 6 jours (juin 1967), l’Etat juif a annexé Jérusalem et en a fait sa capitale éternelle. Il s’agit du premier fondement de la souveraineté juive sur sa capitale (même si cette annexion n’a jamais été reconnue par la communauté internationale). Toutefois, et pour ménager la Jordanie (partiellement occupée), un statu quo a été mis en place avec les autorités jordaniennes, aux termes duquel le Mont du Temple resterait sous contrôle jordanien, les Juifs ayant seulement le droit de visiter le site, non d’y prier.

Désormais, la situation géopolitique a évolué. Le 31 juillet 1988, la Jordanie (occupée) a définitivement renoncé à ses prérogatives souveraines sur la Cisjordanie (ou Judée-Samarie, et partant, sur Jérusalem). Aussi, et à compter de cette date, la Jordanie a cessé d’être occupée, faute de revendication souveraine concurrente. Il s’agit du deuxième fondement, désormais incontestable, de la souveraineté pleine et entière d’Israël sur Jérusalem. Aussi, et pour ce qu’il en est du statu quo israélo-jordanien, dans la mesure où il reposait sur la nécessité de ménager la Jordanie occupée, la fin de l’occupation a rendu le statu quo caduc.

Dès lors, l’Etat de Palestine, reconnu au sein de l’Onu le 29 novembre 2012, n’est pas enclin à revendiquer Jérusalem, d’autant qu’aucun territoire ne lui a été affecté. Il en est de même des Palestiniens, dont certains seraient, en fait, des anciens Juifs ou chrétiens convertis à l’Islam après 638, pour éviter d’être discriminés à ce titre.


 
 
 
 

Les Arabes de Palestine ont refusé de créer un Etat arabe en 1947

Le 29 novembre 1947, l’Onu a décidé d’un plan de partage de la Palestine entre un Etat arabe et un Etat juif, avec un statut international pour Jérusalem. Les arabes de Palestine ont alors refusé la création de cet Etat arabe (qui devait se situer notamment en Cisjordanie). Aussi, la Transjordanie a-t-elle été amenée à occuper la Cisjordanie (ainsi que Jérusalem) en 1949, avant de l’annexer en avril 1950, pour constituer la Jordanie.
Les palestiniens ne peuvent donc, aujourd’hui, imputer à Israël leur refus, en 1947, de créer un Etat arabe (sans Jérusalem).

 

« Il est donc indispensable de rappeler à chaque instant au peuple juif, cette nature particulière de la pensée et de la philosophie palestinienne : les Palestiniens sont moins intéressés par la création d’un Etat palestinien que par la disparition d’Israël. » (5 août 2016 – Attentats et assassinats… Maître Bertrand Ramas-Muhlbach)

 
 
 
 

Confirmation de la déclaration ci-dessus de Maître B. R. Muhlbach

Par Abraham Assuied. « La Palestine, banlieue de l’Occident ». Extrait :

Le fait qu’aucune paix, à priori, ne soit possible entre Juifs et consorts, tient ses racines dans l’histoire antique. Les Arabes de Palestine, galvanisés par l’occident, ne font que poursuivre l’entreprise de destruction romaine relayée par l’Europe chrétienne, de la patrie juive reconstituée après 20 siècles d’exil.

La Judée, rebaptisée Palestine par Hadrien en 135, terme infamant qui fit des Juifs des Palestiniens, soit des envahisseurs (traduction littérale de l’hébreu) dans leur propre pays, fut par la suite maintes et maintes fois occupée au fil des siècles, sans qu’aucune des conquêtes successives, n’ait prétendu à une légitimité historique ou religieuse, sauf le Royaume de Jérusalem 1099-1291.

La Palestine n’a jamais été qu’une région désertique. Une terre incultivable et maudite, déploraient les minorités arabes de la région. Une province dont les centres de gouvernance se trouvaient à Damas, Bagdad, Londres… La Judée a souffert autant de son abandon que les Juifs de leur exil bimillénaire.

En 1948, la « Palaestina » synonyme de cauchemar, n’existe plus. Elle n’est plus que lambeaux sur les chemins de la défaite arabe : une coalition de 5 ou 6 armées du califat pan arabique déterminée à empêcher la renaissance nationale du Peuple juif. La Palestine accoucha finalement d’Israël sur 22 % de son territoire. La Jordanie occupait les 78 % restant depuis mars 1946.

Le conflit Israélo-arabe aurait pu se terminer avec ce préambule. Mais c’était sans compter sur les ennemis ataviques du Peuple juif. En 1964, les Occidentaux soutinrent la création d’une nouvelle Palestine, virtuelle cette fois, avec un peuple inventé dans le sillage de l’histoire juive […]

Lorsque sonne le tocsin d’un massacre annoncé, la haine larvée des ennemis de l’humanité rejaillit sous une forme nouvelle, (l’antisionisme par exemple) car le mensonge ne résiste pas au long terme.

Jérusalem rebaptisée Aelia Capitolina, ou Israël devenue Palestine, relève d’une même tentative de détruire le Judaïsme que la fourberie de l’Unesco soutenant une « Palestine imaginaire ». Ces mensonges sont-ils devenus pour autant des vérités ? Absolument pas.

Toute mauvaise cause est limitée dans le temps. Des empires coloniaux ont disparu ainsi que les idéologies s’y attachant. Même l’empire musulman, après sept siècles d’occupation de l’Espagne, en a été chassé. On ne révise pas l’histoire comme on retouche un scénario. Le Peuple juif n’a jamais constitué d’empire car sa vérité est ailleurs. Il reste l’un des plus vieux peuples du monde. Ce qui lui confère l’emblème d’une résistance acharnée.

Israël restera la virgule ponctuant l’avancée de l’humanité. Son Peuple en fut chassé le glaive à la main par l’Empire Romain. Il y revient vingt siècles plus tard avec des pelles et des pioches, ne menaçant dans la genèse du sionisme que la désertification locale.


L’oubliée Déclaration Cambon

Cette déclaration est un soutien du gouvernement français aux aspirations sionistes avant la Déclaration Balfour : « Notre gouvernement ne peut qu’éprouver de la sympathie pour votre cause (de l’implantation israélite en Palestine), dont le triomphe est lié à celui des alliés ». Voilà les premiers mots prononcés par le gouvernement d’un pays européen qui encouragèrent la restauration de la patrie du peuple juif sur sa terre ancestrale

Ce soutien n’est pourtant pas issu de la Déclaration Balfour, comme on le croit fréquemment. Son auteur, Jules Cambon, était le Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères français.

Rédigée en juin 1917 à l’adresse de Nahum Sokolow, éminent dirigeant du mouvement sioniste, elle constitue un témoignage exceptionnel de sympathie envers le projet d’abord esquissé par Léon Pinsker dans son ouvrage Auto-émancipation en 1882. Il ne s’agit ni plus, ni moins que du premier texte soutenant de manière officielle l’établissement d’un foyer national juif en Palestine.

Voici la lettre intégralement retranscrite – Paris, le 4 juin 1917

 

« Monsieur, Vous avez bien voulu m’exposer le projet auquel vous consacrez tous vos efforts et qui a pour objet de développer la colonisation israélite en Palestine. Vous estimez que si les circonstances le permettent et l’indépendance des Lieux Saints étant assurée d’autre part, ce serait faire oeuvre de justice et de réparation que d’aider, par la protection des Puissances alliées, à la renaissance de la nationalité juive, sur cette terre d’où le peuple d’Israël fut chassé il y a tant de siècles. Le gouvernement français, qui est entré dans cette guerre pour défendre un peuple injustement attaqué, et qui continue la lutte pour assurer la victoire du droit sur la force, ne peut qu’éprouver de la sympathie pour votre cause, dont le triomphe est lié à celui des alliés. Je suis heureux de vous donner sous ce pli une telle assurance. A destination de Monsieur Sokolov »


 
 
 
 

Paris décidait en 1949 de reconnaître l’existence d’Israël.

Le 24 janvier 1949, il y a exactement 68 ans, la France reconnaissait l’État d’Israël par une lettre « concise et d’un style très peu chaleureux » note Arie Avidor, familier du « sub-text » diplomatique, et ancien ambassadeur israélien au long cours qui a exhumé ce document des archives et l’a présenté sur son profil Facebook.
Par cette lettre, le ministre des Affaires étrangères, Robert Schuman, signifiait au représentant du gouvernement provisoire de l’État d’Israël en France, Maurice Fischer, cette reconnaissance de fait. (Times of Israël- 25/01/17)

 
 
 
 

Jugement 'oublié' de la Cour d'Appel de Versailles - 2013

Un point de repère judiciaire de 2013, largement oublié depuis, émanant d’un Tribunal français, bénéficie aujourd’hui d’une attention renouvelée, à la suite du sommet diplomatique international organisé à Paris dimanche dernier, où l’on a osé décrire les implantations juives comme « illégales ». Dans un éditorial publié mercredi, la rédaction du Wall Street Journal écrit : « Cette conférence est un échec lamentable, mais les conférenciers auraient pu s’aider en examinant simplement ce que les tribunaux français ont à dire à propos de ces implantations avant de stigmatiser une nouvelle fois Israël… En 2013, la Cour d’Appel française de Versailles a statué que, contrairement aux allégations palestiniennes, les implantations juives ne violent en aucun cas l’interdiction faite à une puissance étrangère de transférer sa population civile vers le territoire qu’elle occupe, selon les Conventions de Genève ». Cette Loi, soutient la Cour d’Appel de Versailles, interdit les efforts réalisés par un gouvernement pour transférer les populations. Mais elle n’a jamais interdit aux individualités de s’installer de leur propre chef dans des territoires disputés. Le Wall Street Journal faisait référence au jugement prononcé à la suite d’une plainte- détaillée ici – déposée par l’Autorité Palestinienne contre deux entreprises françaises : Véolia et Alstom (nouvelle preuve de l’hypocrisie sans limite de la diplomatie française façon Ayrault et Hollande) qui ont participé à la construction de la ligne de tramway de Jérusalem – et qui traverse des zones qui, espèrent les Palestiniens, feront partie d’une éventuelle, mais très improbable, ville-capitale de leur futur Etat. Ce jugement légal français, selon le Wall Street Journal  » importe énormément, puisque la Conférence de Paris a adopté le postulat disant que les implantations seraient « illégales », comme s’il s’agissait d’une législation existante, applicable, pour « démontrer » que ces implantations seraient l’obstacle essentiel à la paix.

La Cour d’Appel de Versailles fait de cet énoncé politique une absurdité complète, simplement au regard de ce que disent très exactement les Conventions de Genève, au lieu de s’appuyer sur un soi-disant » consensus international » juridiquement insignifiant. Par Barney Breen-Portnoy (jforum – 22 janvier Extrait)


 
 
 

Des hommes ont parlé : « Cette guerre verra l’anéantissement du peuple Juif » disait Hitler. Napoléon, lui, s’étonnait : « Un peuple qui pleure sa patrie dix sept siècles après sa destruction la reconstruira ! »

Le Dieu de la Bible a parlé« Le reste de Jacob sera au milieu des peuples nombreux comme une rosée qui vient de l’Eternel, comme des ondées sur l’herbe, qui ne comptent pas sur l’homme et ne dépendent pas des humains. » (La Bible – Michée 5:6)

Aucun mensonge ni aucune manipulation ne pourront effacer la vérité que les découvertes archéologiques et les événements actuels ne font que rappeler. A lire : un article intéressant sur la Judée-Samarie, une terre biblique vieille de plus de 3000 ans…


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