Dieu écoute la prière du malheureux

Dieu écoute la prière du malheureux
Trois courts témoignages qui nous montrent comment Dieu écoute et exauce la prière de celui qui s’attend à Lui, ou qui l’appelle du sein de la détresse.

 
 

L’Eternel sonde le coeur, Il voit les mobiles et les désirs du coeur de l’homme et Il accomplit ses promesses envers ceux qui le craignent. Dieu dans sa demeure est le soutien de la veuve et le Père de l’orphelin; Il a compassion du malheureux qui crie à Lui, Il est le Bon Berger qui cherche la brebis égarée, le Sauveur qui se révèle à l’homme incrédule, et qui se réjouit quand un pécheur se repent de ses mauvaises voies…

 
 

Témoignage : Combien pèse une prière

bigquote Le seul homme qui, à ma connaissance, essaya de le faire, ne le sait pas encore ! Autrefois il croyait le savoir. C’était au temps où il tenait une épicerie dans une ville de l’Ouest. La semaine avant Noël, (c’était juste après la guerre de 1914) une femme à l’air harassé entra dans son magasin et demanda des provisions pour préparer le repas de Noël pour ses enfants. L’épicier voulut savoir combien elle pouvait payer :

– « Mon mari n’est pas revenu de la guerre. Je ne peux offrir rien d’autre en échange de la marchandise qu’une petite prière ». Cet homme avoue qu’il n’était pas très émotif en ce temps-là.

– « Ecrivez votre prière sur un bout de papier » lui dit-il.

A sa grande surprise la femme retira une feuille de papier de son corsage et le mit sur le comptoir : « je l’ai écrite cette nuit pendant que je veillais mon bébé malade » dit-elle.

Le commerçant ébahi prit le papier tout en regrettant d’avoir demandé cela. Que pouvait-il faire maintenant ? Tout à coup il lui vint une idée. Il mit la feuille sur l’un des plateaux de ses vieilles balances et dit :

– « Nous allons voir combien elle vaut de marchandise ! »

A son grand étonnement le plateau ne descendit pas lorsqu’il y mit une miche de pain; son embarras et sa confusion grandirent encore lorsqu’après avoir ajouté denrées sur denrées, le plateau restait toujours immobile.Il y mettait tout ce qu’il trouvait à portée de la main, sans que la balance oscillât jamais. Les gens regardaient, intrigués. Il devint tout rouge et cela augmenta encore son trouble.

– « Voilà, le plateau n’en contient pas davantage » dit-il enfin. « Prenez ce sac et mettez-y ces choses vous-mêmes. Je suis occupé. »

 

Avec un profond soupir, ou peut-être même un sanglot, la femme prit le sac et commença à y empiler la nourriture, tout en s’essuyant les yeux du revers de la manche, chaque fois que son bras était libre. L’épicier s’en voulait de regarder, mais il ne pouvait s’empêcher de considérer le sac joliment bien garni qu’il venait de donner, tout en remarquant cependant, que celui-ci n’était pas tout à fait plein.Il prit alors un gros fromage sur le comptoir sans dire un mot et ne vit pas le timide sourire de reconnaissance qui brilla dans les yeux humides de la femme devant ce dernier mouvement du coeur compatissant qui battait sous cette écorce rustre.

Après le départ de la femme, il regarda ses balances en se grattant la tête et la secouant dans le plus grand embarras. Enfin, il découvrit la solution de l’énigme. Les balaces étaient cassées ! Les années ont passé depuis lors, mais il a souvent pensé à la chose en se demandant si c’était vraiment là la solution. Pourquoi la femme avait-elle déjà écrit sa prière, satisfaisant ainsi immédiatement à la première condition, non préméditée, certes qu’il lui avait posée ? Pourquoi était-elle venue juste au moment où les balances étaient cassées? D’où lui était venu ce trouble qui l’avait poussé à ajouter provisions sur provisions, tandis que dans l’autre plateau il n’y avait qu’une simple feuille de papier pour équilibrer ce poids ! Comme il s’était senti ridicule et sachant à peine ce qu’il était en train de faire !

 

Eh bien, la foi, c’est vraiment une chose extraordinaire, comme l’est également la prière. Les miracles ne sont pas toujours des mystères après tout, si la foi choisit le moment précis où les balances sont cassées !

L’épicier est maintenant un vieillard. Ses cheveux ont blanchi, mais il se gratte encore la tête au même endroit et la secoue avec la même perplexité en pensant à la chose. Il n’a jamais plus revu cette femme et ne l’avait jamais vue avant cette fameuse veille de Noël. Cependant, pendant tout le reste de sa vie, il se souvint d’elle et pensa plus souvent à elle qu’à n’importe quelle personne de sa connaissance.

Il sait que cela n’a pas été l’effet de sa propre imagination, car il possède encore le bout de papier sur lequel la femme avait écrit sa prière : « Je te prie Seigneur, donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ! »

 

(Source : « L’Appel du Maître » – décembre 1950)


Témoignage : Les prières d'une mère

bigquote Le médecin chef d’un important hôpital d’Edinbourg, le Dr Mackay, examinait un grand blessé qu’on venait d’apporter. Il fut frappé par le regard paisible et comme rayonnant de l’homme.

– Que pensez-vous de mon état, docteur ? demanda le blessé. Je ne crains pas la vérité.

– Mon ami, trois heure à vivre, au plus…

Ces mots ne parurent nullement l’effrayer.

– Voulez-vous, je vous prie, demanda t-il, envoyer chercher tout de suite chez ma propriétaire, LE LIVRE ?

– Quel livre ?

– Demandez seulement LE LIVRE, elle saura.

Le docteur fit le nécessaire et poursuivit la visite de ses patients. Mais une phrase prononcée par l’homme revenait malgré lui sans cesse à son esprit : « Je suis prêt, je m’en vais vers mon Seigneur, Jésus-Christ »

Dès qu’il le put, le docteur retourna dans la chambre en question et s’informa. Comme prévu, le blessé était mort.

– A-t-il eu son carnet assez tôt au moins ? demanda t-il.

– Oui, heureusement. Pas un carnet, un livre, qu’il a mis lui-même sou son oreiller. Voyez plutôt…

Quel moment d’intense émotion ! Le docteur ouvre la Bible, car c’en était une, et lit à la première page son propre nom, W P Mackay, le nom de sa mère, et un verset biblique qu’elle avait écrit de sa propre main !

Le temps d’un éclair, il revit tout son passé : le village natal au fond de l’Ecosse, le chagrin d’une pieuse mère au moment où il la quitta, la dépravation progressive du jeune-homme, allant unjour jusqu’à vendre sa Bible pour acheter de l’alcool. Puis, finalement, ses succès dans la médecine, mais par contre sa chute morale confirmée et son inconduite harassante.

Bouleversé, il s’enferma dans son bureau, se mit à genoux, et supplia Dieu d’avoir compassion de son âme. Sa requête fut exaucée. Il reçut la force de briser avec la vie qu’il menait, avec des relations mauvaises, et devint, par la foi en Jésus, une nouvelle créature.

Oui le grand Docteur Mackay, libertin et président d’une Société d’athées, devint tout simplement prédicateur de l’Évangile, et fut le moyen du salut de nombreuse âmes. Son livre « Grace and Truth », (Grâce et Vérité), fut un instrument puissant pour la diffusion de la Bonne Nouvelle, et pour la transformation de nombreux foyers.

Tel fut le résultat des prières d’une mère.

 

(Source : « L’Appel » N° 409)


Témoignage : La prière d'un soldat

« Celui qui vient à moi, je ne le mettrai pas dehors » dit Jésus » (Évangile de Jean 6:37)

 

bigquote En 1972, un journal clandestin de la Samizdat, en URSS, publia le texte d’une prière. Celle-ci avait été trouvée dans le manteau d’un soldat russe, Alexander Zatzepta. Il l’avait écrite pendant la deuxième guerre mondiale, quelques instants avant une bataille au cours de laquelle il perdit la vie :

 

« Oh! Dieu ! Entends-moi ! Jamais de ma vie je ne t’ai encore parlé, mais aujourd’hui je ressens le besoin de t’adorer. Tu sais que depuis mon enfance même ils m’ont toujours dit que tu n’existes pas. Et moi, stupide, je les croyais. Je ne me suis jamais émerveillé de tes grandes oeuvres. Mais ce soir j’ai levé les yeux depuis une tranchée jusqu’au ciel plein d’étoiles au-dessus de ma tête ! Et fasciné par leur brillante magnificence, tout à coup j’ai compris combien est terrible la tromperie …

 

Je ne sais pas, Ô Dieu, si tu me tendras la main. Mais je dis ceci et tu me comprends. N’est-ce pas étrange qu’au milieu d’un enfer terrible, la lumière m’apparaisse et que je t’aie découvert ? Je suis content simplement parce-que je t’ai connu.

 

A minuit, nous devons attaquer, mais je n’ai aucune crainte, tu veilles sur nous. C’est le signal, je dois partir. C’était merveilleux d’être avec toi. Je veux te dire aussi, et tu le sais, que la bataille sera difficile : il est possible que cette nuit même je vienne frapper à ta porte… Mais qu’est-ce que cela ? Est-ce que je pleure ? Mon Seigneur Dieu, tu vois ce qui s’est passé : ce n’est que maintenant que j’ai commencé à voir clair. »

 

(Source : « La Bonne Semence 2013 »)

 
 
 

« Le Père des orphelins et le défenseur des veuves, c’est Dieu dans sa sainte résidence » (Psaume 68:6)

 

« Tu reconnaîtras que je suis l’Eternel, de sorte que ceux qui se confient en moi ne seront pas confus » (Esaïe 49:23)

 

« Dieu veut que tous les hommes soient sauvés (1 Tim. 2:4) car « Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils Unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16)


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