Divorce et remariage : que dit la Bible ?

Divorce et remariage : que dit la Bible ?
La Bible autorise t-elle la séparation des époux, le divorce, le remariage ? Pour qui, et dans quels cas ?

 
 

A ces questions tant évoquées de nos jours, au sein même des églises, la Parole de Dieu répond avec clarté et indique la marche à suivre pour celui qui a « un coeur honnête et bon ». Le Seigneur Jésus a parlé abondamment sur ce sujet, repris également plusieurs fois dans les épîtres du Nouveau Testament. Considérons-nous cette Parole de Vie comme au-dessus de toute autre considération, laquelle serait évidemment liée à notre condition d’homme qui ne connait pas ce que sera son lendemain… Désirons-nous la bénédiction d’en haut, celle qui « n’est suivie d’aucun chagrin », nous qui sommes entrés dans la vie éternelle déjà ici-bas, nous qui faisons partie des rachetés de l’Eternel, de l’Epouse qui se sanctifie jusqu’à la venue de l’Epoux ? Là est la question entre toutes…

 
 
 
 

Que dit la Bible sur la séparation et la répudiation ?

« Ainsi l’homme et la femme ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint » (Matt. 19:6)

« Vous vous étiez engagés devant le Seigneur […] vous vous étiez liés à elle, et pourtant vous l’avez trahie […] Je hais la répudiation (ou le divorce)… dit le Seigneur, le Dieu d’Israël et de l’univers. Prenez donc garde à vous-mêmes et ne trahissez pas vos engagements » (Mal. 2:14-16. FC)

Le passage de 1 Cor 7 versets 10 à 15 parle d’une séparation possible dans le cas où l’un des conjoints est incroyant, mais ce n’est jamais l’initiative du croyant, qui doit accepter son conjoint incroyant quand celui-ci consent à habiter avec lui. Le croyant doit également accepter que le non-croyant se sépare, « car nous sommes appelés à vivre en paix, et nous ne sommes pas liés en pareil cas » (« non responsables de cette situation »  ou bien « non obligés de suivre l’autre dans sa mauvaise conduite »)

Lorsque les pharisiens abordent Jésus au sujet de la lettre de divorce que Moïse a prescrite, le Seigneur dit bien que « c’est à cause de la dureté de leur cœur, mais au commencement il n’en était pas ainsi. » Cela ne concerne donc pas ceux qui ont été régénérés et qui sont devenus une nouvelle création en Jésus-Christ. Jésus ajoute encore : « Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni » (Marc 10:5-9)

Dans Luc 16:16-17 le Seigneur leur dit : « Jusqu’à Jean-Baptiste, c’étaient la loi et les prophètes, depuis lors le royaume de Dieu est annoncé comme une bonne nouvelle… Il est plus facile pour le ciel et la terre de passer que pour un seul trait de lettre de la loi de tomber ». Et aussitôt après Il parle de la répudiation : « Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et quiconque épouse une femme répudiée par son mari commet un adultère » (16:18), pour montrer que Dieu réprouve cet acte à plus forte raison maintenant parce que « le royaume de Dieu s’est approché de nous » (Luc 10:9)

 

 

Le divorce entre croyants est une démarche qui exclut toute réconciliation, et donc tout pardon selon le Seigneur. (Voir article sur le pardon) « Si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs fautes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes » (Matt. 6:15)

La solution des problèmes survenus dans un couple ne se trouve que dans le secours de « notre Dieu qui, par la puissance qui agit en nous, peut faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons, et qui nous rend capables de connaître l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance, en sorte que nous soyons remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu ! » (Eph. 3:17-20)

Notons un passage qui  rend légitime une séparation volontaire : « Ne vous privez pas l’un de l’autre, si ce n’est momentanément d’un commun accord, pour avoir du temps pour la prière; puis retournez ensemble de peur que vous ne soyez tentés… » (1 Cor. 7:5)

 

 

 

 

Qu’est-il écrit au sujet du remariage ?

« Si le non croyant se sépare, le frère ou la sœur n’est pas lié dans pareil cas ».

Ce verset de 1 Cor. 7:15 est malhonnêtement utilisé pour justifier le remariage d’un croyant dont le conjoint s’est séparé. Où est l’autorisation du remariage puisque le verset 11 nous dit : « Que la femme ne se sépare pas de son mari. Si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier, ou qu’elle se réconcilie avec son mari », seule alternative, qui suppose une séparation possible ou  momentanée, mais pas l’autorisation d’une autre alliance.

De plus, si le verset 15 évoque le cas d’un foyer dans lequel  l’un des conjoints est incroyant, où pourrions-nous trouver une raison valable de divorce entre deux personnes confessant appartenir au Seigneur, puis ensuite approuver leur remariage, en particulier chez les conducteurs spirituels, qui « doivent être les modèles du troupeau » ! (Voir 1 Tim. 3:1-5)

Il est aussi écrit sans distinction pour tous les cas : « Une femme est liée à son mari aussi longtemps que son mari vit. Si le mari est décédé, elle est libre de se marier à qui elle veut. » (1 Cor. 7:39)

 

 

Un autre texte dans la version Segond sert à justifier le remariage dans le cas de l’infidélité du conjoint : « Moi je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère » (Matt. 5:31-32)

Voici la traduction en français courant : « Celui qui renvoie sa femme, alors qu’elle n’a pas été infidèle, lui fait commettre adultère si elle se remarie, et celui qui épouse une femme renvoyée par un autre commet aussi un adultère ».

Voici la traduction Darby : « Quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause de fornication, la fait commettre adultère; et quiconque épousera une femme répudiée commet adultère »

On comprend donc tout simplement que si la femme est infidèle, celui qui la répudie ne l’expose pas à devenir adultère puisqu’elle l’est déjà. Mais le Seigneur ne donne là aucune autorisation au conjoint trompé pour se remarier, d’autant plus que pour le chrétien la question du pardon est soulevée ici, comme nous l’avons vu plus haut. Le Seigneur Jésus précise de plus que celui qui renvoie sa femme sera responsable de l’adultère commis par celui qui épousera cette femme répudiée.

Marc 10:10 précise qu’après avoir répondu aux pharisiens, le Seigneur dit en privé à ses disciples, sans condition :

 

« Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère envers la première, et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère » (Marc 10:1)

 

Revenons au chapitre 19 de Matthieu où Jésus a répondu aux pharisiens : « Si un homme renvoie sa femme,  sauf pour cause d’infidélité, et en épouse une autre, il commet un adultère, et celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère ». Les disciples dirent à Jésus : « Si telle est la responsabilité de l’homme à l’égard de sa femme, il  n’est pas avantageux de se marier ». Ils ont bien compris que le remariage n’est pas possible!  C’est pourquoi Jésus leur explique alors qu’il existe des hommes qui  « se sont rendus eunuques » pour le royaume des cieux : « Que celui qui peut comprendre comprenne », leur dit-Il  (19:12)

Notons que le Seigneur reprend toujours au sujet du mariage : « L’homme quittera son père et sa mère (et non sa première ou seconde femme…) et s’attachera à sa femme ».

 

 

 

 

Mises en garde du Seigneur :

Celui qui pèche se prive de la bénédiction de Dieu : « Vous pleurez parce que le Seigneur n’agrée rien de vos mains; et vous dites : pourquoi ? Parce que l’Eternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse que tu as trahie… prenez garde !…Car haïssable est la répudiation… Vous ne serez pas des traîtres ! » (Mal. 2:13-16)

Le cœur de Dieu n’a pas changé; le Seigneur n’est pas venu pour abolir la loi de Moïse, Il va plus loin que la loi : « En vérité je vous le dis, jusqu’à ce que le ciel et  la terre passent, pas un seul iota, pas un seul trait de lettre de la loi ne passera, jusqu’à ce que tout soit arrivé…Vous avez entendu qu’il a été dit : tu ne commettras pas adultère, mais Moi je vous dis : quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son cœur » (Matt. 5:18,27-28) S’il en est ainsi pour les pensées secrètes, qu’en est-il pour les actes, aux yeux du Seigneur?

Celui qui divorce ferme la porte à la réconciliation et à l’intervention du Seigneur pour sa vie. Car rien n’est impossible à Dieu. S’Il nous demande d’aimer nos ennemis, Il répandra  Son amour dans nos cœurs (Eph. 3:16-20) Il est le « réparateur des brèches ». De merveilleux témoignages ont été donnés dans le passé, le Seigneur est l’Eternel qui ne change pas (Jacq. 1:17)

Les chrétiens ne doivent pas entrer en procès les uns avec les autres (encore moins entre mari et femme !) : « Quelqu’un de vous, lorsqu’il a un différend avec un autre, ose-t-il plaider devant les infidèles, et non devant les saints ?… Ce sont des gens dont l’Eglise ne fait aucun cas que vous établissez comme juges ! Je le dis à votre honte… un frère plaide contre un frère, et cela devant les non-croyants ! Pour vous, c’est déjà une défaite que d’avoir des procès entre vous. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt quelque injustice ?… Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, ni les adultères, ni les homosexuels, les cupides, les ivrognes…n’hériteront le royaume de Dieu » (1 Cor. 6:1-10)

Malheur à celui qui fait un vœu devant l’Eternel et qui ne tient pas ses engagements : « C’est un piège pour l’homme de dire à la légère : c’est sacré ! et de ne réfléchir qu’après avoir fait un vœu » (Prov. 20:25)

« En t’abstenant de faire un vœu, tu ne commets pas un péché. Mais tu observeras et tu exécuteras ce qui est sorti de tes lèvres, conformément aux vœux que tu feras volontairement à l’Eternel ton Dieu, et que ta bouche aura prononcés » (Deut. 23:22-24)

« Mieux vaut pour toi ne pas faire un vœu, que d’en faire un sans l’accomplir. Ne permets pas à ta bouche de faire pécher tout ton corps… Pourquoi Dieu devrait-Il s’irriter de tes paroles et ruiner l’œuvre de tes mains ? » (Eccl. 5:4-5)

Un homme divorcé et remarié du vivant de sa femme, peut-il avoir une charge spirituelle dans l’Eglise du Seigneur ? Il est écrit : « Il faut que l’évêque (le surveillant) soit irréprochable, mari d’une seule femme, sobre, sensé,… qu’il dirige bien sa propre maison, et qu’il tienne ses enfants dans la soumission, avec une parfaite dignité. Car si quelqu’un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l’Eglise de Dieu ?… Les diacres doivent être maris d’une seule femme et bien diriger leurs enfants et leur propre maison… tu sauras ainsi comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Eglise du Dieu vivant et l’appui de la vérité » (1 Tim. 3)

« Faites paître le troupeau de Dieu qui est avec vous…ceux qui vous ont été confiés, en étant le modèle du troupeau » (1 Pierre 5:2-3) et « Il ne faut pas que le serviteur du Seigneur ait des querelles » (2 Tim. 2:24)

 

Le Seigneur Jésus a dit : « Gardez-vous des faux prophètes, vous les reconnaîtrez à leurs fruits […] Tout bon arbre porte de bons fruits » (Matt.7:15-17)

 
 

Nous pouvons passer outre tous ces enseignements, mais alors nous ne serons plus l’Épouse fidèle et pure du Seigneur, colonne et appui de la Vérité, source de bénédiction pour les autres, témoins de la grâce toute puissante de Dieu qui agit au milieu de nous, face à une génération qui a perdu ses repères et qui  s’enfonce de plus en plus dans la misère  et dans la confusion…

Car il est un autre point essentiel qui doit arrêter les croyants dans leur égarement face au divorce : la souffrance et toutes les conséquences malheureuses qui seront la part des enfants  qui leur ont été confiés par le Seigneur ici-bas; des pages et des pages de témoignages pourraient en convaincre ceux qui prennent ces choses à la légère. Dieu est le Juste Juge, Il demandera des comptes au dernier jour. Chacun sera jugé selon ses œuvres.

Mais déjà sur cette terre : « Ce que tu sèmes, tu le récolteras! » (Galates 6:7, Job 4:8)

 

 

 

 

Un temps particulièrement difficile

Nous ne devons pas ignorer les desseins de Satan, le prince de ce monde. Il sait qu’il a peu de temps et il se déchaîne avec fureur contre le plan de Dieu. Satan le séducteur qui use de tromperie, afin d’entraîner avec lui le plus grand nombre parmi les croyants. Nous devons savoir aussi que certains satanistes ont pour mission de briser les couples, de détruire les familles, car alors c’est toute la société qui s’écroulera, avec son cortège de dépressions, de suicides, de désespérance, donc de personnes manipulables, dont beaucoup sombreront dans la débauche  et la révolte contre Dieu. Il faut reconnaître que le rôle de ces ouvriers de Satan est aujourd’hui rendu très facile, dans un monde surmédiatisé, qui a rejeté les commandements de Dieu afin de donner libre cours à l’égoïsme, aux convoitises, aux vanités, aux vices et aux passions de toutes sortes.

« Sache que dans les derniers jours surgiront des temps difficiles,  les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, orgueilleux, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, sacrilèges, insensibles, implacables, calomniateurs, sans frein, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, impulsifs, enflés d’orgueil, aimant leur plaisir plus que Dieu… » (2 Tim.3:1-4)

 
 
 
 

Extraits tirés du petit journal : La Voix Dans Le Désert

Voici quelques extraits tirés du petit journal « La Voix Dans Le Désert » n°344 :

« Hélas, le péché a ouvert la porte à toutes sortes de désordres générés par trois ennemis de nos âmes, que l’on retrouve tout au long de l’histoire de l’homme à travers les Écritures : la convoitise du Moi, , la séduction du monde, la ruse du Diable

Le mariage est le lien qui unit un homme et une femme. Il est une institution divine qui dès lors, devrait être inviolable (Héb. 13:4) Le divorce donc, ne devrait pas même être nommé parmi les chrétiens…

Tout d’abord le Moi, indépendant, volontaire, égoïste, égocentrique, toujours pressé d’arriver à ses fins, dominateur, trompeur, à la recherche de ses plaisirs plus que du bien de l’autre… Est-ce là l’union que Dieu avait en vue, pour le bien de l’un et de l’autre ?… Depuis la révolution sexuelle de mai 68, tout est permis, tant avant que pendant le mariage, si mariage il y a ! D’où ces mariages hâtifs, basés sur les seules pulsions de la chair… d’où aussi ces divorces incompréhensibles pour se débarrasser d’un conjoint devenu gênant… d’où aussi bien des suicides…

En second lieu, il y a le contexte du monde qui nous entoure… où même dans nos écoles le seul nom de Dieu ne doit plus être prononcé, tandis que l’on encourage ces relations dans un cadre qui détruit toute la beauté et la douceur de celles que Dieu avait établies, pour les transformer en bestialités, distribuant, sans même l’accord des parents, des moyens contraceptifs, laissant dans les âmes de ces jeunes livrés ainsi à une passion d’un moment, des traces indélébiles de frustration pour toute une vie… Si l’enseignement des enfants pouvait être dispensé à l’école par des hommes de savoir, leur éducation, elle, devait relever de la responsabilité des parents dans le foyer… mais pour des parents qui n’ont jamais fait le point de leurs responsabilités face à ces enfants… il est tellement plus facile de les « coller » devant un poste de télévision que de les instruire selon le Seigneur (Eph. 6:4) !

Au dernier point de cette entreprise de démolition se trouve directement Satan, qui a tout son temps pour arriver à ses fins… S’étant éloignés de la source qui aurait dû toujours être en Christ, ceux qui représentaient l’Eglise ont été bien défaillants -depuis toujours !-, critiquables… Mais le vide qui a été laissé, qui l’a remplacé ?… « Ni Dieu, ni Maître ! » est la règle qui régit les nations… Aujourd’hui, c’est l’autorité parentale qui est visée par l’atteinte à la famille à travers le MLF, la mixité scolaire (note de la rédaction : l’auteur fait peut-être allusion aux nouvelles lois en préparation sur la théorie du genre), la contraception, l’IVG, le PACS, le soi-disant  « mariage pour tous » qui ne vise en fait qu’à la dissolution du couple générateur de vie… Par le cinéma, la télévision, internet, c’est la pornographie, l’incitation aux rencontres, l’étalement et la banalisation du vice, de la violence, du crime…

Alors aujourd’hui, ceux qui désirent obéir à Dieu, et qui restent fidèles à leur conjoint, avec ces enfants qui leur ont été donnés comme fruit de leur amour réciproque, ceux-là sont vus comme de pauvres gens rétrogrades à qui même on enlève les enfants parce que, les élevant avec amour, ils les corrigent en les instruisant selon le Seigneur (Eph. 6:4) Par contre, la délinquance et le crime sont le fait de jeunes toujours plus jeunes, livrés à eux-mêmes, sans repère, sans loi, sans père, ni mère… et pour cause !

Voilà où nous en sommes aujourd’hui dans le monde et tout particulièrement dans ces pays dits christianisés… Le monde dans lequel nous sommes encore, lui, n’aspire qu’à se débarrasser de ces gens gênants qui, comme vrais chrétiens, se confient en Dieu, en attendant leur Seigneur et Maître.

Mais que dit l’Ecriture à propos de ce système qu’on appelle « mondialisation » ? : « Quand ils diront paix et sûreté ! Alors une ruine soudaine les surprendra ! » (1 Thess. 5:3) Quand la patience de Dieu aura son terme, « le jour de sa colère sera terrible » (Nahum 1:6)… Que Dieu Lui-même vous éclaire et vous instruise pour que vous soyez vous-mêmes capables d’en aider encore quelques-uns à fuir la colère à venir ! (Matt.3:7)


Plaidoyer pour un enfant

En décembre 2002 on pouvait lire ce rapport dans un grand journal français : Les familles recomposées sont évaluées à 660 000, et 950 000 enfants de moins de 25 ans  vivent avec un parent et un beau-parent. Aujourd’hui, un enfant sur trois passe Noël avec papa ou maman, pas avec les deux ensemble. Souvent c’est le Juge aux Affaires Familiales qui fixe les tours… Dans tous les cas, tristesse assurée pour tout le monde… » (H. R. V)

En 2011, un rapport de l’INSEE donne les chiffres suivants : 1,5 million d’enfants de moins de 18 ans vivent dans 720 000 familles recomposées, sans compter ceux qui vivent avec un seul parent !

Parallèlement, voici ce qu’une femme psychiatre en pédiatrie osait déclarer sur les ondes d’une radio nationale : « Finalement, le divorce des parents peut s’avérer bénéfique pour l’enfant, impliquant chez lui une réflexion et une maturité plus précoce que la moyenne, qui feront de lui un être solide face aux épreuves de sa vie d’adulte… ! « 

Propos révoltants face à la multiplication des divorces « faciles », contractés à la légère par beaucoup trop de conjoints, qui pourtant s’étaient choisis librement, dans une société et une époque où les conditions de vie ne sont pas comparables à celles que connaissaient nos arrière grands-parents… S’il existe des cas très difficiles pour lesquels la séparation demeure la seule solution possible, cela ne concerne pas la majorité des couples qui se séparent. Surtout pas chez ceux qui se disent appartenir au Seigneur.

Lorsque le divorce devient le moyen  « légal » pour reprendre sa liberté ou pour vivre une autre aventure, a-t-on  d’abord pesé le prix que devra payer l’enfant, ou la famille délaissée?

« L’enfant ? On ne lui demande pas son avis; on lui demande d’accepter; accepter d’être déraciné, de souffrir, de toutes ses entrailles, et de continuer à vivre comme les autres, avec un cœur brisé en mille morceaux… Surtout, souffrir en silence, pour que les adultes n’aient pas constamment sous leurs yeux le rappel de leur égocentrisme et de leur lâcheté. Un être aussi vulnérable peut bien porter à lui tout seul l’énorme fardeau que les grands balancent par-dessus leur épaule, et puis, il s’adaptera, il prendra racine ailleurs (et l’on exigera de lui qu’il devienne un parfait petit d’homme, n’ayant que de bonnes choses à donner aux grands, aux autres…) D’accord ou pas, heureux ou non, il passera par là, pas d’autre issue. La vie, c’est plus que sa soif d’amour à lui, si jeune encore, qu’il ne peut  sûrement pas apprécier à leur juste valeur ni les choix des adultes, ni leurs enjeux (Même si l’on sait que le fondement posé durant les premières années d’un enfant influera sur toute sa vie…) Oublions tout ce qui vient ternir nos propres désirs; on n’a qu’une vie ! Que les autres se plient à nos envies, et tout ira bien… Le temps finira bien par effacer les cicatrices, c’est bien connu… »

 

« C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a prescrit une lettre de divorce. Au commencement il n’en était pas ainsi… Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. » (Le Christ, Matt. 19)

D’où l’importance de « bâtir sa maison sur le roc », le Rocher des siècles, le Conseiller, le Prince de la paix… (Matt. 7, Esaïe 9:5)


Témoignage du directeur d'un collège secondaire...

Témoignage du directeur d’un collège secondaire, directement confronté aux conséquences des divorces multiples.

« Né de l’amour de ses parents, l’enfant ne peut supporter la moindre désharmonie entre eux, à plus forte raison la rupture. Le déchirement de sa famille l’atteint au centre de lui-même, ébranle son équilibre nerveux, sa confiance, son coeur, son esprit. Lui seul figure encore ce qui se défait autour de lui. Tout le poids de sa famille en ruine tombe sur ses petites épaules. C’est beaucoup lui demander…

Il porte sa souffrance en classe. Pour rien au monde il ne la laissera voir. Mais il est désormais profondément distrait. Inquiet, mal surveillé chez lui, il prépare sans soin ses devoirs, il mange de travers, il dort mal, il arrive en retard en classe. Peu désireux de rentrer chez lui, il s’attarde au collège après les leçons. Secrètement humilié, il lie compagnie avec de moins bons que lui. Agité, nerveux, il cherche une diversion, donne le change à ses camarades en prenant des airs avantageux ou pertinents, se singularise, se fait gloire d’un certain désordre; il crâne, passe la mesure,; les punitions arrivent et, avec elles, la mauvaise conscience. La maladie peut s’en mêler. Autant de retards et de chutes, c’est l’année manquée qu’il faudra doubler, et l’amertume de l’échec…

La déchéance parfois est rapide et irrémédiable : ce sont les études elles-mêmes qu’il faut abandonner! Cet enfant retrouvera difficilement l’élan vital, la sérénité dont il a faim, lui aussi, pour aimer, admirer, travailler, connaître l’enthousiasme, la sûreté autour de soi, qui permet l’élévation lente pour les études.

Un problème, son problème, se pose toujours en travers des autres. Défiance précoce, jalousie peut-être à l’égard de condisciples apparemment plus favorisés, secrète nostalgie, solitude qui peut devenir neurasthénie…

L’enfant dont les parents rompent est un enfant blessé, qui peut ou pourrait en mourir. Il sera, dans le cas le plus favorable, un mutilé qui aura triomphé de sa mutilation.

(Auteur anonyme)

 
 
 

Le Christ le savait, Lui qui a dit aux pharisiens en parlant du divorce : « C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes; au commencement, il n’en était pas ainsi » (Matt. 19:8)

Proverbes 4:23 nous dit : « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie »

Que ce soit le divorce, ou tout acte sur la terre, toute parole ou mauvais sentiment, qui engendre de la souffrance, des blessures, une brisure… Tout cela n’est que le fruit de la révolte contre la volonté de Dieu dans le cœur de l’homme non régénéré.

Nous sommes prévenus que le temps  qui précède la venue du Seigneur sera  un temps d’épreuve et de séduction très difficile (2 Tim. 3:1 à 4:5)  Le Seigneur Jésus a dit : « à cause des progrès de l’iniquité, l’amour du plus grand nombre se refroidira » (Matt. 24:12)

 
 

« Prenez garde […] ce jour viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent la surface de la terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de paraître debout devant le Fils de l’homme » (Luc 21:35-36)

 

« Que le Dieu de paix vous sanctifie Lui-même tout entiers; que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé sans reproche à l’avènement de notre Seigneur Jésus- Christ ! » (1 Thess. 5:23)


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  1. amen mes frères! puisse le Seigneur au delà des connaissances nous accorder la grâce indispensable de mettre en pratique sa parole.

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