Israël Etat apartheid, usurpateur et criminel…?

Israël Etat apartheid, usurpateur et criminel…?
Faire connaître la vérité ou la rétablir lorsque nos médias n’en publient qu’une partie – de plus présentée de telle façon qu’Israël apparaisse comme un Etat apartheid, usurpateur et criminel – c’est le but que nous poursuivons, voulant donner au lecteur ce qu’il est en droit d’attendre d’un article d’information : probité et impartialité.

 
 
 

Nous avons choisi de publier quelques extraits de lettres ou d’interviews dont vous n’entendrez pas parler sur les chaînes de grande audience et que vous ne trouverez pas dans les grands titres de nos journaux, tant il devient difficile pour celui qui veut s’exprimer sur le sujet de trouver un site ou un éditeur assez courageux pour s’en charger. A l’inverse la preuve est faite malheureusement que beaucoup de drames ont suivi de fausses informations, lancées d’une manière irresponsable, par motif de haine gratuite et stupide, ou pire, soutenues par des programmes et manifestations « culturelles » ouvertement antisémites, tout cela pourtant dans un contexte de dialogue continu et tellement hypocrite sur les droits de l’homme, la tolérance et la liberté de conscience…

L’Etat d’Israël aujourd’hui n’est pas un Etat parfait, on y trouve hélas les mêmes tares que dans nos pays. Mais c’est une démocratie, la seule dans tout le Moyen-Orient, un pays où les journalistes peuvent exercer librement, sans crainte d’être arrêtés. Un Etat pourtant condamné par l’ONU infiniment plus que tous ses voisins !

On peut se demander quels moyens nos pays européens déploieraient s’ils étaient ouvertement menacés d’extermination, en danger sur toutes leurs frontières, et de plus confrontés aux multiples défis auxquels doit faire face le minuscule territoire d’Israël. Outre l’accueil et l’intégration en quelques décennies de flots d’immigrés aux cultures si différentes car venant du monde entier…, cela sur une terre désolée et abandonnée pendant des siècles, le jeune Etat d’Israël est en guerre défensive et lutte pour sa survie depuis sa naissance votée à l’ONU en 1947 (Résolution 181 – Voir articles « Israël rendu coupable de se protéger », « Droits bibliques et historiques d’Israël », « Le pays d’Israël », « Prophéties bibliques accomplies sous nos yeux »).

 
 
 

Israël apartheid…?

 

Un sondage qui interpelle

Des résultats étonnants d’un sondage mené auprès des arabes israéliens, à Haïfa, quartier arabe de Wadi Nisnas On sait bien que les sondages ne sont que des sondages et n’approchent que de loin une vérité objective mais tout de même. D’après le journal Israël Hayom, 73% des arabes israéliens disent ressentir un sentiment d’appartenance à l’Etat hébreu et 60% se disent même fiers d’être de nationalité israélienne. On sait ou on ne sait pas qu’Israël est en fait un pays multi-ethnique ou multi- religieux même s’il revendique fort son identité d’état Juif. Près de 20 % de la population est arabe et lorsqu’on se promène dans le pays, les panneaux comportent souvent les 3 écritures, hébraïque, arabe et latine.

Les arabes israéliens ont des députés, des institutions et sont majoritaires dans des villes israéliennes comme Nazareth ou Oum Al Fam. De nombreux arabes vivent à Haïfa la 3ème ville du pays ou dans la municipalité de Tel Aviv Yaffo ou encore à Jérusalem. Sur les plages de Tel Aviv les baigneurs de toutes origines se côtoient pacifiquement ou font parfois plage séparée. On savait que les druzes musulmans habitant les montagnes de Galilée ont eu d’emblée un sentiment d’appartenance à Israël au point qu’ils sont nombreux et à des postes élevés dans l’armée et la police mais ce sondage montre une impressionnante progression du sentiment d’appartenance à une nation israélienne chez les Arabes ayant cette nationalité. 82% des sondés déclarent n’avoir aucune envie de vivre dans un état palestinien, 14% voulant le contraire.

Par ailleurs une grande majorité des Arabes israéliens affirment avoir des amis Juifs et être disposés à envoyer leurs enfants à l’école avec des enfants Juifs. Avouez qu’on est bien loin des clichés en vogue dans l’hexagone et ailleurs, des idées reçues qui stigmatisent Israël comme si les Arabes y vivant seraient dépourvus de droit. Longtemps d’ailleurs les Arabes d’Israël ont voté massivement pour le parti travailliste c’est à dire le parti socialiste israélien de David Ben Gourion le fondateur de l’Etat avant de s’orienter vers des listes ethnicisées ou pour le parti communiste Rakah. Je veux dire un mot ici de la tentative avortée de visite d’un groupe d’élus du PC et insoumis qui avaient pour seul objectif d’aller rencontrer dans sa prison où il purge une peine de réclusion criminelle à perpétuité, Marwan Barghouti, cet homme reconnu coupable de nombreux meurtres de civils, et chef des brigades des martyrs de la mosquée Al Qsa, branche armée du fatah…

Quand donc les communistes et insoumis comprendront-ils qu’il n’y a pas un bon terrorisme tuant des civils en Israël, et un mauvais terrorisme en France…? La petite israélienne Odaya Assouline a été grièvement blessée à la tête le 23 mars 2011 à l’âge de 14 ans dans l’explosion d’une bombe à l’arrêt de bus où elle se tenait à Jérusalem. Elle est morte le mercredi 22 novembre 2017 à l’hôpital Hadassah après 6 ans de souffrance. Je suis persuadé qu’on peut éviter la mort de nombreuses petites Odaya […] pour peu que la coexistence et le shalom l’emportent mais aussi pour peu que les indéfectibles soutiens au terrorisme se taisent enfin. (lemonde.co – 24/11/17)

Raphaël NISAND – Président d’honneur de la LICRA Bas-Rhin Chroniqueur hebdomadaire sur Radio Judaïca Strasbourg


Le journaliste jordanien Youssef Alawnah témoigne sur les prisons israéliennes

« Les prisons israéliennes ressemblent à des instituts pédagogiques. La comparaison avec le monde arabe me fait honte ».

Dans une interview à la chaîne télévisée saoudienne 24 (le 12 juin 2018) le journaliste jordanien Youssef Alawnah a raconté avoir purgé 30 mois de détention dans une prison israélienne pour trafic d’explosifs, ajoutant que la prison ressemble à un institut éducatif, où les détenus ont l’occasion de se cultiver, de lire et d’étudier beaucoup de choses.

Alawnah a écrit pour la presse koweïtienne durant de nombreuses années et, selon les médias, il a été expulsé en 2016 après avoir critiqué l’ayatollah Al-Sistani, dirigeant chiite irakien. L’interview a été diffusée le 12 juin 2018. Extraits :

-Youssef A. : J’ai honte de « la comparaison » entre les prisons israéliennes et arabes. La bibliothèque d’une prison israélienne renferme de 30 000 à 40 000 livres.

– En arabe ?

-Youssef A. : Oui, évidemment. Ils ont tous les livres importants, des livres d’histoire, des livres contre Israël et contre le sionisme… Même le Mein Kampf d’Hitler s’y trouve. Nous avions l’occasion de nous cultiver, de lire et d’étudier beaucoup de choses en prison. La prison ressemblait à un institut éducatif. […] Regardez ce que les Arabes se sont infligés les uns aux autres. Si les juifs occupaient la Syrie ou l’Irak, auraient-ils fait tout cela ? Les juifs ont-ils tué autant de Syriens, de Palestiniens, d’Egyptiens, de Jordaniens, de Libanais, d’Irakiens et autres, que les milices de l’Iran en ont tués à Mossoul ou à Alep ? Non. […] Les prisonniers sunnites en Irak ont-ils des livres à lire ? Les prisonniers détenus dans les cachots du régime syrien… Il y a une prison en Syrie avec un cimetière au-dessus. Le cachot est sous terre, et entre ce cachot et la surface, il y a une couche de terre dans laquelle les gens sont enterrés. Lorsque les bourreaux creusent pour les enterrer, les gens au-dessous le savent. Vous pensez qu’ils ont des livres… ?


Des Arabes israéliens disent NON à la Palestine et sont fiers d'être israéliens

« Si la perspective de redessiner la frontière devient réelle selon le plan de Trump, les Arabes israéliens exerceront leur droit en tant que citoyens d’Israël de se retirer du Triangle afin de rester en Israël et non pas d’intégrer la Palestine ».

En effet, une écrasante majorité des résidents Arabes israéliens du Triangle préfèrent rester en Israël…Certains d’entre eux soulignent qu’Israël est leur maison, d’autres se concentrent sur les conditions de vie supérieures en Israël par rapport à celles de l’Autorité palestinienne, plus pauvre et autoritaire.

Par exemple, le maire musulman d’Umm el-Fahm, la plus grande ville à prédominance musulmane d’Israël : « la démocratie et la justice en Israël sont meilleures que la démocratie et la justice dans les pays arabes et islamiques » […] En février 2004, un sondage réalisé par un centre de recherche arabe a constaté que les répondants arabes préféraient, par un rapport de 10 pour 1, rester des citoyens israéliens. En décembre 2007, deux sondages ont convenu d’un ratio de 4,5 pour 1. Un sondage de juin 2008 a révélé que les Arabes israéliens préféraient Israël à tout autre pays du monde selon un rapport de 3,5 pour 1.

Les maires de trois villes mentionnées nommément dans le plan ont « claqué la porte » à l’idée d’être inclus dans une future Palestine, et des manifestations ont éclaté dans les villes arabes […] L’éminent journaliste Khaled Abu Toameh, qui vit dans une « colonie juive », se dit avec humour « un colon arabe ».

(alliancefr.com – Cl. Douillet – 5/02/20)


Témoignage de Noni Darwish, originaire d’Égypte, née musulmane

Noni Darwish a grandi à Gaza. Son père était commandant du renseignement égyptien dans toute la région encore sous le contrôle du Caire. Elle s’est mariée et a obtenu un diplôme de l’Université du Caire. Elle a décidé d’abandonner l’islam et s’est convertie au christianisme. Elle a quitté l’Egypte avec sa famille pour vivre aux Etats Unis. Elle est devenue une solide militante anti charia et a créé une organisation de personnes qui ont quitté l’islam. Elle raconte : “Mon frère en 1994-1995 a travaillé comme consul égyptien à Gaza. A l’âge de 43 ans il a eu un accident vasculaire cérébral et s’est effondré, inconscient. Tous les Egyptiens autour de lui hésitaient : « faut-il le transporter à l’hôpital du Caire ou à l’hôpital Hadassa en Israël…? » Fallait-il le transporter vers nos hôpitaux, chez nos médecins en qui nous avons confiance, ou fallait-il opter pour l’hôpital « des singes et des cochons et des ennemis d’Allah? » Tous sont tombés d’accord à l’unisson : « Si vous voulez qu’il vive emmenez-le à Hadassah ».

En temps de crise, les musulmans au fond d’eux font confiance aux Juifs. Ils savent qu’ils feront la juste chose. La question est : « Pourquoi les Juifs nous sauvent alors que nous voulons les tuer…? » (Coolamnews – 03/01/20)


Face à la stratégie et aux intentions du Hamas

Le Hamas fait partie de la confrérie des Frères musulmans. Son objectif est de détruire l’Etat d’Israël et de le remplacer par l’Etat Islamique de Palestine. C’est ce que dit sa charte fondatrice de 1988 et que réitère la mise à jour de 2017. Le Hamas ne fait pas partie de l’OLP qui a reconnu l’Etat d’Israël par l’Accord d’Oslo de 1993. Il continue de rejeter la déclaration Balfour inclue dans le Mandat sur la Palestine octroyée par la Société des Nations au Royaume Uni en 1922, ainsi que le plan de partage de la Palestine adopté par l’ONU (1947) […]

La stratégie du Hamas pour atteindre son objectif de destruction de l’Etat d’Israël a consisté à terroriser la population civile d’Israël, recourant à trois procédés essentiels : l’assassinat et l’enlèvement de civils et de militaires, les tirs de roquettes et de mortiers ciblant délibérément les villes et villages d’Israël, et des tunnels d’attaques pour déboucher à l’improviste au cœur d’agglomérations civiles et les liquider. Il ne s’agit plus d’accusations portées par Israël, mais de faits constatés, d’où l’inscription du Hamas dans la liste des organisations terroristes établie par les Etats Unis et par l’Union Européenne. Deux ans après avoir rendu son fameux rapport, le juge Goldstone a reconnu avoir été abusé et s’est rétracté : « si j’avais su alors ce que je sais aujourd’hui le rapport aurait été différent. Les soldats israéliens n’ont pas tiré délibérément sur des civils et les autorités israéliennes ont investi des moyens très substantiels pour enquêter sur ce qui posait problème. Les accusations de crime de guerre à l’endroit d’Israël étaient infondées. Par contre les roquettes tirées par le Hamas prenaient délibérément pour cibles des civils… Il a commis des crimes de guerre. » (Richard Goldstone, Reconsidering the Goldstone Report on Israel and War Crimes, Washington Post April, 1, 2011) Les accusations d’Israël que le Hamas utilisait des civils et des installations civiles (mosquées, hôpitaux, écoles et habitations) comme boucliers humains, ont été corroborées par les témoignages de civils de Gaza, de militants du Hamas et de fonctionnaires de l’UNRWA […]

Israël étant parvenu à neutraliser la plupart de ces actions, le Hamas a maintenant recours à un procédé particulièrement odieux. Il a incité financièrement et poussé sans scrupule la population sur laquelle il règne, à manifester en masse le long de la clôture de sécurité avec Israël. Le Hamas voudrait profiter de cette couverture pour détruire cette clôture, attaquer les forces israéliennes et que leur riposte entraîne des milliers de morts. Ce devait être le procédé infaillible pour flétrir Israël, émouvoir l’opinion internationale et obtenir son soutien. (Note relevée sur desinfos.com le 9/08/18 : « Quel plus beau message au monde qu’un enfant palestinien mort… » disait Arafat, avec un large sourire. Conseil reçu cinq sur cinq par tous les propagandistes anti-israéliens). Israël s’est efforcé de ne pas tomber dans ce piège. Selon Salah Bardawil, lui-même un officiel du Hamas, 50 des 62 « martyrs » étaient… du Hamas.

Et l’Autorité Palestinienne ? Le Premier ministre israélien a accusé les Palestiniens d’incitation à la haine contre Israël et les juifs… Il a notamment mis en cause les programmes d’éducation scolaire… Le dernier rapport de l’Institut IMPACT (Institute for Monitoring Peace and Cultural Tolerance) sur les manuels scolaires de l’Autorité palestinienne pour l’année scolaire 2016/2017 a montré une aggravation de la tendance à ne pas reconnaître Israël, à inciter à la haine contre lui et à dénier l’existence de lieux saints juifs. Il s’agit là d’une nette régression qui se rapproche des positions du Hamas.

(Source : Publié le 22/05/18 – crif.org – Y. Manor, politologue, ancien professeur de Sciences politiques à l’Université hébraïque de Jérusalem.)


 
 
 

Israël accusé d’être un Etat criminel !!?

 

Atrocités des dirigeants palestiniens envers leur propre peuple

-L’Autorité Palestinienne et le Hamas procèdent régulièrement à des arrestations arbitraires et à la torture systématique de dissidents présumés ou d’opposants politiques. Le rapport de Human Rights Watch de 149 pages, basé sur des entretiens avec 147 témoins, détaille une méthode courante de torture particulièrement cruelle, connue sous le nom de shabeh, qui cause détresse et traumatisme aux détenus, tout en laissant peu ou pas de traces sur le corps […] La fréquence de ces brutalités indique que la torture est une politique gouvernementale à la fois de l’A.P. et du Hamas […] « Ces pratiques constituent une violation des principaux traités relatifs aux droits de l’homme auxquels la Palestine a récemment adhéré et pourraient constituer un crime contre l’humanité passible de poursuites devant la Cour Pénale Internationale » a déclaré le HRW. (23/10/18 – infos.israel.news)

Quand le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza par la force en 2007, il a exécuté sans procès et en pleine rue, ou précipité depuis les toits des habitations, les mains liées, des dizaines de Palestiniens dont une majorité de jeunes, accusés de collaboration.

-La société palestinienne est imprégnée par une culture de glorification de la mort. Un élément central est l’idée que mourir pour détruire Israël n’est pas seulement noble, mais que c’est l’expression de la volonté d’Allah. Cette culture de glorification de la mort se manifeste de bien des façons. L’une d’entre elles se trouve au cœur de la charte du Hamas. Un de ses article dit que le Hamas cherche à instaurer la promesse d’Allah quel que soit le temps que cela prendra : « Le Prophète, que la prière et la paix soient sur lui, a dit : La fin des temps n’adviendra pas jusqu’à ce que les Musulmans combattent les Juifs (et les tuent) ; jusqu’à ce que les Juifs se cachent derrière les rochers et les arbres. Ils crieront : Ô Musulman ! Il y a un Juif qui se cache derrière moi, viens et tue-le ! »

(Source : jforum – 26/07/20 – Par le Dr. Manfred Gerstenfeld a présidé pendant 12 ans le Conseil d’Administration du Centre des Affaires Publiques de Jérusalem (2000-2012). Il a publié plus de 20 ouvrages dont plusieurs traitent d’anti-israélisme et d’antisémitisme.)

-Maltraitance des enfants palestiniens : l’Unicef et l’ONU ferment les yeux alors que des garçons palestiniens sont élevés pour être des « munitions ». Ironiquement, la Cour Pénale Internationale a récemment annoncé qu’elle envisageait d’enquêter sur Israël pour de soi-disant « crimes de guerre », tandis que les vrais criminels – les dirigeants de l’Autorité palestinienne – abusent des enfants, les élevant à tuer et à être tués sous le nez de nombreuses organisations internationales. Ces mêmes organisations qui se disent préoccupées par le bien-être des enfants. Les exemples sont légions (Coolamnews – 7 janvier 2020 – Extrait).


 
 

« La société palestinienne est imprégnée par une culture qui glorifie la mort et le meurtre. Ce n’est pas seulement vrai, concernant le Hamas, qui fonde son désir d’assassiner les Juifs sur ce qu’il appelle la volonté divine d’Allah. C’est également le cas pour l’Autorité Palestinienne qui récompense les assassins terroristes. Si des terroristes meurent dans le cadre de leur action criminelle, leur récompense financière mensuelle va directement à leur famille. Il n’y a pas que les cercles dirigeants palestiniens qui glorifient la mort. La plupart des individus s’associent à eux, à commencer par les mères de ceux morts en action terroriste […] » (Extrait d’un article très révélateur « Ces Occidentaux qui ferment sciemment les yeux sur la glorification palestinienne du meurtre antijuif » – Par Manfred Gerstenfeld – jforum – 2/08/20)

 
 

Les palestiniens de Syrie - Conflits entre Arabes

Au Yemen on compte plus de 10 000 morts depuis 2015 ces trois dernières années – des milliers de civils tués, blessés, amputés. Un conflit qui a provoqué la pire crise humanitaire du monde, dans une indifférence générale ! Un exemple : le 10/08/18 un bus d’enfants a été attaqué : au moins 29 tués de moins de 15 ans, et 48 blessés dont 30 enfants (La Croix avec AFP – 08/18). Combien de morts et de mutilés depuis…?

Parmi les Syriens tués il y a de nombreux Palestiniens ! Mais ceux-ci ne semblent pas intéressants pour les médias occidentaux. « Savons-nous que, sans parler des milliers de tués lors des bombardements, le Yarmouk palestinien est devenu un vrai cimetière, que des centaines de Palestiniens sont morts torturés dans les geôles de Bachar el Assad ? Selon les rapports, les autorités syriennes retiennent les corps de plus de 456 Palestiniens morts sous la torture en prison. Personne ne sait exactement où ces corps sont détenus, ni pourquoi les autorités syriennes refusent de les remettre à leurs familles… » (Shalom Israël – le 12 octobre 2018)

Un Arabe musulman ose le dire : « Le monde arabe a dilapidé des centaines de milliards de dollars et sacrifié des dizaines de milliers de vies innocentes à cause du terrorisme islamique. Les atrocités commises par des fondamentalistes musulmans contre leur propre peuple sont bien pires que toutes les guerres israélo-arabes. En Syrie par exemple, nul ne peut concevoir les atrocités commises car elles dépassent l’entendement et tout ce que l’on pourrait imaginer (397 000 morts et 30 000 disparus). Toute une génération de jeunes Syriens et Syriennes est aujourd’hui perdue, sans éducation, sans avenir et sans pays.

-Et les Libyens ne sont-ils pas ceux qui détruisent leur propre pays depuis 2011 ? Et tous ces enfants qui meurent de faim au Yémen alors que leur terre est une des plus fertiles du monde? Et ces cerveaux des pays du Maghreb qui quittent leurs pays vers l’Europe et l’Amérique du nord… sans compter les non diplômés qui s’aventurent en pleine mer pour fuir la misère ? […]

Tous ceux qui ont utilisé le conflit israélo-arabe pour occulter les vrais ennemis, sont en train de perdre le prétexte de la lutte contre l’ennemi sioniste . Les révoltes arabes ont prouvé que les Palestiniens en Israël sont plus heureux et dans une meilleure situation que leurs frères dans les pays arabes… »

(Ftouh Souhail est musulman, avocat au barreau de Tunis. Pour Europe Israël – Extrait du 28/11/17).

-Les souffrances des Palestiniennes de Syrie ne perturbent pas outre mesure les dirigeants palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza. Leurs querelles internes et les incitations à la haine contre Israël et les États-Unis les occupent bien trop. Ces femmes violées et torturées dans les prisons syriennes, sont aussi les victimes de dirigeants palestiniens indifférents, uniquement préoccupés de leurs comptes en banque et de leurs fonctions officielles. Pas un seul responsable du Fatah ou du Hamas (On pourrait se demander ce qu’il en est de l’ONU et des groupes de défense des droits de l’homme occidentaux…), aucun ne s’est penché sur le sort des Palestiniennes de Syrie. Pourquoi perdraient-ils leur temps, trop occupés qu’ils sont à se dénigrer l’un l’autre tout en dressant leur peuple contre Israël et les Etats-Unis… (Extrait – Bassam Tawil -27 /03/ 2019 – Gatestone)


 
 

Le chef du Hamas, Yahya Sinwar, a déclaré : « De nous, ici à Gaza, Israël n’aura jamais rien d’autre que des armes, le feu, le martyre, la mort et la tuerie. » (MEMRI – 25/11/18)

Benyamin Netanyahu : « Alors que l’ennemi sanctifie la mort, nous sanctifions la vie » (Juillet 2014 – Opération militaire contre le Hamas – timesofisrael).

C’est sans commentaire.

 
 

Sait-on qu'Israël secourt Gaza dans la guerre entre Arabes ?

L’Etat islamique ne soutient pas les revendications palestiniennes d’obtenir un État souverain englobant Jérusalem-Est, la Judée Samarie et Gaza. Son but est de faire flotter son drapeau noir et d’imposer la forme rigoureuse de l’islam sur toute la région.

Il semble que la phase actuelle pour eux soit de tuer les « barbares palestiniens ».

Entre-temps, des milliers de Palestiniens ont manifesté dans les rues de Gaza contre le Hamas et contre le Fatah de Mahmoud Abbas. Privés d’une grande partie de leur électricité depuis des mois, les habitants sont otages du bras de fer entre les deux factions rivales […] Un exemple : cette semaine, comme chaque semaine de l’année, Israël a livré 11 247 tonnes d’équipements et de biens de consommation à Gaza. Israël a laissé entrer depuis Gaza 247 tonnes de produits et biens de consommations, 444 personnes ont été autorisées à franchir la frontière depuis et vers Gaza, 100 personnes appartenant à des organisations humanitaires ont été autorisées à entrer à Gaza, 72 826 résidents arabes de Judée Samarie ont été autorisés à entrer en Israël, 7861 Arabes palestiniens sont entrés en Israël pour des raisons humanitaires, 52 981 travailleurs arabes sont allés travailler en Israël depuis la Judée Samarie.

Aucun Israélien n’a été autorisé par les Arabes palestiniens à se rendre à Ramallah.

Vous êtes sans doute étonné de ne lire nulle part dans les grands médias que l’Etat islamique menace le Hamas. La raison est que les médias sont pro-palestiniens, mais qu’ils ne dénoncent jamais ISIS, et qu’ils sont dans l’embarras : ils ne savent pas qui soutenir et qui dénoncer, et préfèrent se tenir à l’écart d’un sujet qui détruit intrinsèquement tous les mensonges et fake news qu’ils diffusent impunément sur Gaza, sur le Hamas, et sur Israël.

(lemonde.co – Extraits – 6/01/18 par Christian Larnet)


Ce que pensent les Arabes des Palestiniens

(Gatestone Institut – Khaled Abu Toameh)

Ces derniers mois, les critiques à l’encontre des Palestiniens ont été en s’intensifiant, tant dans les médias arabes traditionnels que sur les réseaux sociaux, au point de prendre parfois une tournure franchement hostile. Ecrivains et journalistes arabes ont accusé les Palestiniens d’avoir laissé passer un nombre incalculable d’occasions de faire la paix…

De plus en plus d’Arabes affirment haut et fort qu’il serait temps que les Palestiniens défendent leurs intérêts et réfléchissent à l’avenir de leurs enfants, et que la question palestinienne et le conflit israélo-arabe ne sont plus le principal problème du Moyen Orient. Le message que les Arabes font aujourd’hui passer aux Palestiniens est le suivant : « Nous voulons avancer ; mais si vous préférez aller à reculons, libre à vous ! »

Les Palestiniens jouissent de la triste réputation de trahir leurs frères arabes, et même de les poignarder dans le dos. Ils ont ainsi soutenu l’invasion du Koweït par Saddam Hussein en 1990, alors que cet État du Golfe et ses voisins leur attribuaient chaque année des dizaines de millions de dollars d’aide. « La Jordanie les a accueillis et il y a eu Septembre Noir ; le Liban les a accueillis et il y a eu une guerre civile ; le Koweït les a accueillis et ils se sont transformés en partisans de Saddam Hussein. Les voilà qui utilisent maintenant leurs tribunes pour nous maudire. » (Mohammed al-Shaikh, écrivain saoudien, RT Arabic, 13 août 2019)

-Les Egyptiens ciblent volontiers le groupe terroriste Hamas qui contrôle la bande de Gaza – une enclave côtière dotée d’une frontière avec l’Egypte. Les critiques égyptiennes, qui émanent généralement de personnalités proches du président égyptien Abdel Fattah el-Sisi, considèrent le Hamas (une branche des Frères Musulmans, organisation interdite en Égypte), comme une menace pour la sécurité et la stabilité nationales de l’Égypte.

-Lamis Jaber, écrivain égyptien, a exhorté le gouvernement à expulser tous les Palestiniens et à confisquer leurs biens. Elle a également appelé à l’emprisonnement de tous les sympathisants des Palestiniens. « Nous aidons la bande de Gaza et, en retour, ils tuent nos enfants… » (Jaber a rappelé que, pendant que les dirigeants du Hamas se prélassent dans des « hôtels sept étoiles » de Turquie et du Qatar, les patients palestiniens sont soignés gratuitement dans les hôpitaux égyptiens. Jaber n’est qu’une personnalité parmi d’autres à avoir mené campagne contre les Palestiniens ces dernières années, mais son attitude est le reflet de la lassitude des Arabes face à « l’ingratitude » et à « l’arrogance » des Palestiniens.)

Les relations que les Palestiniens entretiennent avec l’Iran mécontentent plus d’un Saoudien. Le Hamas et le Jihad islamique, les deux groupes terroristes qui contrôlent la bande de Gaza, reçoivent une aide financière et militaire de l’Iran et ont le soutien politique de la Turquie. Or, les Saoudiens et les autres États du Golfe considèrent l’Iran comme une menace infiniment plus grave pour leur stabilité qu’Israël. Un ennemi commun, l’Iran, a rapproché progressivement les pays du Golfe d’Israël.

-Non moins étonnant, un écrivain saoudien, Turki al-Hamad, a osé ce que nombre de dirigeants occidentaux ne font pas : condamner le Hamas et les autres milices de Gaza pour avoir tiré des roquettes sur Israël. Al-Hamad a dénoncé les Palestiniens qui acceptent d’être les marionnettes de la Turquie et de l’Iran : « les Palestiniens ont choisi de s’aligner sur deux pays, l’Iran et la Turquie, qui soutiennent les Frères musulmans et d’autres groupes extrémistes tels que le Hamas, le Djihad islamique et le Hezbollah ».

-Ahmad al-Jaralah, l’un des principaux rédacteurs en chef de la presse koweitienne, s’est montré sans doute le plus direct : « La cause palestinienne n’est plus une cause arabe. Nous avons beau financer les Palestiniens, ils nous maudissent et se conduisent mal. Les Arabes et les musulmans n’applaudissent plus les Palestiniens. Il faut cesser d’avoir honte d’établir des relations avec Israël. » (arabi21.com, le 1er juillet 2019)

(Source : par Khaled Abu Toameh, journaliste primé, basé à Jérusalem – 11 septembre 2019 – Gatestone Institut- Extraits du texte original: Why Arabs Hate Palestinians)


 
 
 

Israël usurpateur ?

 

Un imam : Je crois que le peuple Juif a le droit d'exister et d'avoir un pays

Mohamad Tawhidi est australien, d’origine iranienne. Il est la coqueluche des médias en langue anglaise. Pour les Français il est plutôt peste ou choléra, donc absent des médias depuis juillet 2018 . Peur de la contagion…? Est-ce parce qu’il tient des propos violents que le Padamalgam français ne lui donne aucun écho ?

Non, au contraire : Mohamad Tawhidi est tolérant comme un rabbin, consensuel comme un jésuite, œcuménique comme un pasteur, et drôle comme un chroniqueur décomplexé… Mauvais musulman des islamistes, bon musulman des occidentaux.

« Nos dirigeants musulmans ont créé une propagande contre le peuple Juif pour des raisons politiques, et l’antisémitisme ambiant s’en est emparé comme s’il s’agissait de faits réels. Nous n’avons pas de sites sacrés islamiques à Jérusalem. Nous avons des sites vénérés par les musulmans mais ils ne sont pas des sites strictement islamiques. Cela va me causer des ennuis – je ne l’ai encore jamais dit – mais la Palestine est une terre juive. Allons ! Tout le monde le sait ! Jésus est venu à Jérusalem. Il est allé rejoindre les Israélites qui s’y trouvaient, avant les musulmans. C’est une terre juive. Je ne peux pas nier le fait que nos califes musulmans ont envahi la région et conquis leur terre. Je crois que le peuple Juif a le droit d’exister et d’avoir un pays ».


 
 

« Si Tu parles Tu meurs. Si Tu te tais Tu meurs. Alors Dis et Meurs a dit le Poète » (Tahar Djaout – Tué pour avoir dénoncé ce qu’il fallait taire.)

 
 

Témoignages d'un dignitaire musulman

Un théologien musulman, M. Ziedan, spécialiste en études arabes et islamiques, a expliqué qu’il n’y a effectivement pas de lien entre Jérusalem et l’islam antique. Quand l’islam a été fondé au 7ème siècle, Jérusalem était une ville sainte pour les Juifs. La mosquée d’Omar ne fut construite que 74 ans après la mort du prophète, ceci dans le but de nuire à la centralité de la Mecque dans l’islam.

« Al-Aksa n’est pas nôtre, les musulmans ont délibérément et faussement transformé une lutte politique entre Israël et les Arabes en une lutte religieuse. L’aspect religieux du conflit est un non-sens… La seule raison pour laquelle les musulmans insistent sur le caractère sacré de Jérusalem est tout simplement politique. »

(Coolamnews – 6/12/20)

Les critiques ont fusé; mais des preuves de l’histoire juive à Jérusalem ont été découvertes, datant de nombreux siècles avant la fondation de l’islam

Fahd al-Shammari, un journaliste saoudien, a osé dire qu’une mosquée en Ouganda est plus sainte qu’Al-Aqsa, qui est un lieu de prière juif ! (Khaled Abu Toameh, journaliste primé, basé à Jérusalem – 11 septembre 2019 – Gatestone Institut)


 
 

« Je me rappelle une remarque que m’avait faite un petit élève musulman de 6ème à la fin d’un de mes cours de culture religieuse. Il s’y montrait toujours très intéressé et m’avait déclaré un jour : « Nous les musulmans, nous venons en 3ème, nous sommes les petits frères des Juifs et des chrétiens, et c’est important de savoir ce que croient nos grands frères ». J’avais trouvé la réflexion de cet enfant admirable, comme l’était certainement l’éducation que lui donnaient ses parents. D’autant plus que nous savons combien aujourd’hui l’Islam a du mal à reconnaître sa dette envers les deux monothéismes qui l’ont précédé. »

Jacqueline Cuche, Présidente de l’AJCF

 
 

1951: le temps où Le Monde était un journal sérieux et objectif

Le problème des réfugiés de Palestine – Extraits.

Là où Le Monde explique qu’Israël n’a pas chassé les Palestiniens, n’a pas volé leurs terres, et n’a pas colonisé la Palestine. L’article date du 21 avril 1951, soit avant que la machine à ré-écrire l’histoire ne soit activée. Le récit fidèle que le Monde publiait alors est bien différent de ce qu’il écrit aujourd’hui. Les journalistes du quotidien du soir vont en broyer du noir. En substance, ce que publie Le Monde en 1951 détruit ce que publie Le Monde et le reste de la presse depuis 40 ans. L’article, rédigé par le journaliste de gauche Tibor Mende – à une époque disparue où les journalistes faisaient leur métier en tenant la déontologie en très haute estime – fait voler en éclat de nombreuses inexactitudes historiques à charge contre Israël. A commencer par le crime premier, impardonnable, selon lequel l’Etat juif a colonisé et chassé les Arabes de Palestine. Grincez des dents : la source est impeccable, indiscutable, insoupçonnable de parti-pris sioniste.

« La Jordanie est formée de montagnes arides et de déserts. Des routes en lacet gravissent les collines escarpées et rocailleuses, et, à l’exception de quelques Bédouins nomades et de quelques villageois montés sur leurs mules, seules les jeeps de la Légion arabe sillonnent la campagne. En descendant au-dessous du niveau de la mer Morte on arrive à une vaste étendue sablonneuse qui précède Jéricho, et où plus de vingt mille réfugiés, entassés sous des tentes, sont abandonnés sur le sable brûlant. Ils sont là depuis plus de deux ans. Sans occupation utile, sans espoir pour l’avenir, ils font la queue trois fois par jour pour la soupe ou pour leurs rations; ils discutent autour des tentes et écoutent les tirades provocantes des vieux moukhtars de village ou des agitateurs professionnels. Déambulant, sans but, entourés de ce paysage inhospitalier, et nourris de la propagande incessante des notables du camp, leur nervosité croît de jour en jour, jusqu’au moment où leur amertume trouve un exutoire dans des violences dangereuses. A Naplouse, parmi les oliveraies de Samarie, autour d’Amman, dans les grottes de Bethléem, dans l’ombre de la mosquée d’Omar à Jérusalem, des centaines de milliers de réfugiés attendent, dans des campements infects et sous des tentes en lambeaux, le jour où, dans le sillage des armées vengeresses de la Ligue arabe, ils retourneront chez eux.

C’est ce qu’on leur fait croire dans tous les camps, et partout la tension monte à mesure que les jours passent sans apporter de changement à leur existence sans but. Il y a quelques jours un fonctionnaire de district a été assassiné par des réfugiés surexcités. Pas loin d’ici, dans un autre camp, les magasins d’approvisionnement ont été mis au pillage par une foule furieuse, et il circule de mauvaises rumeurs d’armes cachées dans les camps, de violences et d’agitation croissante.

Où qu’on aille dans ce pays, c’est partout la même histoire. Les réfugiés groupés dans les villes et les villages connaissent souvent des conditions encore pires que ceux des camps, qui reçoivent du moins quelques soins médicaux et hygiéniques.

Pour comprendre les origines de ce problème terrifiant il est nécessaire de se reporter à l’époque de la lutte, en 1948. On peut poser mille fois la question de savoir pourquoi ces gens ont quitté leurs foyers de Palestine, on obtiendra mille réponses différentes.

Certains ne voulaient pas vivre dans un État juif; d’autres ont fui la bataille et, une fois celle-ci terminée, n’ont jamais trouvé l’occasion de rentrer chez eux. Beaucoup plus nombreux sont ceux qui sont partis parce qu’on leur avait dit que c’était pour quelques jours, quelques semaines au plus, et qu’ils reviendraient avec les armées arabes triomphantes; ils travaillaient comme ouvriers agricoles chez des propriétaires arabes, et n’avaient fait qu’obéir, comme toujours, aux ordres de leurs supérieurs. Lorsque le flot des réfugiés eut franchi la ligne qui devait devenir la frontière israélienne, les États arabes se trouvèrent débordés, et, avec la coopération d’organisations bénévoles, les Nations Unies durent se mettre de la partie. En 1950, l’Office de secours et d’aide des réfugiés de Palestine (UNRWA), ayant à sa tête un Canadien, le général Kennedy, assisté du représentant de la Grande-Bretagne, Sir Henry Knight, prit l’affaire en main. La Jordanie à elle seule avait plus de 450 000 réfugiés, le Liban 120 000, et la Syrie 80 000. Dans le « couloir de Gaza » – bande de terre stérile de 40 kilomètres de long sur 6 kilomètres de large, attenante à l’Égypte – deux cent cinquante mille personnes sont entassées dans l’un des camps les plus sinistres que notre monde, pourtant si tourmenté, ait jamais connus […]

Pendant ce temps un certain nombre de choses se sont éclaircies :

-Menacé chaque jour par la presse arabe d’un « second round » de la guerre, Israël ne tient pas, cela se comprend, à laisser rentrer un grand nombre d’Arabes qui pourraient former une cinquième colonne en puissance dans un État dont les Arabes se refusent à reconnaître les frontières.

-En second lieu, malgré leurs déclarations charitables, les États arabes n’ont pas bougé le petit doigt pour permettre aux réfugiés de s’établir chez eux.

-Troisièmement, l’UNRWA s’est montré incapable de faire quoi que ce soit d’effectif pour l’intégration de ces malheureux dans un système nouveau et définitif […]

A l’heure actuelle tout le monde est d’accord pour reconnaître que la réinstallation des réfugiés est la seule solution. Les Nations unies ont proposé à cet effet une résolution; le même principe a été accepté à la Chambre des communes. Le roi Abdallah a proclamé que la Jordanie était prête à accueillir les réfugiés comme citoyens permanents. L’Ouest du royaume comporte quantité de terres cultivables qui demandent des bras, et tous les pays arabes ont une population nettement insuffisante. Et pourtant, s’il est un mot qu’on ne prononce actuellement en Moyen-Orient qu’à voix basse et avec terreur, c’est bien celui « d’intégration ». Aucun officiel n’ose s’en faire le champion; nul politicien ne la soutiendrait, et, apparemment, nulle grande puissance n’a le courage de la reconnaître pour l’un de ses buts.

L’un des jeunes bureaucrates grassement payés que l’UNRWA entretient à Beyrouth – un de ces fonctionnaires internationaux dont l’idéalisme s’accroche obstinément à des illusions- me racontait qu’il y a quelques mois, il avait organisé dans un des camps de réfugiés la culture des légumes autour des tentes. Occuper ces gens tout en ajoutant à leurs maigres rations quelques légumes frais lui avait semblé une excellente idée. Quelques semaines plus tard arrivait du quartier général une sévère réprimande: « Arrêtez immédiatement opération carré de légumes… » La raison? demandai-je, désireux d’obtenir quelques éclaircissements. « Cela sentait l’intégration… » Il haussa les épaules.

Ce tout petit exemple, qui n’a rien d’exceptionnel, vient à l’appui de la thèse largement répandue selon laquelle les Nations unies dépenseraient de grosses sommes d’argent pour créer un problème des réfugiés plutôt que pour le résoudre.

Un alibi pour la Ligue arabe.

Où est l’explication? Qui est responsable de cette curieuse impasse? Richard Crossrrian, député travailliste, qui se trouvait ici il y a quelques jours, a essayé de donner une réponse à ces questions au cours du débat du 15 mars à la Chambre des Communes. « Tant que nous compterons sur l’ONU pour faire quelque chose de sérieux pour l’établissement des réfugiés, nous ne ferons que nous leurrer, car l’ONU est une organisation politique, a-t-il déclaré. II y a la Ligue arabe et toute la politique de la Ligue arabe…! La Ligue arabe a besoin du problème des réfugiés pour maintenir la cohésion contre Israël… L’établissement des réfugiés la priverait de son sujet de plainte le plus important. En second lieu, une paix entre la Jordanie et Israël serait des plus embarrassantes, du point de vue de la Ligue arabe, en levant l’embargo sur Israël… Telle est, me semble-t-il, l’impasse à laquelle nous nous trouvons acculés…. »

Loin de Westminster, à quelques kilomètres d’ici, un Arabe, personnage de l’un des camps, me disait la même chose en d’autres termes « Si j’avais eu les millions que l’ONU distribue ici, il y a longtemps que le problème serait résolu. Ce pays est immense, il ne manque pas de terres… si seulement les pachas voulaient permettre aux réfugiés de s’y installer… » Et il fit un geste large de ses deux bras : « Regardez ce qu’ils font de l’autre côté… Le problème qui se pose à eux est encore plus vaste, et ils arrivent à le résoudre… »

Il désignait du doigt, par-delà les collines, la frontière israélienne […]


 
 
 

« L’obscurité couvre la terre, la nuit enveloppe les peuples. Mais sur toi, Jérusalem […] En ce temps là, j’enlèverai la honte qui pèse sur vous. Voici le moment où je vais punir tous ceux qui vous ont opprimés; car ce sera le temps où je vous rassemblerai. Je ferai de vous un sujet de renom parmi tous les peuples de la terre, quand je ramènerai vos captifs sous vos yeux. » (La Bible – Prophète Esaïe 60:3 et Sophonie 3:18-20)

 

Les fils de ceux qui t’humiliaient t’appelleront « Ville du Seigneur, Sion du Dieu Saint d’Israël ! » Tu étais abandonnée, haïe et sans aucun passant, mais au lieu de cela Moi le Seigneur ton Dieu, je ferai de toi un sujet de joie de siècle en siècle… » (La Bible – Prophète Esaïe 60: 14, 15)

 

« Désirez par dessus tout la vérité et la paix ! Voici ce que déclare le Seigneur de l’univers : de nombreux peuples et de puissantes nations viendront à Jérusalem pour rechercher ma présence et m’implorer par leurs prières […] Je le déclare : dix étrangers, parlant chacun une langue différente, saisiront un Juif par le pan de son manteau et lui diront : nous voulons aller avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous ! » (Prophète Zacharie 8:19-23)


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