L’homme aux cheveux blancs de la rue Georges

L’homme aux cheveux blancs de la rue Georges
Témoignage : « L’homme aux cheveux blancs de la rue Georges. »

 
 

bigquote Un jour, un homme originaire de Londres longeait la rue Georges à Sydney, en Australie, lorsqu’un homme aux cheveux blancs l’aborda et lui remit un traité en lui demandant : « Si aujourd’hui même vous deviez mourir, iriez-vous au ciel ? »

« Ces paroles m’ont pris totalement au dépourvu, dit l’homme, jamais encore on ne m’avait posé pareille question. Tout au long de mon voyage de retour à Londres, j’ai réfléchi à ce que cet homme m’avait dit. Je racontais cet incident à un ami, qui me conduisit au Christ. »

 

Cet homme devint prédicateur de l’Évangile. Bien des années plus tard, à l’occasion d’un congrès en Australie, il interrogea une femme sur sa relation avec Christ. Elle lui répondit : « j’avais habité à Sydney et, il y a quelques mois, j’y suis retournée. Alors que je faisais des courses dans la rue Georges, un homme aux cheveux blancs m’aborda, me remit un traité en me demandant : « Si aujourd’hui même vous deviez mourir, iriez-vous au ciel ? » J’étais tellement surprise que je me rendis dans une église toute proche et j’eus un entretien avec un homme qui me conduisit à Christ. »

Le prédicateur de Londres, lui, ne fut pas surpris : il avait fait la même expérience. Le congrès terminé, il devait encore prêcher dans la ville de Perth. Après la prédication, il fut invité à prendre le repas chez un des responsables de l’église. Au cours de la conversation, il demanda à son hôte comment il était devenu croyant. « J’ai grandi dans notre église ici, répondit celui-ci, mais je ne m’étais encore jamais décidé à suivre le Christ. Il y a trois ans, au cours d’un voyage d’affaires à Sydney, j’ai rencontré un homme aux cheveux blanc qui me remit un traité dans la rue Georges en me disant: « Si aujourd’hui même vous deviez mourir, iriez-vous au ciel ? » Je lui répondis que j’étais responsable d’église, mais cela ne lui fit pas la moindre impression. De retour à Perth, j’ai rapporté les paroles de cet homme à mon pasteur. Il m’invita à confier ma vie à Christ, ajoutant qu’il y avait longtemps qu’il se faisait du souci à propos de ma relation avec le Sauveur. »

Peu après, le prédicateur londonien retourna chez lui et prit la parole à le convention de sanctification de Keswick, dans la Région des Lacs. Il y fit mention des témoignages qu’il avait entendus, à propos de l’homme aux cheveux blancs dans la rue Georges de Sydney. A la fin de cette rencontre, trois pasteurs d’un certain âge vinrent le trouver et lui racontèrent ceci : « Voici plus de 25 ans que nous nous sommes convertis, suite au témoignage de cet homme aux cheveux blancs de la rue Georges de Sydney ! »

 

Après la convention de Keswick le pasteur prit l’avion pour Atlanta, en Georgie (U S A ), pour prendre la parole au cours d’un congrès spécial pour responsables d’églises. Au cours d’un repas avec l’organisateur, le prédicateur londonien lui demanda comment il en était venu à croire au Seigneur Jésus-Christ.

« Ce fut un véritable miracle, lui répondit l’aumônier. J’étais marin sur un bateau sr le Pacifique. Nous avons fait escale dans le port de Sydney et, comme d’habitude, nous sommes descendus à terre pour nous ennivrer. Mais nous avions pris le mauvais bus, et celui-ci nous amena jusqu’au terminus de la rue Georges. Quand je suis descendu, un homme aux cheveux blancs est venu à ma rencontre, un traité à la main, et m’a apostrophé : « marin, si aujourd’hui même vous deviez mourir, iriez-vous au ciel ? » Je fus saisi d’une profonde crainte de Dieu. Rentré sur le bateau, j’ai demandé à l’aumônier comment être sauvé. Il m’a conduit à Christ, et maintenant je suis moi-même aumônier général, responsable de mille aumôniers qui ont tous le désir de conduire des personnes à leur Sauveur. »

Six mois plus tard, le prédicateur de Londres fit un voyage en Inde du Nord-Est pour participer à un congrès rassemblant 5000 missionnaires indiens. Vers la fin du congrès, il fut invité à dîner chez un hindou converti. Au cours du repas il demanda à l’ex hindou : « Comment vous, un hindou, en-êtes-vous venu  croire au Christ ? » Il répondit : « en ma qualité de diplomate indien, j’ai parcouru le monde entier. A cours d’un séjour à Sydney, j’ai encore fait quelques achats pour apporter des cadeaux à ma famille. Je longeais la rue Georges lorsqu’un homme aux cheveux blancs vint à ma rencontre et m’offrit un traité évangélique en me demandant : « Si aujourd’hui même vous deviez mourir, iriez-vous au ciel ? » Je l’ai remercié pour le feuillet, mis ses paroles sont restées gravées dans mon esprit. De retour en Inde, j’ai interrogé un prêtre qui ne put m’aider, mais me dit : « allez donc voir le missionnaire de la ville, il saura satisfaire votre curiosité ! » J’ai suivi son conseil et ce missionnaire m’a conduit à Christ. Et maintenant, j’ai le privilège d’être à mon tour responsable de missionnaires semblables, et nous conduisons des milliers de personnes à Christ. »

 

 

Huit mois plus tard, le prédicateur de Londres eut l’occasion de revenir à Sydney pour prêcher. Il demanda à un responsable de l’église s’il avait entendu parler d’un homme aux cheveux blancs dans la rue Georges. « Oui, répondit celui-ci, il s’appelle Genor. Mais il n’y est plus maintenant, il est trop faible. » Le prédicateur exprima le souhait de rencontrer ce monsieur Genor et ils se rendirent à son domicile. Un vieil homme souhaita la bienvenue à ses visiteurs et leur servit le thé. Le prédicateur de Londres raconta alors sa propre conversion et celle de tous les gens qui avaient été abordés entre temps et qui avaient trouvé le salut suite au témoignage de l’homme aux cheveux blancs de la rue Georges.

Le vieil homme l’écouta, tout bouleversé, et des larmes coulèrent sur ses joues. Puis il raconta son histoire : « J’étais marin sur un navire de guerre australien. Au cours d’un engagement dangereux un de mes compagnons, un chrétien que j’avais souvent méprisé, me secourut et me conduisit à Christ. Mon existence en fut totalement transformée. J’en étais si reconnaissant que j’ai promis à Jésus de parler de Lui tous les jours à dix personnes. C’est ce que j’ai fait pendant ces quarante dernières années. Pour cela la rue Georges était l’endroit idéal parce-que beaucoup de gens y viennent et un grand nombre de personnes a accepté les traités. Mais jamais, tout au long de ces quarante ans de mon service, je n’avais une seule fois entendu que quelqu’un ait trouvé Jésus. Pas une seule fois, jusqu’à ce jour ! »

 

Monsieur Genor est décédé à peine quelques semaines après avoir reçu cet encouragement. Pouvons-nous imaginer la récompense que ce fidèle ouvrier recevra de son Seigneur au ciel ? Seuls, quelques chrétiens le connaissaient à Sydney, mais il était très célèbre au ciel. Pensez aux paroles de bienvenue que ce serviteur du Seigneur a entendues à son arrivée au ciel : « très bien, tu es un bon serviteur en qui l’on peut avoir confiance. Tu t’es montré fidèle en peu de choses, c’est pourquoi Je t’en confierai de plus grandes. Viens partager le joie de ton Maître ! » (Matthieu 25 – 23 )  bigquote2

(sources diverses : La Bonne Semence, Centerblog.net…)


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  1. Ouah, après avoir lu ce témoignage je suis tombé sur ma face et j’ai demandé pardon au Seigneur. Dieu ne nous demande pas grand-chose, cette homme a fait peu de choses, a utilisée peu de force pour accomplir cette oeuvre, mais Dieu était avec lui et son Esprit a touché ceux à qui cet homme a parlé. Là, vraiment, on se sent tout petit devant la gloire de Dieu car il fait de grandes choses avec de très petites. Cette histoire m’a inspiré et en inspirera d’autres j’en suis certain. Que Dieu nous donne d’être de bons ouvriers nous aussi, que tous nous soyons des disciples faisant des disciples.

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