Un grand mystère : le peuple de la Bible

Un grand mystère : le peuple de la Bible
Quel est ce mystère pour lequel le peuple juif n’a pas été anéanti, ou pour le moins dissous, comme tant d’autres peuplades ?

 
 
 

Après des millénaires d’exil et de persécutions, malgré des efforts acharnés pour le faire disparaître de tous les endroits où il fut disséminé, c’est à dire sur tous les continents, il renaît aujourd’hui avec insolence aux yeux de toutes les nations, en tant qu’Etat, et de plus sur la terre de ses ancêtres, là même où lui fut donnée la Torah ainsi que les prophètes qui, tous, annonçaient ce qui se passe dans notre génération !

Ce mystère, c’est que le Dieu de la Bible est avec lui !

Dieu était avec Jacob (qui reçut plus tard le nom d’Israël) quand il a fui chez Laban. Là il dut travailler 20 longues années, loin de la maison de son père, n’ayant pour possession que ses seuls enfants. Dieu a veillé sur lui et l’a béni, malgré la duplicité de son beau-père Laban. (Genèse 28 à 33)

Lorsque le temps fut venu pour lui de retourner sur la terre promise, Dieu l’attendait et se révéla à lui, au gué de « Yabboq », qui nous parle de dépouillement. Le Seigneur veut enlever à Israël ses vieux vêtements et le purifier, tout comme l’Eglise aura été revêtue de vêtements de fin lin (Apoc. 19:8)

« Je ferai revenir les captifs de Juda, je les purifierai de toutes les fautes par lesquelles ils ont péché contre moi , je leur pardonnerai toutes leurs fautes […] Jérusalem sera pour moi un sujet de réjouissance, une louange et une parure parmi toutes les nations de la terre. » (Es. 33:7-9)

 
 
 

Israël est le serviteur de Dieu : « Tu es mon serviteur, Israël, en qui je me glorifierai » (Es. 49:3). Ce peuple reçut pour mission d’être la lumière des nations, et il remplira pleinement cette mission à la venue de son Messie en gloire. Israël est le porteur du message divin, auquel les nations sont confrontées. C’est pourquoi le monde désire tant sa destruction. Notre civilisation occidentale s’est construite sur le fondement judéo-chrétien et parce qu’elle rejette aujourd’hui ouvertement ses racines, elle est en train de s’éffondrer.

« Pour l’amour de Sion (Jérusalem), je ne me tairai point » dit le prophète (Esaïe 62), « Car l’Eternel a choisi Sion, Il l’a désirée pour sa demeure, c’est son lieu de repos à toujours » (Psaume 132:13). « Eclatez ensemble de joie, ruines de Jérusalem, car l’Eternel console son peuple ! » (Es. 52:8)

« Je ramènerai les captifs de mon peuple d’Israël, ils rebâtiront les villes dévastées et les habiteront, ils planteront des vignes et en boiront le vin, ils établiront des jardins et en mangeront les fruits. Je les planterai sur leur terre, celle que je leur ai donnée, et ils n’en seront plus arrachés, dit l’Eternel ton Dieu. » (Amos 9:14-15)

Cette prophétie vieille de 2800 ans fait maintenant partie de l’histoire des hommes !

 
 
 

Un autre phénomène unique s’est produit dans l’histoire de l’humanité : de nos jours dans les écoles primaires d’Israël, les petits enfants sont capables de lire le rouleau du prophète Esaïe, retrouvé parmi les manuscrits de la Mer Morte : un texte vieux de plus de 1900 ans, écrit en hébreu, la langue dans laquelle fut écrite la Bible depuis Moïse il y a presque 3600 ans (La forme actuelle des caractères bibliques date du VIème siècle avant J-C !)

L’hébreu qui semble avoir cessé d’être parlé en Palestine à la fin du IIème siècle de notre ère, est redevenue langue vivante nationale parlée aujourd’hui en Israël !

 
 
 

L'Eglise reconnait-elle le choix de Dieu ?

« Ecoute Israël ! […] L’Eternel t’a choisi pour que tu sois un peuple qui Lui appartienne en propre parmi tous les peuples qui sont à la surface de la terre. Ce n’est point parce que vous surpassez en nombre tous les peuples que l’Eternel s’est attaché à vous et qu’Il vous a choisis, car vous êtes le moindre de tous les peuples; mais parce que l’Eternel vous aime et qu’Il a voulu tenir le serment qu’Il avait fait à vos pères. » (Deut. 7:6-7)

L’apôtre Paul, pharisien, gardien scrupuleux de la Loi, qui est devenu un disciple du Christ puis son témoin auprès des nations, s’adresse aux non juifs :

« Dieu a t-Il rejeté son peuple ? Certes NON ! […] De même aussi dans le temps présent, il y a un reste selon l’élection de la grâce […] Je ne veux pas frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez pas comme sages: une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée (Tous ceux qui doivent hériter du salut). Et ainsi tout Israël sera sauvé. le libérateur viendra de Sion, et Il détournera de Jacob ses impiétés. » (Rom. 11:1, 5, et 26)

« Si leur mise à l’écart a été la réconciliation du monde, que sera leur réintégration, sinon une vie d’entre les morts ? Si quelques-unes des branches ont été retranchées, et si toi, olivier sauvage, tu as été greffé en leur sein (et non à leur place !), et te nourris de la racine de l’olivier franc qu’est Israël, ne te glorifie pas aux dépens des branches. Si tu te glorifies, saches que ce n’est pas toi qui portes la racine, mais que c’est la racine qui te porte […] N’aies pas de pensées hautaines, mais de la crainte. Car si Dieu n’a pas épargné les branches naturelles, Il ne t’épargnera pas non plus. Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : sévérité envers ceux qui sont tombés, et bonté de Dieu envers toi, si tu demeures dans cette bonté; autrement, toi aussi tu sera retranché. » (Rom. 11:15-22)

L’Histoire nous apprend que malheureusement l’antisémitisme chrétien fut à la base de la persécution des juifs. Hitler lui-même s’est référé au grand réformateur Luther qui, amèrement déçu, exprima sa haine contre les juifs, parce que ceux ci ne voulurent pas accepter la foi en Jésus. Dès le quatrième siècle les juifs durent se battre sous le règne de l’empereur Constantin afin de ne pas s’assimiler, car le christianisme avait été déclaré religion officielle de l’Empire, auquel chacun devait se soumettre. L’assimilation représente un danger aussi grand que la Shoah, car le plan de Dieu pour l’humanité serait totalement compromis. C’est pourquoi leur combat demeure le même aujourd’hui, peut-être plus encore face à la décadence morale et à la rebellion de nos sociétés modernes contre les commandements du Créateur Elohim, bien qu’elles aient été largement christianisées.


Les juifs et la prédication de l’Évangile

Du temps de Jésus il est dit que « les disciples, puis beaucoup parmi la foule crurent en Lui, et même parmi les chefs, mais ils n’osaient pas l’avouer par crainte d’être exclus de la synagogue »  (Jean 2:11, 7:31, 8:30, 12:42).

Jésus et ses disciples, excepté Luc, étaient des juifs, et nous ne devons pas ignorer qu’au temps des apôtres l’Eglise de Jérusalem était composée presque uniquement de juifs. Dans ses voyages, nous lisons que l’apôtre Paul se rendait dans les synagogues de chaque ville qu’il visitait, vers ses frères juifs premièrement. Ainsi l’Eglise des premières décennies était-elle majoritairement juive. Si par la suite les non juifs sont devenus majoritaires au cours des siècles, à cause de leur grand nombre par rapport à la population juive dans le monde, l’Eglise de Jésus-Christ fut néanmoins toujours composée de juifs et de non juifs.

Dans notre époque de nombreux fils d’Israël découvrent leur Messie en Yéshoua (Jésus), d’où l’appellation de « juifs messianiques ». Ils sont les prémices de la grande moisson qui aura lieu au Jour du Messie, quand ils formeront « un peuple saint pour l’Eternel. » (Saint veut dire séparé, mis à part)

Parmi eux des rabbins découvrent aussi que Jésus est le Messie, mais ils en gardent le secret. Pourquoi ?

Nous devons comprendre que depuis deux mille ans les juifs de la diaspora (c’est à dire dispersés parmi les nations) ont été confrontés à une religion « chrétienne », au milieu de nations dites « chrétiennes » pour la plupart, mais qui les ont persécutés sans merci. Ils ont le souvenir de leur résistance à l’empereur Constantin, celui des croisades aux tueries abominables, celui de l’inquisition catholique avec ses tortures effroyables et ses milliers de tués, celui des pogroms dans la Russie orthodoxe, ceux de l’époque de Luther, puis l’antisémitisme haineux qui a conduit au génocide de la Shoah. L’Allemagne de Hitler était un pays protestant, et l’Europe en général toute de confession chrétienne ! Comment pouvons-nous croire qu’ils vont accepter de se joindre à nous, si de plus nous renions leur foi et leurs racines, qui sont aussi les nôtres ?

Il est écrit : « Le salut vient des juifs » (Jean 4:22). C’est eux qui ont reçu la Parole de Dieu et qui l’ont scrupuleusement gardée afin qu’elle nous parvienne intacte, à nous qui vivons au temps de la fin. Lorsqu’un juif reçoit la véritable révélation du Yéshoua des Ecritures, bien souvent il ne peut pas le reconnaitre dans le Jésus des églises officielles. Un rabbin à qui l’on demandait pourquoi il ne parlait pas ouvertement de sa foi dans l’Evangile répondit simplement : « A cause de ce que les chrétiens ont fait de Yéshoua le Messie ».

Une réponse qui devrait faire réfléchir quiconque se dit être disciple du Christ…


 
 
 

« Oracle de l’Eternel : Je serai Dieu pour tous les clans d’Israël et ils seront mon peuple […] Je t’aime d’un amour éternel, c’est pourquoi je te conserve ma bonté […] Voici que les jours viennent où je conclurai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle […] J’écrirai ma loi sur leur coeur, je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple […] Car je pardonnerai leur faute et je ne me souviendrai plus de leur péché »

 

« Ainsi parle l’Eternel qui donne le soleil pour éclairer le jour, les phases de la lune et des étoiles pour éclairer la nuit […] Si ces lois viennent à cesser devant Moi – Oracle de l’Eternel – la descendance d’Israël aussi cessera pour toujours d’être une nation devant Moi. » (Jér. 31)

 
 
 
Nous vous recommandons un livre sur ce thème : « Je ne veux pas que vous ignoriez ce mystère » de Jean-Marc Thobois. (Voir dans Lectures recommandées)


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