Pour toi, maman qui pries…

Pour toi, maman qui pries…
Un baume pour le cœur de toutes les mamans qui désirent pour les leurs la Vie abondante que le Dieu de la Bible a promise à ceux qui l’aiment…

 
 
 

Chère maman, toi qui désires pour les enfants que Dieu t’a confiés beaucoup plus que les biens d’ici-bas, toi qui pries sans cesse pour eux, toi qui te sanctifies et pour qui la volonté de Dieu est première à tes yeux et à ton cœur, alors la promesse est pour toi… Dieu entend, Tu verras l’exaucement.

 
 
 

Pourquoi pouvons-nous l’attendre avec certitude ?

Les sages d’Israël ont dit : “Ce qui est arrivé aux pères (aux patriarches du peuple), est une prophétie de ce qui arrivera à leurs descendants, à la fin des temps”. C’est pourquoi les juifs pieux, malgré leurs exils et toutes leurs souffrances, ne perdent pas courage. Ils savent qu’il y aura un second exode, et que l’Eternel les délivrera de l’Egypte moderne par la main d’un second Moïse.

Or, la Bible dit que “Toutes ces choses ont été écrites pour nous servir d’exemple”. Si nous sommes à Christ, nous avons avec nous plus que Moïse !

Dieu pourrait-Il agir envers nous aujourd’hui avec moins de miséricorde et de fidélité qu’envers Israël ?

Israël, peuple prophétique et choisi en Abraham, avec qui l’Eternel fit une alliance irrévocable, ce peuple a aussi reçu la promesse d’une nouvelle alliance et d’une nouvelle Torah, qui serait inscrite dans le cœur et non plus sur des tables de pierre seulement. Ainsi “le Seigneur Jésus fut envoyé d’abord aux brebis perdues de la maison d’Israël”. Mais dans son Amour Dieu a voulu que les nations entrent dans l’alliance faite avec son peuple, et qu’ainsi l’espérance d’Israël devienne, au travers des promesses faites aux pères, l’espérance de tous ceux qui ont reçu le salut éternel par la foi dans le Don du Fils bien-aimé !

Comme les Hébreux autrefois, les rachetés du Seigneur sont sortis de “l’Egypte” et ont été délivrés de l’esclavage du péché : “Père, ils ne sont pas du monde, comme Moi Je ne suis pas du monde. Sanctifie-les dans ta Vérité.” (Jean 17:16-17). Par le baptême d’eau ils ont “traversé la Mer de Joncs” et mis une séparation d’avec leur vie ancienne. Dans le désert de ce monde, ils s’abreuvent au Rocher des siècles et se nourrissent de la manne céleste. Ils sont à l’école de Dieu, qui les enseigne et les châtie comme des fils, qui les accompagne et leur donne la victoire dans leur combat contre l’ennemi de leur âme…

 

Ceux qui sont nés à une vie nouvelle en Jésus-Christ sont l’Église véritable, l’Epouse de l’Agneau, qui est aussi appelée la nouvelle Jérusalem. Ce n’est pas sans signification pour nous : Jérusalem, objet de l’amour éternel de son Dieu, à laquelle ont été faites des promesses merveilleuses : “C’est mon lieu de repos à toujours. J’y habiterai, car Je l’ai désirée… Je dirigerai vers elle la paix comme un fleuve, et la gloire des nations comme un torrent débordé…” (Ps. 132:13 et Es. 66:12)

Or, voici, quelques décennies plus tard, une première prophétie s’accomplit. La ville est en ruines, et désertée : “Malheureuse, battue par la tempête et que personne ne console…” dit Esaïe (54:11). Les passants hochent la tête et l’on se moque de ceux qui demeurent fidèles à l’Eternel :”Vous qui tremblez à sa Parole, voici ce que disent vos frères : que l’Eternel montre sa gloire, et que nous voyions votre joie !” (Es. 66:5)

Une vision de désolation en effet. La ville sainte sera délaissée, oubliée des nations jusqu’au XXème siècle. Elle est même décrite comme agonisante par des visiteurs tel Pierre Loti qui, en 1895, écrivait : “Une contrée infiniment silencieuse, toujours plus désolée et solitaire, une vaste campagne à l’abandon, dont les ruines ne se relèveront jamais…” Cependant les juifs de la diaspora priaient sans se lasser : “L’an prochain à Jérusalem…”

 
 
 

Il se peut chère maman que tu voies ta vie aujourd’hui semblable à la ville ci-dessus dépeinte, autrefois vivante et si joyeuse,mais que les luttes incessantes ont blessée, ternie; des murs sont en ruine, beaucoup de larmes ont été versées, et bien des espoirs déçus… Ces enfants que tu n’as jamais cessé de porter sont partis ailleurs et ne font pas de la Jérusalem d’en haut le sujet de leur joie… Si là est ton affliction, alors “Attends-toi à l’Eternel toujours !” (Osée 12:6) et regarde du côté de la Jérusalem d’en bas :

Aujourd’hui, contre toute attente, la terre d’Israël a refleuri. Jérusalem n’est pas seulement ressuscitée de ses cendres, en constante croissance et pleine de vie, mais elle est une ville disputée, l’objet de pourparlers dans le monde entier, et un grand signe de la fidélité de Dieu et de la Vérité de Sa Parole parmi toutes les nations !

Le Seigneur l’avait annoncé voici plus de deux mille sept cents ans et nous le voyons de nos yeux ! “Voici, les jours viennent -Oracle de l’Eternel- Où la ville sera rebâtie pour l’Eternel” (Jér. 31:38). Nous qui croyons que la Bible est vraiment la Parole éternelle de Dieu, nous savons que la prophétie de restauration s’accomplira jusqu’à la perfection, et qu’au Jour du Messie la terre entière reconnaîtra l’Unique et le Véritable, le Dieu d’Israël, et qu’elle sera remplie de la Gloire de l’Eternel.

 
 
 

Comment le coeur d’une maman ne serait-il pas touché, alors que le Seigneur parle de Jérusalem comme d’une femme au coeur attristé, ou bien enceinte et sur le point d’accoucher, ou encore d’une mère qui voit ses fils revenir de loin…Un miracle extraordinaire, préparé depuis longtemps à l’avance, et “que l’Eternel hâte en Son temps…” (Es. 60:22)

“Qui a jamais entendu rien de tel ? Qui a jamais vu rien de semblable ? Un pays peut-il être enfanté en un jour ? A peine en travail, Sion a enfanté ses fils !… Vous tous qui l’aimez, tressaillez de joie avec elle, vous tous qui menez deuil sur elle… Ainsi Moi Je vous consolerai. Vous le verrez et votre coeur sera dans la joie !” (Es. 66:8-14)

“Tes fils accourent… Lève tes yeux et regarde… Ils viennent vers toi. Je Suis vivant ! -Oracle de l’Eternel- Tu les revêtiras tous comme une parure… Oui, tes ruines, tes solitudes…, ceux qui te dévoraient s’éloigneront. Ils répéteront à tes oreilles, ces fils dont tu fus privée : fais-moi de la place pour que je puisse m’établir ! Et tu diras en ton coeur : qui me les a enfantés ? Car j’étais privée d’enfants… Qui les a élevés, j’étais restée seule, ceux-ci, où étaient-ils ?…” (Es. 49:1721)

Crois-le, chère maman; tandis que tu te lamentes, tellement impuissante, le Seigneur Lui, s’occupe d’eux…

« Tu reconnaîtras que Je Suis l’Eternel, de sorte que ceux qui espèrent en Moi ne seront pas honteux. Ce qu’a pris le tyran (le héros, le fort) lui sera t-il repris ? La capture faite au dépens du juste échappera t-elle ? Oui, dit l’Eternel, la capture du tyran sera reprise… Je combattrai tes adversaires, et tes fils, Moi Je les sauverai !” (Es. 49:24-25)

“Retiens les pleurs de ta voix, les larmes de tes yeux; car il y aura un salaire pour tes oeuvres -Oracle de l’Eternel- Tes enfants reviendront du pays de l’ennemi. Il y a de l’espérance pour ton avenir… Mes entrailles frémissent… J’aurai une profonde compassion…” (Jér. 31:16-17 et 20)

“Mon Esprit, qui repose sur toi, et mes paroles que j’ai mises dans ta bouche, ne se retireront pas de ta bouche, ni de la bouche de tes enfants (de ta descendance), ni de la bouche des enfants de tes enfants, dit l’Eternel, dès maintenant et à toujours.” (Es. 59:21)

 
 
 

Chère maman, si tu ne voies pas encore l’attente de ton cœur, et si l’avenir n’offre pas beaucoup d’espoir parce que la nuit s’épaissit autour de nous,

 

“Lève toi, crie au début des veilles de la nuit ! Répands ton cœur comme de l’eau devant la face du Seigneur, lève tes mains vers Lui pour la vie de tes enfants…” (Lam. 2:19)

 
 

Dieu pourrait-Il agir envers nous aujourd’hui avec moins de miséricorde et de fidélité qu’envers Israël ?

 

“Lui qui n’a pas épargné son Fils, mais qui L’a livré pour nous tous, ne nous donnera t-Il pas aussi tout avec Lui, par grâce ? […] Car ni la mort, ni la vie, ni les puissances […] ni aucune créature ne pourra nous séparer de l’Amour de Dieu en Jésus-Christ notre Sauveur !” (Rom. 8:32 et 39)

 

« Enseigne à l’enfant la voie qu’il doit suivre, et quand il sera devenu vieux il ne s’en détournera pas » (Prov. 22:6)


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