La dîme était demandée au peuple d’Israël sous la première alliance. Chaque israélite apportait le dixième de tous ses revenus (qui était réservé pour le Temple et aux besoins des lévites et des sacrificateurs), et Dieu bénissait les 90% restants. Concernant les offrandes nous lisons dans la loi de Moïse que Dieu accordait une grande importance aux veuves et aux orphelins (ce qui est repris dans Jacq. 1:27), aux pauvres, aux étrangers… (« Celui qui a pitié de l’indigent prête à l’Eternel qui le lui rendra » – Prov. 19:17)
Le Nouveau Testament ne parle pas de dîme, mais le coeur de Dieu n’a pas changé : « Que votre superflu pourvoie aux besoins des autres […] Celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera en abondance. Que chacun donne comme il l’a résolu en son coeur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie… » (2 Cor. 8:13 et 9:7). Ailleurs, il dit : « Pour la collecte en faveur des saints, que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui ce qu’il pourra, selon ses moyens » (1 Cor. 16:1). Nous avons là un enseignement clair, si l’on y ajoute les paroles du Seigneur Jésus :
Lorsque nous sommes à Christ, ce n’est pas seulement le dixième qui revient au Seigneur, c’est tout qui doit être livré entre ses mains : nous devons accepter de donner nos biens, notre temps, nos forces, si le Seigneur nous le demande ! C’est quelque chose qui ne se chiffre pas, et que personne ne peut nous imposer. L’or et l’argent appartiennent à Dieu. Ce qu’Il désire, c’est un coeur bien disposé pour faire toute Sa volonté. Le jeune homme riche dans l’Evangile donnait certainement fidèlement sa dîme, mais le Seigneur savait qu’il tenait trop à ses biens. Cet homme est reparti tout triste quand le Seigneur lui a dit qu’Il voulait être sa seule richesse et son seul but.
L’amour pour le Seigneur et pour son oeuvre nous poussera à donner, naturellement et de plus en plus. Mais attention, à qui donner ? Il faut demander le discernement et la direction de Dieu afin de ne pas nous tromper, surtout de nos jours où les faux prophètes sont partout. Nous sommes responsables des biens qui nous sont confiés ici-bas, tout est à Dieu et nous devons être de bons gérants, et nous laisser diriger pour accomplir ce que Lui veut, dans l’oeuvre qui est la Sienne, et non pas celle des hommes. Nous voyons que toute la Bible accorde beaucoup d’importance aux besoins des frères et des pauvres. Nous devons aider à la diffusion de la Parole de Dieu en tout lieu. Mais nous n’avons pas à soutenir des spectacles, la priorité n’est pas la construction de beaux bâtiments, nous n’avons pas à défendre une dénomination, mais nous devons soutenir les vrais hommes de Dieu, qui vivent selon le modèle du Seigneur Jésus et de ses apôtres. (Voir l’article « Enseignement du seigneur sur les richesses »)