Que signifie rendre témoignage, servir Dieu ?

Que signifie rendre témoignage, servir Dieu ?

Tout disciple a un Maître, qu’il s’efforce d’imiter, et dont il doit transmettre les enseignements. Un véritable chrétien a Jésus-Christ pour modèle. Il vit et travaille dans le monde, aux côtés d’hommes et de femmes de toutes confessions, mais sa conduite, ses réactions, ses aspirations, son langage, etc…, tout révèle qu’il ne vit pas pour réussir dans ce monde, ni pour ses seuls intérêts, mais que, ayant trouvé le salut éternel et la vie nouvelle en Christ, il a pour mission de refléter la lumière que le Sauveur est venue apporter à l’humanité, voici deux mille ans… En imitant le Maître, il est, chez lui d’abord et partout où il passe, un témoin vivant de l’oeuvre de Jésus-Christ, une lettre que tous peuvent lire, un signe indicateur et un appel à rechercher la Vérité de Dieu.

 
 

La Bible dit que Dieu a préparé d’avance pour les siens des oeuvres bonnes. Le disciple du Christ se tient donc prêt pour accomplir ce que le Maître attend de lui et pas d’un autre, non plus que l’oeuvre confiée à un autre que lui. L’Esprit Saint qui l’habite saura le lui révéler et le diriger dans toute la volonté du Père. Dieu est un Juste Maître, Il confie à chacun selon sa capacité, et la parabole des talents nous montre que c’est la bonté et la fidélité qui sont récompensées : « C’est bien, bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton Maître ! » Jésus a dit : « Ce ne sont pas ceux qui disent Seigneur ! Seigneur ! qui entreront forcément dans le royaume des cieux, mais celui là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux »

Alors, s’agiter, réaliser beaucoup de projets, bâtir, produire, briller… Oui, mais « le feu éprouvera de quelle nature est l’oeuvre de chacun. Si elle subsiste, il recevra une récompense; si elle est consumée… Il sera sauvé, mais comme au travers du feu… » (1 Cor. 3:10-23)

 
 
 

Le témoignage tout simple qui est rapporté ci-après illustre notre propos. Il fut donné par un homme dont les fruits ont certainement réjoui le coeur du Seigneur, et dont on en mesurera la portée un jour, dans l’éternité :

« Le 14 janvier 1997, un vieillard qui habitait un village sur la rive du Doubs, dans l’Est de la France, célébrait son centième anniversaire. Il avait combattu durant la Grande Guerre de 1914-1918 et conservait encore toute sa vigueur et son sens de l’humour. Plus que cela, il était un chrétien convaincu, connu et respecté en tant que tel dans toute la commune. Avec le maire et le conseil municipal en tête, chacun vint ce jour-là pour témoigner chaleureusement de son amitié bienveillante. 

Un mois plus tard, le village tout entier se rassemblait à nouveau, cette fois autour de son cercueil. On ouvrit la Bible, et l’Evangile fut prêché. Selon le souhait émis par le défunt, l’hommage fut rendu non pas à lui, mais à Jésus, son Sauveur, qui pendant la plus grande partie de sa vie avait été la joie de son existence. L’un de ses frères en Christ rappela avec insistance aux personnes endeuillées qu’un nombre d’années déterminé a été attribué à tout être humain, et que, d’après l’exemple biblique des talents, chacun est responsable personnellement et rendra compte de ce capital unique. A notre ami, dit-il, il fut donné un billet de cent années, et le Seigneur allait apprécier l’intérêt qu’il y avait porté…

L’Evangile qui venait d’être prêché avait été précédé du long témoignage de cet homme dans le village tout entier… » (The Good Seed – 2016)

error: Contenu protégé !