Être signe et lumière dans la nuit de ce monde

Être signe et lumière dans la nuit de ce monde
Une simple bougie ne passe pas inaperçue dans la nuit. Plus la nuit s’épaissit, plus la petite lumière brille…

 
 

« Vous êtes la lumière du monde » a dit le Christ à ses disciples, « Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes oeuvres, et glorifient votre Père qui est dans les cieux ! » (Matt. 5:14-16)

 
 

Dieu distribue dons et talents, à chacun selon ses capacités. Lui Seul les mesure avec justice et compassion. Mais le même Esprit Saint est donné à tous également. Aussi ce n’est ni la quantité ni l’éclat de nos actions qui seront jugés, mais notre fidélité à accomplir ce que Dieu nous a confié, à nous personnellement, ainsi que notre persévérance à garder tout ce qu’Il nous dit dans Sa parole.

« Dieu a brillé dans nos coeurs… Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette puissance supérieure soit attribuée à Dieu, et non pas à nous ! » (2 Cor. 4:6-7)

 
 
 

Un témoignage venu de Chine

Mabel était médecin à Beijing. Elle était connue comme chrétienne. En 1949, elle fut désignée comme faisant partie de la bourgeoisie, à cause de sa grande maison. Chassée de son foyer, Mabel fut contrainte de vivre dans un abri de jardin. Cependant, elle demeurait suspecte à cause de ses convictions religieuses. Quand la révolution culturelle éclata, elle perdit son travail en tant que médecin et fut envoyée pour pelleter du sable avec les constructeurs. Ce nouveau travail était très dur pour elle. Plus que cela, un écriteau avait été dressé, l’accusant de distribuer de la littérature impérialiste. Il s’agissait de Bibles.

Mabel apprit ce qu’est la souffrance. Rejetée par ses voisins, journellement ridiculisée par ses camarades de travail et battue régulièrement par les Gardes Rouges, elle rentra dans son hangar un jour et dit : « J’en ai assez. J’ai plus de soixante ans et j’ai vécu une vie honnête. Dieu ne fera pas d’objection à ce que j’aille au ciel plus tôt que prévu… » Alors elle saisit un grand couteau, le brandit au-dessus de son poignet et prononça une dernière prière : « Seigneur, si c’est mal d’agir ainsi, aide-moi ! »

Elle ne put abaisser la lame du couteau. Elle s’assit et éclata en sanglots. Pendant encore huit ans, elle endura les coups, le rejet et les moqueries. « Dieu m’a donné la force de persévérer, mais je ne sais pas comment » explique t-elle.

Des années plus tard, Mabel apprit que les épreuves qu’elle avait traversées avaient d’heureuses conséquences. En fait, après la mort de Mao, la Chine avait pris du recul par rapport aux excès de la révolution culturelle. La maison de Mabel ne lui avait pas été rendue, mais elle commença à recevoir un flot de visiteurs. A son grand étonnement, ces visiteurs étaient des membres haut-placés du party communiste. Encore plus étonnant était leur requête pour obtenir des Bibles !

« Pourquoi venir me voir à moi de tout le peuple ? » s’enquit-elle. Tous lui faisaient la même réponse : « Pendant la révolution culturelle, il y avait un grand panneau devant votre maison, vous accusant de distribuer des Bibles ! Nous voudrions savoir s’il vous en reste quelques-unes…?

Beaucoup s’étaient éloignés d’elle à cause de cet avertissement placé devant son domicile. Mais maintenant, beaucoup venaient grâce à lui. Mabel eut la possibilité d’entrer en contact avec des chrétiens qui lui fournirent des Bibles. Ainsi, par cette femme maintenant âgée, quantité de personnes furent conduites à croire en Jésus-Christ. C’est à Mabel qu’ils doivent leur foi.

« Il est bon » écrit-elle, « de savoir pourquoi nous traversons des épreuves. Cela fortifie notre foi. Mais tout le temps où j’étais persécutée c’était dur. Je mentirais si je disais que je ressentais la présence de Jésus constamment. Mais chaque jour Il m’a donné la force nécessaire pour continuer. Et cela me suffisait. » (The Good Seed – 29/11/16)

 

« Heureux celui qui endure patiemment la tribulation, car après avoir été mis à l’épreuve, il recevra la couronne de vie que Dieu a promise à ceux qu’Il aime ! » (Jacq. 1:12)


Un visage rayonnant

Quand nous utilisons certains moyens de transports publics, nous devons présenter un ticket portant une bande magnétique et l’introduire dans une machine qui, d’après les informations lues, nous donne l’autorisation d’emprunter ce moyen de transport. Il y a deux ou trois générations en arrière, cette technologie n’existait pas. Les contrôleurs de tickets et les conducteurs devaient perforer le ticket. C’était un travail fastidieux pour les employés, avec les milliers de passagers voyageant quotidiennement aux heures de pointe…

L’un de ces contrôleurs qui avait passé sa vie entière à faire ce travail, arrêta une fois une femme qu’il vint à rencontrer : « -Madame, je voudrais vous remercier… » commença t-il, mais il fut interrompu par sa question : « -De quoi ? »

-« Pendant des années vous êtes passée à la porte du métro où je collectais les tickets, et chaque fois lorsque je vous rendais le vôtre, vous disiez : « Merci à vous », et avec un sourire aimable vous ajoutiez : « passez une bonne journée ! » je me suis souvent demandé pourquoi vous aviez une telle paix et vous paraissiez si heureuse. Et puis un jour, alors que vous cherchiez votre ticket dans votre sac, j’ai remarqué que vous aviez une Bible. J’ai pensé que c’était là que vous trouviez votre bonheur. Aussi, j’ai acheté une Bible moi aussi, et en lisant la Parole de Dieu, j’ai eu la joie de connaître le Seigneur Jésus-Christ comme mon Sauveur ! »

Quelle puissance peut se transmettre, sans que nous en ayons conscience, simplement à cause d’une vie de communion avec le Seigneur Jésus ! Quel moyen puissant pour conduire des âmes vers Lui ! » (The Good Seed – 27/2/17)

 

« Que demande de toi l’Eternel ? Sinon que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu… » (Mich. 6:8)


Serviteur à tout âge et toujours joyeux !

Au cours d’une visite à la maison de retraite, je parle avec l’un des résidents : « Il y a quelques années, j’ai travaillé comme bénévole dans une de ces maisons, et je sais à quel point la vie peut y être monotone… »

Mon interlocuteur est assis dans sa chambre, devant son ordinateur posé sur un petit bureau. Il me répond : « Mais non, la vie ici n’est pas du tout ennuyeuse ! » Il ouvre un placard où il conserve quelques peintures à l’huile et tout son matériel. Je l’écoute, très intéressé, en voyant comme il est heureux de me montrer ses oeuvres d’art.

« Et regardez, là », dit-il en me montrant une boîte pleine de CD,  » Tout cela, ce sont des méditations bibliques, que je copie et que je donne ». Visiblement, cette occupation lui donne beaucoup de joie. Lorsque nous nous quittons, il me regarde bien en face avec un sourire, et me dit une phrase que je ne suis pas près d’oublier : « C’est ici, dans cette maison, que j’ai trouvé Jésus… »

Il était arrivé dans cet établissement handicapé, sans espoir pour l’avenir. Mais il avait appris à connaître Jésus Christ et son amour pour lui, démontré à la croix. Il L’avait accepté comme son Seigneur, c’était maintenant Lui qui animait sa vie; il L’aimait, Le priait et Le louait. La joie paisible qui rayonnait de son visage était bien la preuve que sa vie avait été complètement renouvelée par la foi au Christ. (LBS – 29/10/16)

 

« Si quelqu’un est en Christ, il est devenu une nouvelle créature; les choses anciennes sont passées, voici, toutes choses sont faites nouvelles ! » (2 Cor. 5:17


 
 
 

La joie, un chant qui traverse toute la Bible.

La joie est un chant, une lumière, un rayonnement qui émane de l’Evangile : « Je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie… Il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur ! » (Luc 2:10)

Dès sa naissance, le christianisme a été la proclamation de la joie. Les premiers chrétiens brûlaient de cette joie que même les persécutions ne pouvaient éteindre. L’apôtre Paul écrit : « Ma joie surrabonde, au milieu de toute notre affliction » (2 Cor.7:4). D’où leur venait cette joie ? De la Vie divine que chaque croyant reçoit gratuitement. C’est la Vie du Christ, la Vie éternelle. Animé de cette Vie, le même apôtre pouvait dire : « Pour moi, vivre c’est Christ » (Phil. 1:21). Cette joie était un témoignage puissant, comme une torche brillant dans la nuit. Telle devrait être notre louange pour le Christ ressuscité : lumière pour ceux que l’on rencontre et qui, à leur tour, connaissent la vraie joie en venant à Jésus par la foi.

Dans notre époque de loisirs et de consommation effrénée, beaucoup de coeurs sourds à la voix de Dieu sont insatisfaits, pleins de tristesse, et indifférents aux autres. Au contraire, quand le message de l’Evangile remplit le coeur, la vie de Christ reçue par le croyant est « une vie en abondance » qui déborde vers les autres. Jésus dit même qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir (Actes 20:35). C’est la joie de l’amour. Comme le sillage d’un navire, notre vie devrait laisser la trace de l’amour et de la joie. En nous laissant aimer par Dieu, nous connaîtrons la joie d’être aimés, mais aussi celle de L’aimer en Le servant, et en faisant du bien à tous. (LBS -04/09/16)

 
 
 

« Jésus ouvrit le livre du prophète Esaïe, et trouva le passage où il était écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce qu’Il m’a oint pour guérir les coeurs brisés, pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres. Il m’a envoyé pour proclamer aux captifs la délivrance et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour proclamer une année (un temps) de grâce du Seigneur ! » (Evangile de Luc 4:18-19)


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