Conviction de péché et repentance

Conviction de péché et repentance
La conviction de péché qui entraîne une véritable repentance est inévitablement suivie de ce que la Bible appelle « la nouvelle naissance ».

 
 
 

Être devenu une nouvelle créature va tout naturellement engendrer une conduite de vie entièrement nouvelle, appelée la conversion.

La Bible témoigne contre l’humanité, parmi laquelle il ne se trouve pas un seul homme juste qui ne pèche jamais (Psaume 53, Epitre aux Romains 3:23). Malgré sa conduite irréprochable aux yeux des hommes Job s’écrie : « Un mortel serait-il juste devant Dieu ? Un homme serait-il pur devant celui qui l’a fait ? » (Livre de Job 4:17). Pourtant L’Éternel Lui-même déclare : « Il n’y a personne comme Job sur la terre; c’est un homme intègre et droit, qui craint Dieu et qui s’écarte du mal » ! (1:8).

La source et le maintien de toute vie, c’est le Dieu Unique, parfaitement Saint, Juste et Amour. La Bible dit que le fait de ne pas se soucier de la volonté divine, ou de refuser de s’y soumettre, fait de l’homme « un méchant » aux yeux du Créateur.

Dans son orgueil l’homme rejette ce verdict et ne veut pas reconnaître qu’il a besoin d’un Sauveur. Un Sauveur dont le message était celui des premiers disciples et qui s’adresse encore aujourd’hui à tous les humains sans distinction : « Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle ! » (Marc 1:15). La bonne nouvelle, c’est la traduction du mot grec Evangelium : l’Évangile. C’est à dire l’annonce du salut par la foi dans l’oeuvre de Jésus-Christ, mort pour expier le péché de tous les hommes, ressuscité et vivant aux siècles des siècles !

 
 
 

La révélation de Dieu, de sa Gloire et de sa Sainteté, conduit à la conviction de péché

Lorsque le prophète Esaïe, pourtant serviteur de Dieu, eut la vision du Seigneur sur son trône, il s’est écrié : « Malheur à moi ! Je suis perdu car je suis un homme dont les lèvres sont impures… et mes yeux ont vu le Roi, l’Éternel des armées ! » (Es. 6:5)

Lors de la pêche miraculeuse sur le lac de Galilée, le disciple Pierre s’est jeté aux pieds du Seigneur avec cette supplication : « Éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur ! » (Luc 5:8)

Cette crainte est la réaction normale de l’homme pécheur face à la sainteté de Dieu. Elle n’existait pas au commencement. Adam et Ève jouissaient d’une relation privilégiée avec le Créateur. Mais au soir de leur désobéissance, lorsque Dieu vient les visiter en Eden, Adam dit maintenant : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur… je me suis caché » (Gen. 3:10). Le péché a brisé l’heureuse communion avec Dieu, et l’homme s’est vu nu, dépouillé de la lumière et de la protection de Dieu..

Face au caractère sacré de la révélation de Dieu, tout homme est troublé, saisi de crainte (Exemple de Moïse, puis de tout le peuple au Sinaï, de Daniel, d’Ézéchiel, des parents de Samson, de Zacharie, le père de Jean-Baptiste, de Marie, mère de Jésus, de l’apôtre Paul, de l’apôtre Jean dans l’Apocalypse, etc…) Car l’Éternel est un Dieu Saint et redoutable (Ps. 47:3, 111-9). Personne ne peut voir Dieu et vivre (Ex. 33:20). Mais lorsque Dieu s’adresse à l’un de ses serviteurs, Il dit toujours : « Ne crains pas ! », et lui donne la force de se tenir debout (Dan. 8:17-18, Apoc. 1:17). (Voir à cette occasion l’article « Tomber à la renverse »).

Par la Foi dans l’oeuvre de Jésus-Christ, l’homme est réconcilié avec Dieu le Père, et la communion est rétablie.


 
 
 

« Il était transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie. Et l’Éternel a fait retomber sur Lui la faute de nous tous » (Es. 55)

 
 
 

On peut être convaincu de péché et ne pas se repentir

Celui qui a réalisé son état de perdition et de rébellion vis à vis de son Créateur peut invoquer la grâce de Dieu, et il recevra Son pardon. Mais il peut aussi fuir, ou résister à l’appel de Dieu et endurcir son cœur. Sa condition est alors pire que lorsqu’il était dans l’ignorance, et sa responsabilité effrayante. Car il y aura un rendez-vous au dernier Jour. Les hommes rendront l’âme de terreur, ils se cacheront dans les cavernes, et diront aux montagnes : tombez sur nous, cachez-nous loin de la face de Celui qui est sur le trône, car le Jour de Sa colère est venu, et qui pourrait subsister ? (Apoc. 6:15-17)

« Dieu a envoyé son Fils dans le monde pour que le monde soit sauvé par Lui. Celui qui croit en Lui n’est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il na pas cru au Nom du Fils Unique de Dieu » (Jean 3:17-18)

« Dieu annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir, car Il a fixé un Jour où Il va juger le monde selon la justice… » (Actes 17:30-31)

 

D’autre part, si quelqu’un se déclare chrétien, ou enfant de Dieu, et s’il ne s’est pas détourné de son ancienne vie, s’il n’a pas renoncé au péché et aux convoitises mondaines, c’est qu’il n’a pas connu une véritable repentance. Car « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature; les choses anciennes sont passées, voici : toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Cor. 5:17).

« Celui qui est né de Dieu ne pratique pas le péché; c’est par là que se manifestent les enfants de Dieu et les enfants du diable » (1 Jean 3:9-10)


 
 
 

« Je t’ai fait connaître mon péché, et je ne t’ai pas caché mon iniquité. J’ai dit : je confesserai mes transgressions à l’Éternel, et toi, tu as enlevé la faute de mon péché ! » (Le roi prophète David dans le Psaume 32:5)

 
 
 

La repentance conduit à la Foi véritable, et donc à l'obéissance

C’est la bonté de Dieu qui pousse à la repentance, dit l’apôtre Paul (Épître aux Romains 2:4). L’Amour de Dieu manifesté dans le don de Jésus-Christ ne peut pas être mesuré (Eph. 3:18-19). Le Seigneur a dit : « J’attirerai tous les hommes à Moi » (Jean 12:32), « Venez à Moi, vous qui êtes fatigués et chargés, et vous trouverez du repos pour vos âmes ! » (Matt. 11:28-29, voir aussi Esaïe 55), « Je vous enverrai le Consolateur, l’Esprit Saint de Vérité, qui convaincra le monde de péché, de justice et de jugement » (Jean 16:7-15).

 

L’apôtre Paul écrit aux Thessaloniciens : « On raconte comment vous vous êtes convertis à Dieu, en vous détournant des idoles pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils qu’Il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir » (1 Thess. 1:9-10). La repentance est un abandon de la vie de péché, une conversion, c’est à dire un nouveau départ vers une direction opposée.

« Repentez-vous et croyez ! » C’est le message de l’Évangile. Croire, ce n’est pas savoir, car « les démons croient dit la Bible, et ils tremblent » (Jacq. 2:19). Ils savent que Jésus est le Fils de Dieu qui, sur la croix, a remporté la victoire sur toute la puissance de Satan, l’ennemi de Dieu et de nos âmes, et qu’Il a reçu tout pouvoir des mains du Père. Croire, lorsqu’il s’agit de la Foi véritable, c’est « obéir » (même sens dans l’original).

Celui qui croit dans son cœur que Jésus est son Sauveur, qu’Il est la Vérité, le Chemin et la Vie, ne peut pas faire autrement que de prendre les avertissements du Seigneur au sérieux et de les mettre en pratique, par amour et avec joie, et dans la crainte respectueuse qui Lui est due.

« Celui qui a le Fils a la Vie; celui qui désobéit au Fils n’a pas la Vie » (1 Jean 5:12 – Version Darby)

« Retiens dans la Foi et dans l’amour qui est en Jésus-Christ, le modèle des saines paroles… Garde le bon dépôt! » (2ème à Timothée 1:13-14)

« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma Parole » (Jésus dans Jean 14:23)

« L’amour de Dieu consiste à garder Ses commandements » (1 Jean 5:3)


 
 
 

« Jésus-Christ est devenu pour tous ceux qui Lui obéissent l’auteur d’un salut éternel » (Héb. 5:9)

 
 
 

La repentance conduit à la sainte crainte de Dieu, et donc à une vie sanctifiée

Être pardonnés et justifiés par un Dieu qui nous a tant aimés nous pousse au respect et à la crainte de son Nom : « Si tu gardais le souvenir des fautes, Éternel, qui pourrait subsister ? Mais le pardon se trouve auprès de toi afin que l’on te craigne ! » (Ps. 130:3)

« La crainte du Seigneur, c’est la sagesse; s’écarter du mal, c’est l’intelligence » (Job 28:28)

Aujourd’hui, la crainte de l’Éternel a disparu dans de nombreux milieux chrétiens. On se présente avec légèreté devant le Dieu d’Amour, oubliant qu’Il est aussi un feu dévorant, qui ne supporte pas le péché, ni aucun feu étranger apporté sur son autel.

Or, l’Éternel est un Père pour celui qui le craint et qui l’honore, pour celui qui l’adore en Esprit et en Vérité. Là où le péché a libre cours, c’est que l’Esprit de l’Éternel s’est retiré, comme Il s’était retiré autrefois du Temple de Jérusalem, qui pourtant débordait d’activité, de louanges et de célébrations au Nom du Seigneur (Ezéchiel 9:3, 10:18. Voir aussi Jér. 7:4-15, Mal. 1:6-8)

 

« Le Seigneur est apparu pour ôter les péchés; il n’y a pas de péché en Lui. Quiconque demeure en Lui ne pèche pas » (1 Jean 3:5-6)

« …Afin de vivre, non plus selon les désirs humains, mais selon la volonté de Dieu […] C’est assez, en effet, d’avoir dans le passé, accompli la volonté des païens en marchant dans le dérèglement… » (1 Pierre 4:2-3).

« Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification » (1 Thess. 4:3 et 7), c’est à dire une vie pour Lui, séparée du péché et de l’esprit de ce monde. La vie chrétienne véritable est une marche de progrès en progrès, sur le chemin étroit et difficile a dit Jésus (Matt. 7:14), mais dans la lumière et sous la protection du Seigneur : « Le sentier du juste est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat va croissant jusqu’au plein jour ! » (Prov. 4:18).


 
 
 

« La crainte de l’Éternel, c’est la haine du mal, c’est une source de vie pour s’écarter des pièges de la mort ! » (Prov. 8:13 et 14:27)

 
 
 

Une Grâce merveilleuse

La révélation de la Grâce de Dieu chez l’homme pécheur vient briser en lui toute résistance. Elle est un mystère incompréhensible, qui échappe au raisonnement humain. La prédication de la croix de Christ est folie pour l’homme perdu dit la Bible, mais elle est une puissance de Dieu pour le salut de celui qui croit (1 Cor. 1:18).

Le Seigneur ne repousse jamais celui qui vient ou qui revient à Lui de tout son cœur. Longtemps déjà avant la venue de Jésus parmi les hommes, Dieu s’adressait à son peuple d’Israël, devenu terriblement pervers et idolâtre, et Dieu faisait la promesse de l’accueillir à nouveau avec une grande compassion : « Je leur donnerai un cœur pour qu’ils connaissent que Je Suis l’Éternel. Ils seront mon peuple et je serai leur Dieu, s’ils reviennent à Moi de tout leur cœur ! » (Jérémie 24 – Plus de 600 ans avant J-C)

 

« Éternel, Dieu compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté et en fidélité… » (Ex. 34:6).

« Ils n’étaient pas fidèles à son alliance. Mais Lui, qui est compatissant, pardonnait l’iniquité et ne détruisait pas… «  (Ps.78:37-38).


 
 
 

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils Unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu’il ait la Vie éternelle ! » (Jean 3:16)

 
 
 

Un témoignage

Thomas Bach a travaillé durant de longues années en tant que directeur d’une mission chrétienne de grande ampleur. Voici son histoire :

J’avais dix huit ans lorsque je réalisai que le Seigneur Jésus était le Sauveur, pour moi personnellement. C’était une bonne chose d’avoir appris ce qui concernait Jésus et l’enseignement biblique, mais ce n’était pas suffisant, ce n’était pas le tout. Je savais aussi que j’étais un pécheur, mais je ne voulais pas me convertir, pas encore en tous cas.

A cette époque je faisais des études d’ingénieur à Copenhague. Un dimanche après-midi, un jeune-homme s’approcha de moi et m’adressa la parole. Il s’excusa de m’interpeller, sortit un prospectus de sa poche et me dit : « S’il vous plaît, voulez-vous lire ce tract ? Le message qu’il contient est pour vous ! »

Je froissai le papier dans mes mains et rétorquai : « Pourquoi ennuyez-vous les gens avec ce truc ? Je suis capable de m’occuper de mes propres affaires… » Puis je déchirai la feuille en plusieurs morceaux que j’enfouis aussitôt dans ma poche.

Le jeune-homme ne fit aucun commentaire sur ma réaction bourrue. Quand, le laissant là, je me détournai pour m’éloigner, je le vis se diriger vers une porte cochère et, les larmes aux yeux, se cacher le visage pour prier.

Il avait dépensé son argent pour acheter ces tracts, et son temps pour les distribuer, et maintenant il priait Dieu de tout son cœur pour moi !

Avec une remarque très désagréable j’avais mis en pièces le prospectus qu’un étranger m’avait donné. Ce fut l’attitude de ce jeune-homme face à ma conduite grossière qui produisit un profond sentiment de culpabilité en moi. Une demi-heure plus tard je rentrai dans mon studio. La première chose que je fis fut de reconstituer le tract avec les fragments de papier. Mais avant que j’aie fini, je tombai à genoux et demandai à Dieu de pardonner mes péchés et de m’accorder la grâce de pouvoir accepter Christ comme mon Sauveur. Et Dieu entendit ma prière.

Le soir même je me rendis à une réunion évangélique et je donnai mon témoignage pour Christ avec ce verset : « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car en croyant du cœur on parvient à la justice, et en confessant de la bouche on parvient au salut. » (Rom. 10:9-10)

J’aurai la joie de revoir dans le ciel le jeune-homme qui m’a tendu le tract et qui a pleuré et prié pour moi. Et c’est mon vif désir que tous ceux qui auront reçu des traités de ma main et pour qui j’aurai prié, y soient aussi.

(Source : The Good Seed – 11/2016)


 
 
 

« Repentez-vous, et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés ! » (Actes des apôtres 3:19)

 

« Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la Vie éternelle, vous qui croyez au Nom du Fils de Dieu ! » (1 Jean 5:13)


0 Lire et Commenter

Commenter

error: Contenu protégé !