Exploits de la prière de la foi

Exploits de la prière de la foi
L’histoire de l’Eglise est remplie d’exemples d’hommes et de femmes qui, par la prière de la foi, accomplirent des exploits impensables au Nom de Dieu.

 
 

La flamme de la vérité a franchi les frontières et ensemencé toutes les générations, depuis l’apôtre Paul qui a parcouru toute l’Asie Mineure et les Balkans en une quinzaine d’années, sans autre moyen que ses jambes ou les faibles transports de son époque. Mais il portait continuellement le fardeau des nations et du souci des églises qu’il laissait derrière lui, « priant pour eux jour et nuit » (Col. 1:3, 1 Thess. 3:10, 2 Thess. 1:11) et demandant aux fidèles de « prier sans cesse, pour lui et pour tous les saints » (Eph. 6:18-19 et 1 Thess. 5:17)

Tous ceux qui ont suivi ses traces et qui ont vu mûrir, ou qui ont laissé après eux une abondante moisson, ont dû renoncer à tout ici-bas, et souvent accepter le martyre. Ils nous révèlent que le secret de leur force fut dans une vie de prière et d’intercession extraordinaire.

 
 
 

Des exploits fantastiques : pensez à ce petit groupe de frères Moraves, réfugiés à Herrnhut en Saxe chez le comte Zinzendorf en temps de persécution : ils instituèrent une permanence de prière qui dura 100 ans ! De chez eux sortirent les premiers grands missionnaires, allant aux quatre coins du monde alors connu. C’est par eux que Wesley trouva la Vérité évangélique par laquelle Dieu le régénéra et le poussa à révolutionner l’Angleterre au XVIIIème siècle.

Hudson Taylor, souffrant, fut trahi par ceux qui auraient dû le soutenir. Il apprit à dépendre de Dieu seul pour les multiples besoins de son immense oeuvre d’évangélisation pionnière en Chine. Par la foi il obtint 24 nouveaux missionnaires pour ce pays, et ceux-ci furent suivis par mille autres. Toute cette action fut accomplie sans recourir à des moyens humains pour assurer l’approvisionnement des besoins matériels de l’oeuvre.

Pensez à Georges Müller qui, par la prière, en comptant sur Dieu seul, éleva des milliers d’orphelins, maintint à peu près 250 missionnaires à l’oeuvre à travers le monde, sans jamais demander aux hommes un seul sou ! (Voir les « lectures recommandées » sur le site)

 
 
 

Voici quelques témoignages relevés dans le livre de Ralph Shallis, Explosion de vie :
 

La vie extraordinaire de John Hyde

Le jeune missionnaire alla en Inde en 1892. Pendant le long voyage en mer il avait rencontré Dieu d’une façon nouvelle. Une fois arrivé, il paraissait à ses collègues trop piétiste, car il mettait la prière et l’étude de la Parole de Dieu au-dessus de toutes ses autres responsabilités. Pourtant, il apprit très correctement deux langues indiennes : l’ourdou et le pendjabi.

Il y avait à cette époque des retraites chrétiennes annuelles à un endroit appelé Sialkot, auxquelles John Hyde assistait. Avant l’une de ces retraites, il prit l’initiative de passer un mois entier dans l’intercession, accompagné de deux autres hommes. Cette année là l’Esprit de Dieu s’empara de tous les assistants d’une façon inouïe. On estime que des dizaines, sinon des centaines de chrétiens furent appelés au service de Christ et, par la suite, des milliers d’âmes sauvées. Chaque année, John Hyde répétait cette expérience avec des résultats de plus en plus en plus extraordinaires. A longueur d’année, outre l’évangélisation et d’innombrables autres travaux, il passait des nuits et des jours entiers dans l’intercession. Le fardeau des milions d’êtres perdus, ignorants de l’Evangile, risquant l’enfer, l’amenait à se saisir de la puissance de Dieu avec toujours plus d’insistance.

Après 16 ans de ministère extrêmement bénis, il reçut de Dieu un nouveau fardeau. Le Saint Esprit fit une telle pression sur son âme qu’il intercéda pour le salut d’une âme en moyenne par jour, au cours de l’année suivante. Plus de 400 personnes furent sauvées et baptisées. L’année suivante, l’Esprit de Dieu redoubla sa pression sur John Hyde : il fut poussé à demander deux âmes chaque jour, et plus de 800 furent en effet sauvées. Dieu lui donna la foi de demander trois âmes par jour, et cette prière fut également exaucée.

A cette époque, Dieu se servit de cet homme à travers tout le vaste pays de l’Inde. Un indien non chrétien remarqua un jour que Hyde « ressemblait à Dieu »; c’était l’impression qu’il faisait même sur les inconvertis. Il y avait dans son regard une lumière céleste, le rayonnement de son intimité avec Dieu. Des nuits entières passées face contre terre, dans la présence divine, marquaient son comportement. Un amour extraordinaire émanait de sa personne et animait ses gestes. Pourtant il était souvent mal compris et devait subir parfois les critiques d’autres missionnaires qui n’étaient pas habitués à son insistance sur la priorité absolue de la prière et de l’obéissance à la voix de Dieu, coûte que coûte.

La dernière année de sa vie, il demanda à Dieu non moins de quatre âmes par jour. Sa santé, qui n’avait jamais été très robuste, devenait de plus en plus fragile et pourtant, il n’avait qu’une cinquantaine d’années. Il souffrait parfois beaucoup, mais rien n’arrêtait la flamme d’intercession qui jaillissait de son âme vers Dieu. Ceux qui l’ont connu estiment que des dizaines de milliers d’indiens furent convertis durant sa courte vie. Il est parti pour être avec Christ en 1912.

« L’une des caractéristiques les plus saillantes de la vie de John Hyde, « Le prieur », était sa volonté de demeurer caché et non reconnu. Il fut l’un des trésors cachés du Père. Ce fut dès ses premières années comme jeune missionnaire en Inde qu’il traversa une intense période de purge de tout orgueil et de toute vaine ambition. Ce fut là sans aucun doute la clé de sa puissante onction dans la prière. C’est le bois, le foin et le chaume que l’on voit couramment en hauteur, de pleine vue; tandis que l’or de grand prix, l’argent et les pierres précieuses sont cachés sous la terre. Comme la riche semence cachée pendant une saison, donnant la vie, la vie de prière de John Hyde produisit une abondante moisson ».


Une foi née de l'Esprit

Voici un autre missionnaire exceptionnel, J.O. Fraser, qui fut envoyé par Dieu pour une oeuvre d’évangélisation pionnière auprès des tribus primitives des Lisous, dans le pays montagneux aux confins de la Chine et de la Birmanie. Musicien et savant, il perdit sa vie pour apporter le salut à un peuple abandonné et plongé dans l’occultisme. Il comprit enfin que la seule manière d’implanter une église dans cette région consistait à convertir des familles entières.

Un jour de 1905, après quatre ans d’efforts, de prières et de souffrances, Fraser eut de la part de Dieu une forte conviction : l’Esprit Saint l’invitait à demander avec foi la conversion de plusieurs centaines de familles lisous. Il reçut alors la certitude de son exaucement. Dieu ne lui accorda pas la foi d’en demander mille, mais une conviction inébranlable qu’il fallait un minimum de plusieurs centaines de familles sauvées. Cependant il dut persévérer dans l’évangélisation des tribus pendant 10 ans sans voir aucune véritable réponse à sa prière. Finalement, en 1915, le Saint Esprit lui lança un deuxième défi : celui de demander à Dieu d’en fixer le moment. Si la réponse ne venait pas cette année-là, il partirait travailer ailleurs en attendant que Dieu intervienne d’une autre façon. Le jour même où il commençait sa dernière tournée des villages, l’Esprit de Dieu tomba sur la région. Non seulement famille après famille, mais village après village se tournèrent vers le Dieu vivant. En cette même année, Fraser récolta une moisson d’environ 600 familles, un total de 3000 personnes environ !


Dieu se servit d'un pauvre cordonnier

Il ya près de 200 ans en Amérique, un pauvre cordonnier priait en pleurant pour sa ville tout en réparant les souliers dans son atelier. Un certain vendredi, son fardeau spirituel devint intolérable. Fermant sa boutique, il s’en alla dans les champs intercéder face contre terre, pour cette population indifférente. Vers trois heures de l’après-midi, il se releva, convaincu que Dieu l’avait exaucé. Il demanda au pasteur de la région d’organiser une réunion spéciale pour les gens qui s’intéressaient au salut de leur âme. Le pasteur, incrédule, accepta à contre-coeur d’annoncer une réunion pour le lundi soir suivant, dans une maison particulière.

Ce soir-là la pièce fut bondée. Personne ne parla pendant longtemps. Le pasteur se sentait dépassé et resta dans le silence. Finalement, un homme se leva, tout ébranlé, pour demander si quelqu’un pouvait lui expliquer la voie du salut. Après lui d’autres se levèrent pour demander la même chose, et cette nuit a vu une succession de conversions. Ce qui est encore plus extraordinaire, c’est que toutes ces personnes témoignèrent d’une conviction irrésistible concernant leur état de perdition à partir de trois heures de l’après-midi le vendredi précédent !


Un mourant qui peut tout

Voici l’histoire remarquable que nous raconte Charles Finney au sujet de ce chrétien moribond tuberculeux. Un voisin très riche mais athée, lui rendit un jour un grand service. Le malade ne savait comment le lui rendre, mais il comprit enfin qu’il pouvait au moins prier pour le salut de son voisin, ce qu’il fit. A l’étonnement de toute la ville, ce grand athée devint un vrai disciple de Christ.

Le pauvre chrétien pensa alors qu’il pouvait utiliser le peu de temps qui lui restait sur la terre à intercéder pour d’autres personnes. Bientôt il se mit à prier sérieusement pour l’oeuvre de Dieu dans trente endroits dispersés à travers le monde. D’un jour à l’autre il recevait de Dieu la conviction qu’il avait été exaucé quant à l’un ou à l’autre de ces lieux, et il en notait la date dans un carnet. Finalement, il put marquer une date pour chacun.

Finney se donna la peine d’écrire aux trente endroits en question et découvrit que dans chaque lieu un véritable réveil spirituel avait éclaté et que, dans la plupart des cas, la date de l’action de l’Esprit correspondait à la date indiquée dans le carnet !


Quand Dieu envoie ses anges

Encore un exemple de l’intercession de l’Esprit. Hudson Taylor, ce grand homme de Dieu, nous raconte l’histoire d’un médecin missionnaire du siècle dernier, en Chine, qui dut aller à la banque dans une ville lointaine pour retirer une forte somme d’argent que des amis lui avaient fait parvenir d’Angleterre pour aggandir son hôpital. Avec un frère chinois, il fit le voyage, bien dangereux, à travers une chaîne de montagnes. A son retour, chargé de ce grand trésor, il dut dormir en pleine forêt sur la montagne avant de reprendre la route. Le lendemain il arriva sain et sauf chez lui.

Au bout de quelques années, on lui amena à l’hôpital un bandit célèbre, gravement malade. Cet homme, la crise passée, fit un aveu extraordinaire au médecin. Il lui confessa qu’il l’avait vu à la banque, en ce jour mémorable, en train de retirer de l’argent. Puis il l’avait suivi avec une bande armée jusque sur la montagne, en pleine forêt, avec l’intention de le tuer, lui et son ami, et d’emporter l’argent.

-« Pourquoi donc ne l’avez-vous pas fait ? » lui demanda le missionnaire, ébahi par cet aveu.

-« C’est simple » répondit le brigand, « c’est parce que vous étiez si bien armés ! »

-« Mais, nous n’avions pas une seule arme, et nous n’étions que deux contre vous tous ! »

-« Ah non ! répliqua le brigand, vous aviez vingt-quatre soldats bien armés qui faisaient la garde autour de vous pendant que vous dormiez. Je les ai comptés. Nous n’avons pas osé nous attaquer à une force pareille. »

Quelques années plus tard, ce même missionnaire racontait son expérience devant un groupe de chrétiens en Angleterre. A la fin de la réunion, l’un des amis présents, très ému, lui demanda s’il se souvenait de la date de cette aventure. Le missionnaire, après avoir réfléchi et calculé, lui en précisa la date.

-« A ce moment-là » répondit l’ami, « nous étions vingt-quatre personnes ici-même à intercéder pour vous ! »

 
 
 
 

« Très tôt le matin, tandis qu’il faisait encore sombre, Jésus se leva, sortit de la maison et alla vers un lieu désert, où il se mit à prier » – Marc 1:35

 
 

L’Evangile de Luc (5:16, 6:12, 9:18, 11:1) rapporte avec insistance que le Seigneur priait souvent : « Jésus se retirait dans les déserts et priait […] En ce temps-là Jésus se rendit dans la montagne pour prier, et Il passa toute la nuit dans la prière à Dieu […] Un jour que Jésus priait à l’écart […] Jésus priait un jour en un certain lieu… »

Le Seigneur Jésus fut tenté en toutes choses dit la Bible, sans commettre de péché. S’Il aimait et avait besoin de toujours prier, Lui le Saint et le Juste, le Fils de Dieu, cela nous montre que la prière est un état de communion avec Dieu. Nous qui sommes dans une nature pécheresse, à combien plus forte raison devons-nous toujours prier, afin d’être gardés en tout temps des pièges de l’ennemi, mais aussi pour que, étant remplis de la présence du Seigneur par son Esprit en nous, nous soyons conduits efficacement dans l’intercession selon Dieu : « Nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières; mais l’Esprit Lui-même intercède par des soupirs inexprimables. » (Rom. 8:26)

 
 

« Veillez donc et priez en tout temps ! […] Votre adversaire le diable rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il va dévorer […] Priez sans cesse ! » (Luc 21:36, 1 Pierre 5:8, 1 Thess. 5:17)


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