Le mariage : que dit la Bible ?

Le mariage : que dit la Bible ?
Que nous dit la Bible au sujet de ce lien sacré que représente le mariage ?

 
 

Dans notre société le mariage ne signifie plus rien, c’est une évidence malheureuse;  mais il est bien plus affligeant encore de constater qu’il en est de même au sein des églises. Le nombre croissant de divorces, de remariages, de couples vivant en concubinage, est une preuve que l’on n’attache plus aucune importance à l’enseignement de la Bible quant à l’indissolubilité et à la sainteté du mariage. Beaucoup de conducteurs spirituels entraînent le peuple à pécher, soit par leur propre exemple, soit par leurs conseils pernicieux. Ils devront rendre compte au dernier jour de toutes les vies gâchées et de tous les drames engendrés par leur infidélité à la Parole de Dieu.

« Les sacrificateurs violent ma loi, ils ne distinguent pas ce qui est saint de ce qui est profane, ils ne font pas connaitre la différence entre ce qui est pur et ce qui est impur… Je cherche parmi eux un homme qui les protège par une clôture, qui se tienne sur la brèche devant moi en faveur du pays, afin qu’il ne soit pas détruit, mais je n’en trouve pas. Je répands sur eux ma fureur, je fais retomber leurs œuvres sur leur tête – Oracle du Seigneur, l’Eternel » (Ez. 22:26)

Au lieu « d’être renouvelés dans notre intelligence » et de nous séparer de plus en plus de la pensée corrompue de ce siècle, nous l’avons acceptée et nous nous y conformons, n’ayant ainsi plus de témoignage convaincant à apporter autour de nous à ceux qui, finalement, n’ont rien de plus ni rien de moins que nous, qui nous disons enfants du Dieu Éternel et Tout-Puissant…

Celui qui veut aimer le Seigneur de tout son cœur en demeurant fidèle à sa Parole, selon Jean 14:23, celui qui veut avoir la bénédiction de Dieu sur sa vie, qu’il prenne garde à ce qui suit, car la Bible nous enseigne clairement ce que Dieu a voulu pour l’homme et pour la femme, au travers de la première relation qu’Il a instituée entre des humains : le mariage. Lorsque ce premier fondement disparaît, c’est toute la société qui s’écroule, avec pour conséquence toute une jeune génération qui part à la dérive (Souffrance et délinquance sont le lot de tant de jeunes aujourd’hui, dans un monde pourtant si « évolué »…)

 
 
 
 
 

Un lien sacré

Avant d’aborder ce qui nous concerne quant au mariage lui-même, il faut rappeler que dans la Bible il est une image de l’alliance spirituelle entre Dieu et son peuple : « On appellera ta terre l’épousée, car l’Eternel trouve son plaisir en toi […] comme un jeune-homme devient l’époux d’une vierge […] ainsi tu feras la joie de ton Dieu » (Es. 62:4-5) Le prophète Osée compare Israël infidèle à une femme adultère. Dieu dit : « C’est pourquoi je la séduirai, je parlerai à son cœur […] En ce jour-là, tu m’appelleras : mon mari ! » (Osée 2:16-18)

Notons que Dieu, Lui, l’Epoux, demeure fidèle : « Dieu a-t-Il rejeté son peuple ? Certes non! » (Rom. 11:1). De même l’apôtre Paul donne comme modèle de relation entre l’homme et sa femme, celle qui unit Christ à son Eglise (Eph. 5:23-30). Juste après cet exemple, il cite à nouveau les paroles de Jésus, qui sont aussi celles que Dieu a déclarées dans la Genèse :

 

« C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l’Eglise » (Eph. 5:31-32)

 

Il y a donc là un mystère, et le Seigneur Jésus a ajouté : « Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni » (Matt. 19:6, Marc 10:9)  Ce mystère doit nous pousser à craindre et à réfléchir.

Ephésiens 5-26  nous dit que Christ sanctifie l’Eglise, son Epouse. Or, dans un mariage juif, l’époux  aussi « sanctifie » son épouse sous le regard de Dieu. En hébreu cela signifie « mettre à part », c’est la notion d’exclusivité, comme pour le Seigneur envers l’Eglise, car « Dieu est un Dieu jaloux » , et l’apôtre Paul dit aussi : « Je suis jaloux à votre sujet d’une jalousie de Dieu, car je vous ai fiancés à un seul époux […] pour vous présenter à Christ  comme une vierge pure » (2 Cor. 11:2). C’est le même terme qui est employé concernant  le souverain sacrificateur qui va faire l’expiation des péchés du peuple. C’est donc une parole solennelle : l’union des époux est ainsi déclarée sainte, dans tout ce qu’elle renferme.

 
 
 
 

Voici ce qui est écrit au sujet de celui qui n’est pas marié :

Dieu dans sa Parole nous révèle quelle est Sa volonté parfaite pour l’homme et pour la femme : ou bien la personne est engagée dans les liens du mariage, ou bien elle ne l’est pas, et dans ce cas elle conserve sa virginité. La Bible parle aussi du veuvage, qui donne droit au remariage. Toute autre situation librement consentie doit être confessée, pardonnée et abandonnée chez celui qui désire la bénédiction divine sur sa vie. Dieu est amour, Il fait miséricorde à qui reconnait son péché, mais Il ne peut approuver ce que Lui a déclaré péché.

« Le corps n’est pas pour la fornication, mais pour le Seigneur […] Fuyez la fornication : quelque autre péché que l’homme commette, il est hors du corps, mais le fornicateur pèche contre son propre corps […] Vous n’êtes pas à vous-mêmes, car vous avez été achetés à prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps. » (1 Cor. 6:13, 18-20 Darby)

Définition du mot fornication dans le dictionnaire : relation charnelle entre personnes non mariées. Ce terme est employé dans toutes les anciennes traductions de la Bible. Il a été très adouci pour convenance actuelle dans la plupart des traductions modernes : remplacé par impudicité, ou immoralité, termes très vagues que chacun interprète suivant sa propre morale….

« Que le mariage soit tenu en honneur à tous égards… car Dieu jugera les fornicateurs… » (Héb. 13:4)

« Si la vierge se marie, elle n’a pas péché […] Mais celui qui tient ferme dans son coeur de garder sa propre virginité fait bien. » (1 Cor. 7:28, 37). L’apôtre Paul parle dans ce passage des afflictions qu’auront ceux qui sont mariés, à cause des temps difficiles. Mais il est clair ici encore qu’il n’existe à ses yeux qu’une seule alternative : être vierge ou marié.

Lorsque l’ange visite Marie, la mère de Jésus, il est dit qu’elle était vierge, aucun homme ne l’avait connue. Elle était fiancée à Joseph, et cet engagement aux yeux du Dieu d’Israël était un lien aussi sérieux que celui du mariage. Joseph est d’ailleurs appelé son mari, bien qu’ils n’habitaient pas ensemble (Matt. 1:19). Il était un homme bon et voulait la répudier secrètement, car « elle était enceinte avant qu’ils eussent habité ensemble ». En effet, la Parole de Dieu parle d’une infamie commise lorsqu’une jeune-épousée n’était pas trouvée vierge. Il est dit de la jeune-femme qui agissait ainsi qu’elle « s’était prostituée (!) dans la maison de son père et méritait de mourir » (Deut. 22:21). C’est pourquoi Dieu envoie un ange et déclare à Joseph que la chose vient de l’Eternel et qu’il peut prendre avec lui Marie comme sa femme. Il est ajouté : « Il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eut enfanté son fils premier-né »

 
 
 
 

Le mariage selon Dieu

Voici la Parole du Seigneur au commencement : « Dieu dit : il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide qui sera son vis à vis » (Gen. 2:18). Dieu se soucie du bonheur de l’homme. La femme est tirée de l’homme, mais Dieu veut les unir à nouveau pour qu’ils soient UN et ainsi parfaitement heureux.

« L’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair » (Gen. 2:24)

– L’homme quitte son père et sa mère: il devient donc à son tour un chef de famille, responsable devant Dieu du foyer qu’il va fonder, et aux besoins duquel il devra subvenir, spirituellement et matériellement. Des promesses de bénédiction sont réservées pour ceux qui craignent le Seigneur : « Je n’ai jamais vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain » (Ps. 37:25) « Béni soit l’homme qui se confie en l’Eternel ! » (Jér. 17:7)

– L’homme s’attache à sa femme, et non à son amie ou à sa concubine.

– Les deux redeviennent UN (traduction par « une seule chair ») comme au commencement, lorsque Dieu « les créa mâle et femelle, à son image ». Ensemble, comme le Créateur, ils vont aussi créer, donner la vie. Le mot hébreu ERAD signifie UN dans la pluralité, c’est le même mot que celui qui désigne l’éternel dans Zacharie 14:9 par exemple : « En ce jour-là, l’éternel sera roi de toute la terre, son Nom sera Unique », ou ERAD.  (Dieu épousera la terre d’Israël, et les noces de l’Agneau et de son Épouse, l’Eglise, auront lieu.)

De même que le Dieu Elohim est un pluriel (trois personnes distinctes : Père, Fils et Esprit Saint), l’homme et la femme sont deux entités bien distinctes dans une union que Dieu a voulue parfaite, à son image.

Au commencement Dieu bénit l’homme et la femme et leur donne ce premier commandement : « Soyez féconds, multipliez-vous, et remplissez la terre » (Gen. 1:28). Il est clair que le but du couple selon Dieu est de fonder une famille et d’avoir une descendance. La bénédiction de Dieu est inclue dans cette promesse. Dieu dit d’Abraham : « Je l’ai béni et multiplié » (Esaïe 51:2)

« Le Seigneur n’a-t-Il pas fait de vous un seul être avec la femme épousée dans votre jeunesse, par le corps et l’esprit ? Et que souhaite ce seul être ? (ERAD) n’est-ce pas d’avoir des enfants accordés par Dieu ? » (Mal. 2:15 Traduction Français courant ou TOB)

Dieu offre à l’homme le bonheur du foyer : « Jouis de la vie avec la femme que tu aimes, pendant tous les jours de ta vaine existence […] c’est ta part dans la vie, au milieu de tout ton travail que tu fais sous le soleil » (Eccl. 2:9), « Que ta source soit bénie, et fais ta joie de la femme de ta jeunesse » (Prov. 5:15-19)

 
 
 
 

Mais comment préserver ce bonheur ?

Les devoirs des époux l’un envers l’autre sont clairement énoncés dans les épîtres : 1 Cor. 7:2-5, 1 Pierre 3:1-7, Tite 2:4-5, Col. 3:18-19, Eph. 5:22-33)… La maison doit être bâtie sur le roc, c’est à dire sur la mise en pratique des paroles du Seigneur. Ainsi elle résistera aux tempêtes de la vie (Voir Matt. 7:24)

La fidélité dans le couple prend sa source dans la fidélité au Seigneur car « La corde à trois fils ne se rompt pas facilement » (Eccl. 4:12)

« L’Eternel est témoin entre toi et la femme de ta jeunesse […] la femme de ton alliance […] prenez garde en votre esprit : que personne ne trahisse la femme de sa jeunesse ! » (Mal. 2:14-15)

Le verset de l’Ecclésiaste « Jouis de la vie avec la femme que tu aimes » succède immédiatement à celui-ci : « Qu’en tout temps tes vêtements soient blancs, et que l’huile ne manque pas sur ta tête ». Est-ce un hasard ?

Le Seigneur Jésus dit : « Moi, je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés dans la vérité […] Ta Parole est la Vérité » (Jean 17:19 et 17). Éphésiens 5:25-28 reprend cette parole pour le mari, le chef de la femme, qui à l’exemple du Christ, doit se sanctifier dans son amour pour son épouse, afin qu’elle aussi soit sanctifiée. L’apôtre Paul parle ici d’un mystère, donc de quelque chose qui nous est caché.

 

La promesse est pour tous ceux qui obéissent : « L’Eternel nous a commandé de mettre en pratique toutes ces prescriptions et de craindre l’Eternel, notre Dieu, afin que nous soyons toujours heureux » (Deut. 6:24)

 

Petite parenthèse sur les merveilles de Dieu cachées dans la langue hébraïque : les mots homme et femme en hébreu (Ish et Isha) sont composés chacun de trois lettres : deux en commun, et une différente. Si l’on prend dans chaque mot la lettre qui diffère, les deux lettres mises ensemble forment le Nom de Dieu. Les deux lettres communes forment le mot « feu ». Conclusion : sans Dieu, il ne reste dans le couple que le feu contre le feu (et le feu détruit !). Dans notre société où l’on ne veut plus de Dieu, ne nous étonnons pas qu’un mariage sur deux environ aboutisse à un divorce…

 
 
 
 

Encouragements à garder une conduite pure, pour ceux qui ne sont pas mariés :

« Dans le cas où tu te marierais, tu ne pécherais pas […] mais ceux qui sont mariés auront des afflictions dans la chair […] Or, Je voudrais que vous soyez sans inquiétude. Celui qui n’est pas marié s’inquiète des choses du Seigneur […] Celui qui est marié s’inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à sa femme, et il est partagé. De même la femme sans mari, comme la vierge, se soucie des choses du Seigneur, afin d’être sainte de corps et d’esprit […] Je dis cela non pour jeter un filet sur vous, mais pour que vous soyez propre à vous attacher au Seigneur sans distraction […] Celui qui tient ferme en son cœur, sans contrainte […] et qui a décidé de garder sa virginité, celui-là fait bien…

« La veuve est libre de se marier à qui elle veut; seulement, que ce soit dans le Seigneur. Néanmoins, elle sera plus heureuse, à mon avis, si elle demeure comme elle est. » (1 Cor. 7:25-40)

« Je voudrais que tous les hommes soient comme moi; mais chacun tient de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre d’une autre. A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu’il leur est bon de rester comme moi… » (Paul l’apôtre, 1 Cor. 7:7-8)

« Tous n’acceptent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné. Car il y a des eunuques qui le sont dès le sein de leur mère; il y en a qui le sont devenus par la main des hommes, et il y en a qui se sont rendus eunuques, à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne. » (Matt. 19:11-12)

« Car ainsi parle l’Eternel : aux eunuques qui choisiront ce qui m’est agréable et qui demeureront fermes dans mon alliance, je donnerai dans ma maison et dans mes murs un monument et un renom préférables à des fils et à des filles, je leur donnerai un nom éternel qui ne sera jamais retranché » (Es. 56:4-5)

« Que chacun marche selon la part que le Seigneur lui a faite, selon l’appel qu’il a reçu de Dieu. » (1 Cor. 7:17)

 

« Votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu, et vous n’êtes pas à vous-mêmes; car vous avez été rachetés à grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit qui appartiennent à Dieu » (1 Cor. 6:19-20)


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