Moyen-Orient : Confusion et double langage.
Double langage en tous cas de L’Autorité Palestinienne (récemment réconciliée avec le Hamas), qui vient d’élever au rang de « martyrs » (rang le plus élevé dans l’islam, impliquant la plus haute récompense céleste), les deux ravisseurs meurtriers des trois adolescents israéliens enlevés le 12 juin 2014, dont les corps ont été retrouvés des semaines plus tard en Judée-Samarie. Trois jeunes lâchement massacrés par des membres du Hamas, dont la raison d’être est de tuer des juifs ! (On peut lire dans la charte du Hamas que l’objectif de cette organisation est « de mener le djihad contre Israël jusqu’à sa destruction », d’expulser et/ou d’assassiner les juifs », comparés « à des singes ou à des porcs. »)
Voici donc glorifiés deux « martyrs », « assassinés par Israël » selon le ministre des Affaires Religieuses de l’Autorité palestinienne, tandis que Mahmoud Abbas qualifie de « violation grave du droit international » l’élimination de ces deux terroristes. Assassiner des juifs correspondrait peut-être à l’exercice « d’un droit international » ?
Le Fatah de M. Abbas, branche de l’OLP, ne s’oppose en fait au Hamas que sur la méthode et la stratégie pour mener à bien un objectif commun qui est la lutte contre l’Etat d’Israël et l’extermination de tous les juifs qui y vivent.
« Interlocuteur pour la paix ? »
« Pour le mouvement nazislamiste : Israël continuera d’exister jusqu’à ce que l’islam l’efface, tout comme il a effacé d’autres nations, et comme nous le voyons présentement en Syrie, en Irak, contre les chrétiens, les Êzidî, les kurdes, les femmes, etc… Les juifs ayant déjà été épurés ethniquement de ces régions, le problème ne se pose donc pas pour lui. Le conflit avec Israël est considéré comme une lutte religieuse, le Mouvement de la résistance puise sa ligne directrice de l’islam. »
On peut reconnaître au Hamas un rôle de précurseur dans l’exercice du djihad conquérant, comme celui que mène actuellement sous nos yeux « L’Etat Islamique. » (Ce que le premier ministre Israélien a affirmé clairement dans son dernier discours à l’ONU). Mais voilà, l’Europe et l’Occident refusent de voir, bien qu’ils commencent, peut-être trop tardivement, à mesurer un danger qu’ils ont minimisé et même alimenté au Proche et au Moyen-Orient, voire sur leur propre territoire… (D’après Cl. S. Lagrange pour Europe-Israël)
Double standard de la part des gouvernements également, quand ils critiquent unanimement l’Etat d’Israël qui défend sa population contre les milliers de frappes aveugles du Hamas, un ennemi lâche qui utilise ses propres citoyens et ses infrastructures sociales comme « boucliers », alors que les frappes aériennes menées par les USA et leurs alliés contre l’Etat Islamique en Irak ou en Syrie ne semblent perturber personne, malgré de lourdes pertes civiles et de sérieux problèmes humanitaires, dénoncés par diverses organisations. Concernant les frappes contre l’E.I., certains parlent même de « violation des lois de la guerre » !
Ce double-standard est-il la preuve de l’antisémitisme latent du monde à l’égard de l’Etat juif ? Car, que l’on sache, ni la France, ni les Etats-Unis, ni la Belgique ou le Royaume Uni n’ont été la cible de l’Etat Islamique. De plus, aucun de ces pays ne prend les précautions qu’ont utilisées les soldats de Tsahal pour protéger les civils de Gaza lors de leurs frappes aériennes. Les alliés occidentaux n’envoient pas de messages, ne distribuent pas de tracts, ne téléphonent pas pour prévenir les civils, et ne tirent pas non plus des bombes non explosives sur le toit des bâtiments visés avant qu’ils ne soient détruits réellement, pour signaler aux habitants de fuir les lieux…
Mais non, la chose est rendue tout à fait légitime dans l’opinion publique. Tout semble dépendre de « qui est celui qui frappe ». Qu’il soit en position de légitime défense ou non, peu importe quand il s’agit d’Israël. Israël est toujours coupable. Ainsi qu’on pouvait le lire dans un article de Thérèse Zrihen-Dvir du 24/09/2014 sur Jérusalemplus : « Jusqu’à quand les juifs devront-ils s’excuser d’être juifs… »
Double-Islam, nous explique t-on. L’islam est une religion de paix et de tolérance. Il n’y a donc aucun rapport entre l’islam et les actes barbares et sanguinaires des terroristes. On ne demande qu’à le croire.
Pourtant, si tous les musulmans ne sont pas des terroristes, tous les terroristes sont eux, des musulmans. Force est de constater que dans la quasi-totalité des pays du monde où se déroulent des guerres et des attentats, le point commun est l’islam : attentats contre les infidèles à Bali, engins explosifs placés par les tchétchènes dans une course aux USA, bombes qui tuent à Paris ou à Madrid, visiteurs de musée à Bruxelles, enfants juifs assassinés à Toulouse, populations rendues esclaves par les talibans en Afghanistan, massacres des chrétiens en Irak, crucifixions en Syrie, extermination des yazidis par les sunnites du Califat, persécutions et meurtres des coptes en Egypte, filles chrétiennes kidnappées au Mali, quasi oubliées, (sans oublier les enlèvements pour rançons dans le Sinaï et les tortures, souvent à mort, des jeunes chrétiens érythréens, éthiopiens ou soudanais qui fuient la dictature de la charia), et bien-sûr meurtres des juifs sur leur terre depuis plus d’un siècle, par le Mufti nazi ou les terroristes du Fatah et du Hamas, ou encore objectif génocidaire de l’Iran contre Israël et le Grand Satan Occident… Tout cela au nom de l’islam.
(On remarquera l’ampleur et la virulence des manifestations pro-Hamas ou antisémites, mais où sont tous les manifestants musulmans pour se révolter contre les faux-frères qui commettent des crimes abominables dans l’E.I. ou ailleurs, en Afrique, en Indonésie… On nous assure que les fanatiques ne représentent qu’un faible pourcentage des fidèles; alors réfléchissons un peu : sur 2 milliards de musulmans dans le monde, 1 % représenterait seulement 20 millions de terroristes, prêts à mourir pour tuer le plus possible d’innocents … ?)
Et ceux qui en Occident soutiennent la haine envers Israël doivent s’attendre aux mêmes exactions dans leur propre pays. Ils n’ont pas lu dans le Coran les appels au meurtre contre les « infidèles »; et ce n’était pas alors un problème de territoires ! Le chemin de leur prophète est marqué par les guerres et l’extermination de ceux qui ne voulaient pas se soumettre, en particulier les tribus juives d’Arabie : « Il n’y a pas de paix possible avec les « infidèles... » (D’après un article de J. Kupfer-octobre 2014 – Les notes entre parenthèses ont été rajoutées)
L’histoire est là pour nous le confirmer…
Remarque : si l’on ne doit pas confondre islam radical et islam modéré, comment expliquer alors le soutien inconditionnel de tant de personnes au Hamas, qui n’est pas comme on veut nous le faire croire un mouvement de résistance légitime pour « la libération de la Palestine ». Ses chefs, honteusement richissimes, et farouchement ennemis, sont des gouvernants très cruels envers leurs propres citoyens. (Voir témoignages en fin d’article)
Voici une déclaration de M. Feiglin (blog Malaassot en date du 19/10/2014), ce que le monde ne veut pas voir :
« Lors de l’opération « Bordure de Protection », j’ai expliqué que le Hamas, l’Iran, le Hezbollah, ISI, et autres menaces similaires sont simplement les différentes tentacules du même poulpe : l’islam radical. Toutes les tentacules de la pieuvre nous regardent maintenant dans la bande de Gaza, je l’ai dit. Si nous n’éliminons pas le bras qui nous attaque dans la bande de Gaza, il sera réhabilité… J’ai été heureux d’entendre les déclarations similaires dans le récent discours du premier ministre Netanyahu à l’ONU. Il a déclaré franchement que toutes les différentes organisations terroristes et l’Etat Islamique font partie du même ennemi : l’islam radical. » (Voir article « Moyen-Orient-le vrai visage du Hamas« )
Du sein des communautés musulmanes d’Europe, en Hollande par exemple, des « islamonazis » apparaissent publiquement pour la première fois et affichent leur soutien au mouvement « islamonazi » Hamas tout autant qu’à l’Etat Islamique. On observe que des personnalités politiques se mêlent aux manifestations, mensongèrement nommées pro-Gaza ou anti-israélienne. (Voir désinfos.com du 30 octobre 2014)
Médias : deux poids, deux mesures.
La loi internationale qui garantit le droit de légitime défense ne semble pas valide pour Israël. Les grands médias ont réussi à convaincre les masses populaires, très souvent ignorantes du fond du problème au Moyen-Orient, que le but d’Israël pendant la guerre de l’été 2014 était le génocide de la population de Gaza ! On sait pourtant qu’une quantité impressionnante de tunnels avait pour but une invasion surprise des combattants du Hamas, prévue le jour du nouvel an juif, afin d’enlever et de massacrer le plus possible de civils. Des tunnels ultra-sophistiqués, construits à grands frais.
-Avec quel argent ? Celui de l’aide humanitaire, qui coule de nouveau à flots vers les autorités de Gaza ? (On vient de constater que sept cents millions d’euros entrés dans la bande de Gaza après la dernière guerre ont disparu)
-Avec l’aide de qui ? Et cela malgré le blocus dont le but était justement d’empêcher l’armement et l’entrée de matériaux à des fins terroristes (et non pas l’entrée des produits de première nécessité, importés tous les jours à Gaza par des dizaines de semi-remorques en provenance d’Israël, cela aussi il faut le savoir)
Peut-on croire que personne n’était au courant de ce qui se préparait ?
Les médias ne s’étendent guère sur ces faits, ni sur les efforts déployés par Tsahal pour protéger au maximum la vie des civils gazaouis pendant les frappes aériennes. L’attaque surprise encore une fois découverte « trop tôt », quel motif d’accusation fallait-il trouver pour que l’ONU une fois de plus condamne Israël qui a osé se défendre avec détermination cette fois contre des attaques de terroristes ! Ce que font d’ailleurs les USA et leurs alliés, qui n’ont pourtant jamais reçu une seule roquette sur leur territoire…
Le reste du peuple d’Israël, victime millénaire des pogroms, ne demandant qu’à vivre sur le bout de terre si durement préservé qui lui fut accordé par le vote de la Société Des Nations en 1948, menacé ouvertement d’être éradiqué de la carte du Moyen-Orient par ses pays voisins, pays dont les gouvernants commettent des barbaries sans nom sur leurs propres citoyens… Israël qui réagit après avoir reçu des centaines et des milliers de roquettes, c’est lui, qui est accusé de génocide !
Une conclusion tellement grotesque et irrationnelle qu’elle porterait à rire, si ce n’était l’écœurement produit par l’énormité du mensonge et de l’abjection, renouvelés presque quotidiennement dans la diffusion d’infos si subtilement présentées que la victime est finalement perçue comme le coupable.
L’écrivain Albert Soued dans son analyse objective de la situation, pose la question : « Pourquoi les médias travestissent-ils la vérité quand il s’agit d’Israël ? »
Voici quelques-unes de ses réflexions :
« Nous tentons dans ce numéro de rétablir un certain équilibre en évoquant des réalités souvent passées sous silence… de comprendre les motivations et les sentiments qui sont à l’origine du mensonge, de la désinformation ou du parti-pris. En effet, selon un sondage récent les trois-quarts des français sont indifférents au litige arabo-israélien, 9% sont favorables à Israël et 15 % opposés. Alors pourquoi les journalistes et les médias sont en très grande majorité opposés à Israël, alors qu’ils devraient être neutres et objectifs… Ce phénomène est aussi valable pour tous les médias occidentaux, notamment européens, mais dans une mesure moins grande (La population américaine est aux deux-tiers favorable à Israël, alors qu’une bonne partie des médias ne l’est pas)
Il faut commencer par le terrain. Sans rapport avec une population de 8 millions d’habitants, dès qu’un événement se produit au Moyen-Orient, Israël abrite des milliers de journalistes étrangers. Le même nombre que pour la Chine qui compte 1,4 milliard d’habitants ! Cette concentration s’explique par la sécurité, la facilité et l’agrément des lieux. Alors les journalistes s’en donnent à cœur-joie pour dénoncer le moindre écart ou la moindre anomalie de la société israélienne. Comme la plupart n’osent pas s’aventurer à Gaza pour diverses raisons, ils ont des correspondants palestiniens sur place qui leur présentent un point de vue généralement biaisé. Quand ils y vont, ils sont canalisés dans le sens souhaité par le pouvoir local, souvent avec des mises en scène préparées. Et par peur des représailles ou de ne plus pouvoir y revenir, ils désinforment.
Le traitement inégal de l’information viendrait également des ordres reçus d’en haut par les reporters (Les Affaires Etrangères étant en général systématiquement favorables aux Etats Arabes)… En dehors « des ordres reçus » sur le plan politique, il ne faut pas négliger la corruption menée par certains pays arabes pour obtenir la sympathie des médias européens. Par ailleurs, il faut savoir que le Moyen-Orient est tellement complexe que peu de journalistes parviennent à analyser la situation en toute objectivité, même si telle est leur ambition.
A cela il faut ajouter des raisons subjectives liées à la perception de l’israélien et du juif : l’israélien apparaît injustement comme le parti fort, l’arabe comme le parti faible, d’où un alignement instinctif sur le faible. Cette distorsion liée aux apparences est difficilement évitable, à moins que le reporter ne prenne le temps de se frotter les yeux. Mais ses patrons lui en laissent-ils le loisir ?
Enfin, il y a les préjugés… une fixation non raisonnée sur Israël et sur le juif… On peut aussi aller plus loin : le maintien du palestinien par l’ONU à l’état de victime pendant 66 ans – alors que le juif venant d’un pays arabe a été une victime encore plus dramatique, mais lui se tait – provoque une grande sympathie auprès de l’européen athée, ex-chrétien. (Note de Connaître la vérité : soulignons que tous les juifs qui sont arrivés par milliers en Israël ont tous été intégrés depuis longtemps; qu’attendent les pays arabes pour faire de même envers leurs frères palestiniens… Voir les articles « Moyen-Orient : la terre de la Palestine » et « Droits bibliques et historiques d’Israël »)
Ce travestissement de la vérité au Moyen-Orient ne contribue pas à la solution des conflits. mais veut-on seulement une solution, alors que le conflit permanent maintient en vie les médias ?
Par A. Soued, écrivain.
Note : Nous connaissons des journalistes qui subissent les conséquences de leur intégrité dans la rédaction de leurs reportages, tel Guy Millière par exemple, qui n’est plus invité sur les plateaux de télévision, et qui a même reçu des menaces de mort…
Quelques témoignages de Gazaouis recueillis par un palestinien, Mudar Zahran
Nous recommandons la lecture d’un article sur le site du journaliste Guy Millière : « Connaissez-vous Mudar Zahran ? » du 9/10/2012.
Mudar Zahran est un arabe palestinien de nationalité jordanienne, de confession musulmane, de parents originaires de Jérusalem. Exilé à Londres depuis des années, il a décidé de rentrer à Bethléhem au début de l’opération « Bordure Protectrice ». Alors que les médias ont blâmé Israël pour la mort de civils, ce correspondant a décidé de parler avec les gazaouis eux-mêmes pour entendre ce qu’ils avaient à dire. (Une vidéo interview traduite en français est proposée au bas de la page : « Hamas is killing my people »)
–« Le Hamas voulait nous massacrer afin de pouvoir gagner la guerre médiatique contre Israël, en montrant nos enfants morts à la télévision et puis obtenir l(argent du Qatar. » (T. Ancien cadre du Hamas)
-« Le Hamas a imposé un couvre-feu : quiconque marchait dans la rue était abattu. De cette manière les gens devaient rester dans leur maison, même s’ils étaient sur le point d’être bombardés. Le Hamas a retenu toute la population de Gaza en tant que bouclier humain. » (K. Etudiant de 3e sicle)
–« L’armée israélienne permet l’acheminement de l’approvisionnement et le Hamas le vole. Il semble que les israéliens se préoccupent davantage de nous que le Hamas. » (E. Secouriste volontaire)
Un imam d’une mosquée de Gaza dit : « la plus précieuse ressource que le Hamas vole est l’eau. les habitants de Gaza ont soif, et le Hamas vole les bouteilles d’eau qui nous sont fournies gratuitement, et les vend à 20 shekels israéliens (environ 5 dollards) pour la grande bouteille, et 10 pour la petite. »
–« Les habitants de Gaza, craignant les représailles du Hamas, avaient peur de parler aux médias…Le Hamas ne veut pas que la vérité sorte de Gaza. Il nous terrorise et nous tue comme Daesh (ISIS) terrorise et tue les irakiens… Les habitants de Gaza que vous voyez faire l’éloge du Hamas à la télévision sont des membres du Hamas ou bien des personnes qui ont trop peur de parler contre eux. Peu de journalistes étrangers (occidentaux) sont capables de rendre compte de ce que les habitants de Gaza pensent du Hamas… Le Hamas a fait une déclaration : s’opposer à lui signifie la mort… C’est une dictature qui nous tue… Ceux qui critiquent sont accusés de traîtres travaillant pour Israël. » (Célèbre universitaire gazaoui qui a parlé sous couvert d’anonymat, 4 semaines avant la tuerie de 21 personnes soupçonnées)
–« Il y a eu deux grandes protestations contre le Hamas durant la 3e semaine de la guerre. Lorsque les combattants du Hamas ont ouvert le feu sur des manifestants non armés, dans la région de Beit-Hanoun et Shijaiya, cinq ont été tués sur le coup, j’ai vu cela de mes propres yeux. beaucoup ont été blessés. Un médecin à l’hôpital Shifa m’a dit que 35 ont été tués. Il est allé lui-même voir les corps à la morgue » (Un propriétaire de magasin)
Pour vérifier ces rapports, M. Zahran a parlé à un deuxième de Gaza, titulaire d’un doctorat d’une université occidentale :
-« Le Hamas a fait tuer des manifestants, aucun doute à ce sujet. Mais nous ne pouvons confirmer combien, certainement plus que ce qui a été rapporté… Ils ont dû faire quelques exemples afin de terrifier ceux qui veulent s’opposer à eux. La tactique du Hamas a fonctionné… Les habitants de Gaza ont peur de parler, même avec les membres de leur famille, et probablement même pendant leur sommeil ! »
Le Hamas a tué l’un de ses dirigeants, A. Taha, et a accusé Israël. Un militant politique de Gaza a dit : « Taha était déjà dans les prisons du Hamas. Il a été emprisonné et torturé parce qu’il critiquait leur politique radicale. Il avait mis en garde le Hamas de ne pas coopérer avec le Qatar et l’Iran. Des témoins ont dit avoir vu des militants le ramener vivant dans la Cour de l’hôpital Shifa à Gaza et lui tirer une balle mortelle. Ils ont mutilé son corps en public et devant des petits enfants, et l’ont laissé dans la cour de l’hôpital pendant quelques heures avant d’autoriser le personnel à l’emmener à la morgue. »
-« L’armée israélienne envoie des avertissements aux habitants de Gaza pour évacuer les bâtiments, avant une attaque. Les israéliens appellent ou envoient des textos. Parfois ils appellent plusieurs fois pour s’assurer que tout le monde a été évacué. La politique du Hamas était de s’assurer que nous ne pourrions pas évacuer. Beaucoup de gens ont été tués, enfermés à l’intérieur de leurs maisons par des militants du Hamas, qui bloquaient les issues… Certains n’ont eu d’autre choix que de courir vers les israéliens et demander protection pour leur famille. Le Hamas a abattu certaines de ces personnes qui couraient; le reste a été obligé de rentrer chez eux. C’est comme cela que le massacre de Shijaiya est arrivé. Plus de 100 personnes ont été tuées. » (Un travailler médical)
Un étudiant d’une université égyptienne venu voir sa famille en juillet n’a pu quitter Gaza lorsque la guerre a commencé : « Quand les gens ont cessé d’écouter les ordres du Hamas et commencé à évacuer leur foyer, le Hamas a imposé un couvre-feu : quiconque marchait dans la rue était abattu sans sommation… Dieu demandera compte le jour du jugement à ces tueurs sanguinaires. » Je lui ai demandé si des gens avaient été utilisés comme « boucliers humains ». Il a répondu : « Le Hamas a tenu toute la population de Gaza comme bouclier humain. Ma réponse est oui. »
-« Le Hamas a menti en disant qu’il tirait depuis des zones non peuplées. Il tirait depuis les balcons, d’une maison à l’autre, pour attirer les israéliens dans des combats rapprochés, ce qui équivalait à condamner à mort tous les civils sur place. Ils tiraient des roquettes puis s’enfuyaient, nous laissant face aux bombes israéliennes. Ce sont des lâches. Si les militants du Hamas n’ont pas peur de mourir, pourquoi ne restent-ils pas avec nous ? Ils craignent de mourir et d’aller au paradis ? N’est-ce pas ce qu’ils prétendent souhaiter ? » (Un autre journaliste de Gaza)
Notons que les dirigeants, eux, étaient dans leurs belles demeures, au Qatar, en Jordanie ou au caire, pendant la guerre !
Un ancien officier du Hamas a déclaré : « Tirer à partir des zones civiles permet au Hamas de tirer une roquette puis de fuir, car les israéliens préviennent les civils et leur laisse dix minutes pour évacuer… Si les lieux avaient été vides de civils, les israéliens auraient été en mesure de frapper plus efficacement… »
–« Pourquoi le Hamas devait-il attendre 2200 tués pour finalement accepter la même offre qui était proposée au cours de la 2e semaine de la guerre, alors que 160 habitants avaient été tués. Il a soumis au chantage le monde entier avec les civils de Gaza tués pour se faire passer pour un combattant de la liberté contre le méchant Israël. Le Hamas a montré qu’il n’avait rien à faire ni de leur sang ni de leurs enfants… Il sait qu’il ne vaincra pas Tsahal, alors pourquoi continue-t-il de lutter ? La réponse est simple : le Hamas a voulu que nous soyons massacrés pour gagner la guerre médiatique contre Israël, en montrant nos enfants morts à la télévision, et puis obtenir l’argent du Qatar… Les habitants de Gaza ne sont pas stupides. Nous disons maintenant au Hamas : apportez la victoire et libérez la Palestine comme vous le prétendez, ou tout simplement quittez Gaza et restituez -la peut-être à l’Autorité, ou même à Israël, ou à l’Egypte même ! Nous en avons assez des hallucinations du Hamas et de ses promesses qui ne deviennent jamais réalité. » (Un homme d’affaires de Gaza)
–« Nous sommes sous occupation du Hamas, et si vous demandez à la plupart d’entre nous, nous serions mieux sous occupation israélienne, à sa place. Je serais heureux que Netanyahu gère Gaza jusqu’à ce que le Hamas le quitte, et je pense que la plupart des gazaouis ressentent la même chose… la sécurité et le calme fournis par Israël nous manquent lorsqu’il était ici, et politiquement parlant, nous le considérons comme le meilleur des eux maux : Israël et le Hamas. » (Un diplômé d’une université américaine et ancien sympathisant du Hamas)
Un médecin de Gaza a dit : « Les sympathisants du Hamas, les apologistes et les pacificateurs devraient avoir honte d’eux-mêmes de soutenir une organisation terroriste qui a massacré des civils, israéliens et palestiniens. Apparemment, un groupe d’israéliens oeuvre pour traduire le chef du Hamas K. Mashaal en procès devant la Cour Pénale Internationale.
Mais peut-être que le monde devrait envisager de mettre tous les dirigeants du Hamas en jugement pour crimes contre le peuple de Gaza. »
Retrouvez ci-dessous Mudar Zahran : « Hamas is killing my people ».
