Nos paroles ou bien La Parole ?

Nos paroles ou bien La Parole ?
Dieu lui-même a parlé aux hommes, dans la Bible, c’est la Parole de Dieu. De nos jours pourtant, les paroles des hommes semblent avoir davantage d’influence sur la multitude…

 
 

Connaissons-nous cette Parole, et par Elle connaissons-nous son Auteur ? Notre foi est-elle fondée sur ce roc, que les belles paroles des hommes séducteurs ne pourront ébranler ? Avons-nous le témoignage intérieur de l’Esprit Saint qui atteste que nous sommes enfants de Dieu ? Nos œuvres et notre vie toute entière témoignent-elles des enseignements et du caractère du Seigneur Jésus-Christ ? Car la Parole de Dieu est éprouvée, puissante et efficace. Elle est une semence qui ne retourne pas à Dieu sans avoir produit son fruit. (Esaïe 55:11)

 
 
 
 

Tous les hommes parlent, mais ce n’est pas en écoutant les paroles qui sortent de la bouche d’un homme que nous pouvons le connaître. Seul Dieu, qui voit dans le cœur, ne peut pas être trompé, comme nous pouvons l’être, nous, par de belles déclarations. D’ailleurs il est écrit : « Qu’un autre te loue, et non ta bouche » (Prov 27:2). C’est le témoignage de Dieu sur la vie d’un homme qui doit être cru : « Vois mon serviteur Job », dit Dieu à Satan, « C’est un homme intègre et droit, qui craint Dieu et qui s’écarte du mal » (1:8), ou encore : « J’ai choisi Abraham, car je sais qu’il enseignera à ses fils après lui d’observer mes commandements » (Gen. 18:19) En voyant Nathanaël Jésus dit : « Voici un israélite dans le cœur duquel il n’y a point de fraude ».

Quand Dieu parle, nous avons la Pure Vérité. Il nous faut donc écouter Dieu, mais comment serons-nous sensibles à Sa voix, si nous ne la connaissons pas, si nous ne savons pas ce qu’Il dit, ce qu’Il ordonne, et qui est écrit pour nous dans Sa Parole ? Jésus a dit : « Mes brebis me suivent car elles connaissent ma voix; elles ne suivront pas un étranger, mais elles fuiront loin de lui » (Jean 10).

 
 
 
 

Les hommes ont inventé la religion pour remplacer la voix de Dieu. Ils veulent ignorer « que la colère de Dieu demeure sur ceux qui ne veulent pas se détourner du mal » (Rom. 1:18), et que « Dieu a fixé un jour où Il va juger la terre » (Actes 17:31) et que « Le jugement va commencer par la maison de Dieu » (1 Pierre 4:17). Ils préfèrent prêcher un Dieu Amour, toujours et seulement Amour, et qu’il suffit pour obtenir la faveur divine en même temps qu’apaiser sa conscience, de pratiquer fidèlement quelques rites, comme l’engagement envers une communauté, la participation à des cultes bien programmés, à l’évangélisation tout aussi bien organisée, à des œuvres sociales, enfin à tout un programme « spirituel », c’est à dire élaboré « pour Dieu ». Et donc, Dieu est avec nous, sans aucun doute; Il ne peut que nous suivre…

Ainsi portés par la foule et par l’euphorie ambiante, tout jugement personnel disparaissant peu à peu, les fidèles n’examinent plus à la lumière de la Bible si ce qui se fait est bien conforme à ce que Dieu a dit, ou demandé. Le nombre extravagant d’activités n’en laisse plus le temps, ni l’intérêt : il y a tant d’autres lectures plus agréables, pour chercher sa destinée, pour développer l’estime de soi et découvrir le potentiel caché en nous (le bon bien-sûr), ou encore pour apprendre à être positif, plutôt que les avertissements de la vieille et saine Doctrine. Il faut construire et non détruire, nous dit-on…

 
 
 
 

Construire, oui, mais sur quel fondement ? Car « Toute plante que n’a pas plantée le Père sera déracinée » (Matt. 15:13) a dit Jésus.

Or, lorsque l’Amour de Dieu, Amour si merveilleux qu’il ne peut être ni décrit ni mesuré dit l’apôtre Paul, lorsque cet Amour là nous est révélé, il se produit alors un tel bouleversement que tout est changé. L’Amour de Dieu pousse un homme à s’humilier et à pleurer sur son péché, à invoquer Son pardon, puis à se détourner de son ancienne vie, pour marcher désormais dans la sanctification. C’est ici le signe d’une vraie conversion, repentance et nouvelle naissance, chez celui qui est « devenu une nouvelle création ». Jean Baptiste disait : « produisez donc du fruit digne de la repentance ! », c’est à dire qui prouve que vous avez votre Maître pour modèle.

La vraie religion existe, et Jacques dit « qu’elle consiste à visiter les veuves et les orphelins dans leurs afflictions, et à se garder des souillures du monde » (1:27). Voilà le programme de Dieu, et le racheté va maintenant découvrir « les œuvres que le Seigneur a préparées d’avance pour lui » (Eph. 2:10), et non pas choisir ce qui lui parait bon, ou favorable à son épanouissement personnel. Voici ce que dit Paul :

« Nous sommes ouvriers AVEC Dieu […] Personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, à savoir Jésus-Christ » (1 Cor. 3:11). N’oublions pas que la prédication de Jésus et des apôtres était : « repentez-vous et croyez à la Bonne nouvelle ! » (Marc 1:15) – « En Lui, tout l’édifice bien coordonné s’élève, pour être un temple SAINT dans le Seigneur » (Eph. 2:21) – « Tendons vers la perfection, sans poser de nouveau le fondement : repentance des œuvres mortes, foi en Dieu… » (héb. 6:1)

Nous voyons clairement d’après ces passages que la repentance est bien le fondement d’une vie livrée au Seigneur, et que la sainteté est la condition incontournable pour faire partie de la Maison bâtie par le Seigneur, qui ajoute Lui-même les pierres vivantes à l’édifice. « Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent » (Jean 10:14)

 
 
 
 

Nous disons connaître le Seigneur, mais sommes-nous connus de Lui ? Notre nom est-il inscrit là-haut ? (Lire à ce sujet les paroles terribles que le Seigneur, qui demeure Amour, a prononcées dans Matt. 7:21-27)

Dès que nous sommes passés par la croix, puisque Jésus est la Porte, nous entrons dans la vie éternelle, et le Seigneur dit que cette vie se résume dans le fait de connaître Dieu, c’est à dire d’avoir intimité avec Lui : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma Parole, et mon Père l’aimera. Nous viendrons vers lui et nous ferons notre demeure CHEZ lui »(Jean 14:23)  (Voir article « Père, qu’ils te connaissent, Toi… »)

Si nous gardons les commandements de Dieu, nous serons alors équipés et encouragés pour notre marche, car « Le Seigneur accorde son Esprit à ceux qui Lui obéissent » (Actes 5:32) Et l’Esprit Saint de Dieu en nous, c’est le Consolateur; c’est aussi Celui qui nous conduira dans toute la Vérité et dans la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur ! (Jean 14:16 et 16:13, Héb. 12:14) Cette dernière parole est-elle trop dure à entendre ? Jean affirme que « celui qui est né de Dieu ne commet pas le péché et ne peut pas pécher, parce que la semence de Dieu demeure en lui », et « que c’est par là que se manifestent les enfants de Dieu et les enfants du diable » (1 Jean 3:9-10)

 
 
 
 

Chaque parole du Seigneur est riche, pleine de vie et de signification pour nous.

La Parole de Dieu est suffisante pour notre entière édification. Qu’avons-nous besoin de plus que cela : Dieu en Nous, Dieu avec nous, et Dieu pour nous…Ce ne sont pas les titres ni aucun diplôme qui feront de nous des serviteurs de Dieu accomplis. Mais si nous le sommes vraiment, il y aura des mots parmi toutes les paroles du Seigneur qui s’attacheront à notre caractère et à toute notre vie : Repentance, Pardon, Purification, Obéissance, Sainteté, Humilité, Vérité, Fidélité…

En dehors de ces mots-là, il n’y a qu’une illusion de vie chrétienne.


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