Une religion ou un Sauveur ?

Une religion ou un Sauveur ?
Il existe une multitude de sectes et de religions, mais il n’y a qu’un Seul Dieu, un Seul Sauveur, un seul chemin vers la vie éternelle…

 
 
 

Ne confondons surtout pas religion et Évangile. De très nombreuses personnes font encore cette tragique erreur. Les religions sont multiples dans ce monde, mais il n’y a qu’un Évangile, un seul car il n’existe qu’un Seul Dieu, le Tout Puissant Créateur de l’univers.

Ainsi, les personnes les plus difficiles à être convaincues du besoin de repentance sont les personnes religieuses. Pourquoi ? Parce qu’on les a persuadées que c’est leur religion qui les sauve, et qu’elles n’ont pas besoin de se repentir. C’est la raison pour laquelle les églises sont remplies de personnes, certes respectables et aimables, mais dont la vie chrétienne n’a jamais commencé par une authentique conversion à Jésus-Christ.

Elles ne ressentent donc pas la nécessité de se repentir et de répondre à l’appel de Jésus, c’est à dire de remettre en question tout le fondement de leur religion chrétienne pour vérifier s’il est bien conforme à l’Évangile prêché par Jésus et les apôtres. La repentance est, selon elles, destinée aux gens de mauvaise vie ou qui ne croient pas en Dieu. C’est ainsi que des millions de personnes disent appartenir à la religion chrétienne mais, en réalité, elles ne suivent pas du tout Jésus-Christ. Leur vie intérieure n’est pas régénérée, elles ont seulement une belle apparence extérieure.

D’autres sont attachées à leur religion par tradition ou par intérêt, parce qu’on leur a certifié que, si elles restent fidèles à leur religion, elles seront sauvées, quelle que soit la vie qu’elles auront menée ici-bas. Pourtant, la Bible nous avertit : « Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort » (Proverbes 14:12), « Ne vous trompez pas vous-mêmes par de faux raisonnements ! » (Jacques 1:22)

Le salut ne se trouve pas dans une religion, même chrétienne, mais dans une personne, Jésus le Sauveur, le Fils de Dieu, établi par Dieu Juge des vivants et des morts (Actes 10:42). Dès le début du christianisme, l’apôtre Pierre inspiré par le Saint Esprit et s’adressant, ne l’oublions pas, à une multitude très religieuse, prêche et affirme catégoriquement cette vérité fondamentale :

« Il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre Nom qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12)

 
 
 

Jésus n'est pas venu pour fonder une religion mais pour appeler des pécheurs à la repentance

Tout lecteur attentif du Nouveau Testament réalise cette vérité. Jésus est venu pour sauver des hommes et des femmes en les appelant à la repentance, afin de les réconcilier avec Dieu : « Jésus leur dit : Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’Il ressusciterait le troisième jour, et que la repentance et le pardon ds péchés seraient prêchés en son Nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. Vous êtes témoins de ces choses. » (Luc 24:46-48)

Les personnes qui se sont le plus opposées à Jésus lors de son ministère terrestre étaient précisément des religieux, les Pharisiens et les scribes, qui représentaient le judaïsme. Ils avaient bien une religion populaire très influente, ils croyaient en Dieu et même s’en vantaient, et cependant ils n’étaient pas sauvés. Ils croyaient donc, mais en vain.

« Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, mais vous ne l’avez pas voulu. » (Matt. 23:37) Quelle tragédie !

Ces chefs religieux, qui le contredisaient souvent et parfois violemment, s’estimaient malgré tout en bonne santé spirituelle, c’est à dire purs et saints d’un point de vue religieux. Jésus leur répliquait que le salut ne peut être la part d’hommes imbus de leur propre justice, arrogants et pleins de dédain pour les autres. 

L’appel de Jésus s’adresse à l’homme qui reconnait sa condition misérable de pécheur, qui se repent et soupire après le pardon de ses péchés; puis qui s’en détourne et commence une vie nouvelle d’obéissance à la Parole de Dieu.


 
 

« Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs. » (Luc 3:31-32 et Marc 2:17)

 
 

La religion se préoccupe plus des traditions humaines que de la fidélité à la Parole de Dieu

A un autre moment, alors que les chefs religieux reprochaient à Jésus et à ses disciples de ne pas suivre la tradition religieuse, il leur répondit : « Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Vous rejetez fort bien le commandement de Dieu pour garder votre tradition. » (Marc 7:6-9)

Les chefs religieux du temps de Jésus avaient ajouté des centaines de règles et de prescriptions mesquines aux saintes lois de Dieu. Ils exigeaient qu’on les respecte au même titre que les lois divines, prétendant connaitre la volonté de Dieu pour tous les détails de la vie. De nos jours encore, il existe des chefs religieux qui ajoutent des dogmes et des traditions humaines à la Parole de Dieu, causant ainsi une grande confusion autour du simple et pur message de l’Évangile libérateur de Jésus-Christ.

Affirmer que ces traditions ont autant de valeur que la Parole de Dieu elle-même n’est rien d’autre que de l’idolâtrie. Il est particulièrement dangereux et grave d’enseigner et d’imposer des normes et des pratiques religieuses qui n’ont aucun fondement biblique. Jésus connaissait bien les dangers et les pièges de la religion. En les dénonçant, Il était haï des personnes les plus religieuses parmi le peuple, alors que les pécheurs étaient attirés par lui. Pas étonnant que les leaders religieux de son temps, à quelques exceptions près, aient été ses pires ennemis !

Jésus ne les a pas flattés. Il ne les a pas excusés sous prétexte qu’ils étaient des gens pieux, comme s’ils ne faisaient qu’une erreur d’appréciation à son égard. Il disait d’eux : « Ils disent et ne font pas. Ils lient des fardeaux pesants et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt eux-mêmes. Ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes. » (Matt. 23:1-15)

On peut tromper les hommes mais jamais on ne trompera le Seigneur qui connait ce qu’il y a dans le cœur de tout être humain (Jean 2:24-25).


 
 

« Celui qui a mes commandements et qui les observe, c’est celui qui m’aime. Il sera aimé de mon Père, Moi aussi je l’aimerai et je me ferai connaître à lui. » (Jésus-Christ – Évangile de Jean 14:21)

 
 

La religion donne une belle apparence extérieure, mais elle ne peut changer le cœur

Désignant certains Pharisiens comme des hypocrites, Jésus disait : « Laissez-les; ce sont des aveugles conduisant des aveugles; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. » (Matt. 15:14 – Voir Matt.23) Ils avaient une belle apparence extérieure, mais leur cœur était souillé.

« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu’au dedans ils sont pleins de rapine et d’intempérance. Pharisien aveugle ! Nettoie premièrement l’intérieur de la coupe et du plat, afin que l’extérieur aussi devienne net. » (Matt. 23:25-26) Les Pharisiens fixaient toute leur attention sur les aspects extérieurs. Qui voudrait boire dans une coupe lavée extérieurement, mais restée sale au-dedans ?

Les pires ennemis de Jésus n’étaient pas les athées ni les philosophes, les criminels ou les gens de mauvaise vie. Les foules étaient attirées vers Lui : « Sa renommée se répandait de plus en plus, et les gens venaient en foule pour l’entendre et être guéris de leurs maladies. » (Luc 5:15)


 
 

« Celui qui est né de Dieu ne pratique plus le péché » (1 Jean 3:9)

 

« Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3:3)

 
 

L'apôtre Paul avait lui aussi une religion, mais il était perdu et avait besoin d'un Sauveur

« Paul s’écria dans le sanhédrin : Hommes frères, je suis Pharisien, fils de Pharisien ! […] Moi, circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d’Hébreux; quant à la loi, Pharisien; quant au zèle, persécuteur de l’Eglise; irréprochable à l’égard de la justice de la loi. » (Actes 23:6 et Phil. 3:6)

Avant sa conversion extraordinaire, arrêté par Jésus Lui-même sur le chemin de Damas (Actes 9), il croyait servir Dieu en persécutant les vrais chrétiens, et il comptait sur sa fidélité aux traditions pour être sauvé. Comme il aimait sa religion, il détestait tout ce qui lui faisait croire qu’elle était menacée. Aux yeux de sa nation, le zèle qu’il déployait alors constituait la forme la plus élevée de vertu religieuse. N’est-ce pas là la preuve évidente que la religion n’a pas la puissance de sauver une personne ?

Après sa conversion qui avait littéralement bouleversé sa vie, et devenu l’apôtre des païens (Rom. 11:13) de par Jésus-Christ et Dieu le Père (Gal. 1:1), Paul définit sa foi en nouveaux termes : « Je rends grâce à Dieu qui m’a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu’Il m’a jugé fidèle en m’établissant dans le ministère, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent. Mais j’ai obtenu miséricorde parce que j’agissais par ignorance, dans l’incrédulité… C’est une parole certaine et entièrement digne d’être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauve les pécheurs, dont je suis le premier. Mais j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fasse voir en moi le premier toute sa longanimité, pour que je serve d’exemple à ceux qui croiraient en Lui pour la Vie éternelle. » (1 Tim. 1:12-16)


 
 
 

Certains sont tellement accablés par leur passé, qu’ils pensent que Dieu ne pourra jamais les accepter ni leur pardonner. Considérons alors le passé de Paul, qui s’était ouvertement opposé à l’enseignement de Jésus; il avait traqué et assassiné des membres de l’Eglise avant de parvenir à la foi en Christ (Actes 9:1-9). Or Dieu lui a non seulement pardonné, mais Il l’a puissamment utilisé pour son royaume.

Il y a également un espoir pour ceux qui ont fait de leur athéisme une religion. Un professeur d’université russe, ancien athée, a fait cette déclaration : « J’ai cherché à donner un sens à ma vie par mes recherches scientifiques, mais rien ne m’a satisfait. Les scientifiques que je côtoyais, eux aussi ressentaient ce vide. Lorsque, au cours de mes travaux d’astronomie j’ai vu la grandeur de l’univers, plus que jamais j’ai ressenti le vide de mon âme. J’ai alors commencé à lire la Bible et, peu à peu, elle a comblé ce vide de mon cœur. Elle est maintenant la seule source de confiance de ma vie. En acceptant Jésus-Christ comme mon Sauveur et mon Seigneur, j’ai enfin trouvé la paix et le bonheur. »

Notre Créateur se soucie de chacun de nous. Il a envoyé Jésus-Christ, son Fils Unique, sur la terre, pour nous sauver. Dieu s’intéresse à nous comme si chacun de nous était le seul être qu’Il ait jamais créé. Aujourd’hui encore, Il nous interpelle par sa Parole : « Tournez-vous vers moi, et soyez sauvés ! » (Esaïe 45:22)

(D’après S. et D. Hatzakortzian – La repentance : clé réelle d’une conversion biblique.)

 
 
 

« Le salut n’est pas une récompense pour le propre juste, mais un don pour le coupable. »

 

« Nous vous en supplions, soyez réconciliés avec Dieu ! » (L’apôtre Paul – 2ème épître aux Corinthiens 5:20)


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