PAS D’ARGENT, PAS DE MISSION DIVINE ?
Alors que le monde dit chrétien est littéralement submergé d’ouvrages sur la prospérité et les innombrables appels aux dons, le succès et l’estime de soi, sur la guérison par « la psychologie chrétienne », sur la vie victorieuse dans la louange, les arts et la sur-activité …etc, nous voulons rappeler au souvenir des enfants du Dieu Tout Puissant que de tout temps, et dans un passé pas si lointain, des hommes et des femmes l’ont servi fidèlement, dépourvus des facilités et des moyens de communication qui sont les nôtres, nous laissant pourtant par leur témoignage et leurs fruits, un modèle de foi vivante, ainsi qu’un immense héritage pour notre instruction.
Nous vous recommandons ici quelques excellentes biographies. Que le Seigneur vous bénisse au travers de ces lectures !
L’AUDACE DE LA FOI — Georges Müller (1805-1898) — Un homme qui a marqué l’histoire de l’Eglise; par la foi, il a nourri et logé des milliers d’ orphelins, a prêché à des milliers de personnes, et gagné une multitude d’âmes à Christ; un homme entièrement consacré aux autres et vivant quotidiennement dans le miraculeux. Il subsiste encore de nos jours en Inde une centaine d’orphelinats implantés par lui sur le principe suivant : faire connaître à Dieu seul nos besoins, sans jamais faire aucun appel d’argent. Cinquante ans après sa mort, les journaux publièrent l’avis suivant: « L’orphelinat de George Müller à Bristol demeure l’une des merveilles du monde. Depuis sa fondation en 1836, le chiffre des contributions que Dieu lui a accordées, uniquement en réponse aux prières, atteint plus de vingt millions de dollars, et le nombre des orphelins recueillis s’élève à 19935. Bien que les vitres de quatre cents fenêtres aient été récemment brisées (au cours de la deuxième guerre mondiale), aucun enfant, aucun membre du personnel n’a été blessé. » (source: les héros de la foi, Orlando Boyer)
FRANCOIS COILLARD — La vie d’un missionnaire français, par Edouard Favre (1834-1904) — Issu d’une famille paysanne de huit enfants, vivant dans le Cher, orphelin de père encore très jeune, il est fasciné par les récits missionnaires et se destine très tôt à cette tâche; après quelques études de Théologie, il part au Lésotho, dans le Sud de l’Afrique, puis, à l’heure où celle-ci n’est pas encore découverte dans sa totalité, et où les frontières ne sont pas encore tracées, il entreprend plusieurs expéditions périlleuses le long du fleuve Zambèze; il restera attaché au Zambèze malgré les conflits et la guerre civile, et y sera enterré , en 1904. Magnifique biographie, rassemblant tout son courrier personnel.
LES ORPHELINS DU NIL, lettres de Mamma Lillian TRACHER : 4 janvier 1960… Ma mémoire remonte 50 ans en arrière, au 4 janvier 1910. J’étais une jeune-fille heureuse de presque 23 ans, la tête pleine de rêves merveilleux, de tout ce que la vie avait en réserve pour moi. La chose la plus importante à mes yeux, c’était les 12 enfants que je souhaitais avoir. Je me demande quelle aurait été ma réaction si le voile avait été soulevé seulement quelques instants et si j’avais pu me voir aujourd’hui, cinquante ans plus tard ! Voici, je suis une dame âgée, à la chevelure grisonnante, fatiguée, et je regarde par la fenêtre, et je ne vois pas 12 enfants… mais bien plutôt 1200 enfants ! Une figure attachante, et une magnifique expérience de foi !
CHARLES SPURGEON (1834-1892) biographie par A. Dallimore. « Il semble impossible qu’un tel prédicateur ait eu le temps d’écrire.Pourtant, les livres qu’il écrivit constituent une bibliothèque de cent trente cinq volumes…Il publia un si grand nombre de ses sermons qu’en en lisant un par jour, le lecteur ne pourrait les lire tous en dix ans. Beaucoup furent traduits en diverses langues et publiés dans le monde entier. Il écrivait lui-même une grande partie des articles pour sa revue ‘l’épée et la truelle’…La vie de Spurgeon ne fut pas une vie égoïste à la recherche de son intérêt personnel. Sa femme et lui firent de grands sacrifices pour mettre des livres spirituels à la disposition d’un grand nombre de prédicateurs pauvres, et ils vinrent toujours en aide aux veuves et aux orphelins… Il se consacra également à fonder et diriger l’orphelinat de Stockwell. Ceux qui étaient à la tête de cette oeuvre demandaient à Dieu et recevaient de Lui tout ce dont ils avaient besoin pour bâtir un édifice après l’autre, et pour s’occuper de centaines d’enfants abandonnés. Spurgeon ne rechercha jamais ni la renommée ni l’honneur…il ne prêcha jamais pour sa propre gloire, mais il eut toujours comme objet le message de la croix pour amener ceux qui l’écoutaient vers Dieu. (source : « Les héros de la foi » d’Orlando Boyer) « Il n’est pas facile, en quelques pages, de dépeindre un personnage aussi étonnant et gigantesque que Charles Spurgeon.Malgré l’absence à son époque de la télévision et des médias modernes, il apparait comme un géant, même en comparaison de nombreuses ‘vedettes évangéliques’ actuelles. » (Arnold Dallimore)
DWIGHT MOODY (1837-1899) Il est le sixième enfant d’une famille pauvre de neuf enfants. Les deux derniers, des jumeaux, vinrent au monde quelques mois après la mort de leur père.Voici ce qu’il exprima, près du cercueil de sa mère lorsqu’elle mourut à l’âge de 90 ans : » C’est un grand honneur que d’avoir été le fils d’une telle mère. J’ai beaucoup voyagé, mais je n’ai jamais rencontré quelqu’un comme elle… Voici sa Bible, si usée, parce que c’est la Bible du foyer; tout ce qu’elle avait de bon, lui était venu de ce livre et c’est de lui qu’elle tira ce qu’elle nous apprit.Si ma mère fut une bénédiction pour le monde, c’est parce qu’elle buvait à cette fontaine. La lumière de la veuve Moody brilla dans cette maison sur la colline pendant cinquante ans.Que Dieu te bénisse mère, combien nous t’aimons! Au revoir, à très bientôt, mère! » Quand on voit la réussite de D Moody, on se voit obligé d’ajouter : « qui peut prévoir l’avenir que connaîtra un enfant élevé dans un foyer où les parents aiment sincèrement le Père céleste, au point de demander chaque jour à tous les enfants d’écouter la voix de Dieu par la lecture de la Bible et de s’adresser à Lui avec respect par la prière ? » (source : ‘Les héros de la foi » de O. Boyer)
HUDSON TAYLOR, père de la Mission de la Chine intérieure (1832-1905) » Bien qu’Hudson n’en parlât presque jamais, cet appel de Dieu brûlait comme une torche dans son coeur. Nous rapportons ici un extrait d’une lettre qu’il écrivit à sa soeur : « Imagine trois cent soixante millions d’âmes sans Dieu et sans espérance en Chine ! Il paraît incroyable que douze millions de personnes meurent chaque année sans la consolation de l’Evangile ! Presque personne n’accorde d’importance à la chine où vit près du quart de la race humaine…je prie partout où je peux être seul avec Dieu…Faute de place, nous ne pouvons relater ici l’héroïsme dans la foi dont fit preuve le jeune-homme, acceptant les sacrifices et les privations nécessaires afin de suivre les cours de médecine et de chirurgie qui lui permettraient de mieux servir le peuple de Chine ». (source : Les héros de la foi). Il y part âgé de 21 ans, pour y servir jusqu’à sa mort; il y perdit une fillette de huit ans, puis son épouse (trente trois ans), à la naissance de leur sixième enfant qui mourut aussi, ainsi qu’un autre encore. Il écrivit alors : « je suis acculé…à travailler dur et souffrir seul. Non pas seul toutefois, car Dieu est plus proche de moi que jamais…affligé, mais pas abandonné, Jésus est ma vie, ma force,et son sein est mon lieu de repos, maintenant et pour toujours ». Une vie de souffrance et de consécration dans la prière qui a permis une oeuvre extraordinaire, avec l’envoi vers la Chine de cent, puis plus de mille cent missionnaires,après un voyage au Canada, aux U.S.A., et en Suède, en 1888 et 1889 !…
CHARLES STUDD – CHAMPION DE DIEU (1860 Angleterre-1931 Congo Belge). Fils d’un riche planteur, champion de cricket, étudiant brillant d’une des plus célèbres universités d’Angleterre, Charles Studd abandonne tout, même son immense fortune, qu’il distribue à plusieurs oeuvres chrétiennes et part comme missionnaire en Chine, puis aux Indes, et enfin en Afrique. Sa devise fut : « Si Jésus – Christ est Dieu, et qu’Il est mort pour moi, alors il n’y a aucun sacrifice trop grand que je ne puisse faire pour lui ». « 50 ans après ses toutes premières réunions, nous retrouvons le même Charles Studd, âgé de 70 ans, en pleine Afrique, séparé des siens pour obéir jusqu’au bout à l’ordre de Christ… C’était une hutte ronde, faite de bambous fendus, liés ensemble par des cordes indigènes; le toit était recouvert d’herbe et le sol de boue séchée, craquelée et cent fois rapiécée. Dans un coin, il y avait un lit que le chef Manziga avait donné à Studd. Des courroies de peau de chèvre, tendues sur un cadre en bois, tenaient lieu de ressorts…Près du lit, une table fabriquée par lui…En face, sur une étagère, on voyait une rangée de Bibles très usagées. Studd avait l’habitude en effet d’en prendre une neuve tous les ans, afin de ne jamais se servir d’anciennes annotations, et de pouvoir puiser constamment à nouveau dans l’Ecriture elle-même… » (source : Théonoptie)
ERINO DAPOZZO (1907-1974) est italien, originaire d’une famille catholique très noble mais soudainement ruinée. Le père part chercher du travail en Suisse où la famille s’installe, puis en France, suite à la crise de 1920. Là, le père et ses fils travaillent à la reconstruction des villages détruits pendant la première guerre, puis construisent leur propre maison à Paris et montent une petite entreprise de construction. La maman d’Erino s’était convertie au Seigneur à Moutier en Suisse, son pays natal, puis plus tard le papa, après bien des luttes ; mais dès lors, le soir après le travail, le père et les garçons évangélisent autour d’eux, par le chant et la distribution de traités Une petite assemblée se forme chez eux, qui existe encore aujourd’hui, à Palaiseau. Erino s’est marié avec une suissesse, et celle-ci attend leur quatrième enfant lorsqu’il est déporté une première fois en Allemagne, pendant l’occupation. Il a été dénoncé et condamné à mort pour avoir sauvé des juifs, mais un colonel lui épargne la vie à cause de sa situation de famille. Ils auront cinq enfants en tout. Vous trouverez son témoignage bouleversant ainsi que le récit audio de merveilleuses interventions de Dieu au cours de son ministère d’évangéliste à l’adresse suivante : www.dapozzo.com .Ce site rassemble quelques archives retrouvées au sujet de la famille Dapozzo. Nous en remercions d’ailleurs vivement les auteurs. Que Dieu vous bénisse richement au travers de ces témoignages.
JE CROYAIS EN ‘ISSA, J’AI RENCONTRÉ JESUS de Jamel Attar. Quand un musulman fervent est confronté à la grâce. Voici la présentation par Saïd Oujibou, qui figure au dos de ce livre, qui nous espérons, apportera la réponse à plus d’un jeune ou moins jeune, sincère et assoiffé de Vérité : Jamel, jeune marocain. Un besoin pour ainsi dire inné de Dieu, une soif dévorante de le connaître et un engagement de plus en plus fort dans la pratique d’un Islam strict. La volonté de faire découvrir la vraie foi musulmane aux autres et de les encourager à l’appliquer. Une grande admiration pour le prophète de l’Islam, des convictions fortes. Et puis, un jour, l’arrivée en France pour la poursuite d’études universitaires. La confrontation avec l’Occident et le christianisme. Le choc. Comment le jeune Jamel va-t-il gérer la découverte d’une foi différente de la sienne, mais tout aussi sincère, et d’un Jésus autre que celui qu’on lui avait décrit ? Bouleversant et vrai…
Je ne veux pas que vous ignoriez ce mystère de Jean-Marc Thobois. Que se passe t-il en Israël et au Moyen-Orient ? Nombreux sont, même parmi les évangéliques, ceux qui s’interrogent : l’Etat d’Israël actuel est-il bien l’accomplissement des prophéties bibliques ? Israël est-il encore le peuple de Dieu ? Quelle attitude faut-il avoir face au sionisme ? A l’antisionisme ? Ce livre tente de répondre à ces questions. Il passe en revue l’histoire d’Israël des origines à nos jours, à la lumière des écritures… Cet ouvrage se veut une initiation à ce « mystère » devenu insoluble pour beaucoup, à cause de la désinformation des médias et des journalistes qui, eux-mêmes, ignorent souvent l’histoire complexe de cette région et bien entendu, ce que la Bible affirme.
