Le printemps 2020 s’annonçait, la nature explosait de vie. Chez les hommes, tout s’est arrêté. C’est la mort qui rôdait partout, et dans beaucoup de foyers, l’angoisse d’un avenir incertain, plus difficile sans-doute, ruiné quelquefois…
Aussi brutal que soudain, un fléau a frappé. Le riche comme le pauvre, l’intellectuel et l’analphabète tout ensemble, le diplomate comme l’ouvrier, la star aussi bien que l’homme de la rue, le juge et le détenu, le jeune et le vieillard, l’athée et le religieux… Le mal est apparu si foudroyant. Chacun a pensé avec angoisse au lendemain qu’il n’allait peut-être pas avoir le temps de connaître.
L’homme voulait oublier qu’il n’est pas maître de son propre souffle de vie, malgré les drames qui pourtant surgissent au quotidien dans son entourage, et qui sont autant d’interpellations. Mais cette fois…
Le monde entier s’inquiète encore, espère, doute, essaie d’imaginer la suite des événements, s’interroge… Pareille situation n’a jamais existé. Il y a toujours eu des guerres, des maladies et de terribles catastrophes qui ont laissé des millions de morts et de familles endeuillées. Mais aujourd’hui c’est par milliards que les populations ont été réduites au silence, privées de liberté, subissant une sorte de couvre feu à l’échelle planétaire. Nos fiers pays occidentaux, avec tout leur armement, toute leur technologie de pointe, se sont trouvés démunis, terrorisés et réduits à l’impuissance face à un micro-ennemi, sournois, invisible et… fragile, nommé Coronavirus (Covid-19).
Plus de vie sociale. Nos dirigeants, face à la virulence de la contamination, ont proscrit tout loisir; les vacances en famille ont été annulées sous peine de poursuites, les parents âgés séparés de leurs enfants, les rencontres sauf dérogation pour raison vitale essentielle, interdites. Pire que tout, les gens mouraient seuls chez eux, à l’hôpital, dans les foyers pour personnes âgées, sans que les familles puissent se déplacer pour les accompagner dans leurs derniers jours ni jusqu’à leur sépulture… Une situation inédite, imprévisible, implacable, sans remède à ce jour…
Quels sont donc les besoins essentiels de notre existence ?
Nos gouvernants les ont définis :
Sortie autorisée uniquement pour s’approvisionner en denrées de première nécessité, alimentation et hygiène, ou bien pour cause de maladie grave si la télé-consultation ne suffisait pas à régler le problème… La liste de tous les artifices qui occupent notre vie est alors apparue, bien longue : finis les shoppings, les festivités, les salons d’esthétique, les bars et les restaurants, séjours balnéaires, croisières, etc… Salles de sports, théâtres et cinémas ont fermé, les stades sont restés vides, les compétitions de tous bords, jusqu’aux jeux olympiques, ont été déprogrammées, annulées… Même les églises ont été interdites.
Pour ceux qui vivaient dans des conditions très précaires, la situation est devenue encore plus difficile à supporter. Pour beaucoup d’autres, habitués au bien-être et à la facilité… avec l’égocentrisme qui en découle, c’est la vie tout court qui s’est arrêtée ! La dépression a gagné du terrain, les programmes télé ne suffisant pas à faire la joie des familles enfermées. Beaucoup ont découvert et ont dû apprendre, bon gré mal gré, le « vivre ensemble », un challenge plutôt éprouvant pour certains… Que dire de ceux dont la famille est brisée, ou disparue, de ceux qui souffraient déjà de la solitude…
Pourtant, n’était-ce pas un temps favorable aux grands questionnements, quant à la valeur ou à la fragilité du fondement sur lequel chacun a bâti sa vie…? Que reste t-il, à quoi se rattacher, quelle assurance d’un avenir meilleur… Comment ne pas penser qu’une autre calamité pourrait survenir, qui s’abattra « au hasard » sur les insignifiantes créatures peuplant la planète terre, minuscule et perdue, au vu des myriades d’étoiles qui composent l’immense univers…
Que s’est-il passé…?
Les hommes se croient maîtres de leur destin, comme toujours quand la vie suit son cours; pourtant les circonstances ramènent inévitablement à beaucoup d’humilité, et sans doute à la réflexion…
S’il y avait vraiment un Dieu qui regarde la terre… Quelqu’un a t-il jamais pu prouver le contraire… ?
Un Dieu qui interpelle Ses créatures, qui envoie des messages pour leur rappeler qu’autrefois, à plusieurs reprises, Il est intervenu dans l’histoire des hommes, sans que rien ni personne n’ait pu s’opposer à Ses décrets… Justement, que dit la Bible, ce Message extraordinaire qui nous est parvenu miraculeusement intact, après des millénaires d’attaques et de tentatives d’extermination, cette lettre vieille de trois mille cinq cents ans qui semble écrite pour notre génération ? Oublions-nous que nos pays libres et civilisés le sont devenus parce qu’ils en ont été imprégnés dans leur culture ? Qui s’est penché véritablement sur son contenu, dans notre époque où l’on préfère croire que la science aurait démenti et supérieurement remplacé la foi biblique en UN Créateur Tout Puissant…
Bien au contraire, beaucoup ont trouvé le Dieu Créateur en étudiant les merveilles du livre de la nature et du corps humain, de l’infiniment petit jusqu’à l’infiniment grand. Tant d’autres L’ont découvert alors qu’ils étudiaient attentivement le texte biblique pour y chercher une preuve de sa non authenticité. Mais voilà, une telle merveille, inégalée, incomparable, indestructible, ne pouvait être que l’oeuvre d’un Auteur divin !
Où en sommes-nous aujourd’hui ?
Les hommes sont capables de prouesses scientifiques louables et extraordinaires, mais le malheur est que leur grande connaissance les a aussi conduits à des applications dangereuses, criminelles, qui transgressent les lois établies et dont ils n’ont même plus le contrôle, n’ayant pas pris ni connu la mesure des conséquences de leurs expérimentations. Nous pensons aux armes de guerre bien-sûr, mais aussi aux manipulations génétiques avec les terribles questions d’éthique qu’elles soulèvent… à la destruction et à la contamination des ressources naturelles… Nous sommes obligés de constater que ni la sagesse, ni l’intelligence, ni la liberté de conscience et des mœurs, n’ont apporté la paix et le bonheur sur la terre. Le cœur de l’homme n’a pas changé; partout la violence et la barbarie augmentent, la haine, l’injustice, la peur… L’insatisfaction règne dans tous les domaines, la révolte gronde… La société est au bord de l’explosion.
Là même où l’on peut vivre libre et dans l’abondance, c’est l’échec pour la majorité des foyers, avec un nombre croissant de divorces, de suicides, de dépressions, de maladies dues à la pollution et aux excès de toutes sortes. Les portes de la perversion sont grandes ouvertes, toutes les barrières tombent, et notre jeunesse, nos enfants même, de plus en plus tôt, peuvent se livrer sans retenue à toute sorte de débauche, à l’alcool et autres drogues, à des influences sataniques. La violence et l’immoralité sont banalisées dans nos médias et sur tous nos écrans. Le mal devient la norme, les gens de bien sont pourchassés.
C’est une pandémie bien plus grave que le Covid-19 qui atteint notre génération : une déchéance morale sans précédent, car aujourd’hui elle est encouragée par des lois contre nature qui viennent bafouer l’autorité établie dès le commencement, renverser les fondements de la famille et menacer la protection des enfants, déjà si souvent victimes de l’inconduite des adultes… Chaque année ce sont aussi des millions de bébés qui sont tués en toute légalité dans le sein de leur mère. Des lois autorisant l’euthanasie seront bientôt en vigueur… sans oublier que l’esclavage, le travail des enfants, les camps de travaux forcés, sont le lot de millions d’êtres vivants dans la plupart des pays pauvres ou fermés.
La Bible décrit ce que personne ne peut nier aujourd’hui, qui existait dans le passé, mais que notre temps, avec ses extraordinaires moyens de communication, a multiplié à très grande échelle :
« Sache que dans les derniers jours, surgiront des temps difficiles (ou dangereux). Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, orgueilleux, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, sacrilèges, insensibles, implacables, calomniateurs, sans frein, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu… » (Deuxième épître de Paul à Timothée 3:1-4)
Dieu avait donné aux hommes des commandements afin qu’ils vivent heureux sur la terre. On peut le lire à maintes reprises dans les Saintes Écritures. Puis il y a deux mille ans, la prophétie s’est accomplie : « Dieu a envoyé Jésus-Christ dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui. Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils Unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la Vie éternelle ! Et voici le jugement : Christ, la lumière, est venue dans le monde, et les hommes ont aimé les ténèbres plus que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. En effet quiconque fait le mal a de la haine pour la lumière et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées. » (Évangile de Jean 3:16-20).
La Bible déclare qu’il y aura un terme au péché des hommes
Dieu est Amour et Il est Juste. C’est pourquoi Il ne tient pas le coupable pour innocent. Il patiente envers les pécheurs, mais un jour Sa colère viendra, Il jugera les injustes et les nations rebelles, Il récompensera les petits et les grands, ceux qui craignent Son Nom, et Il détruira ceux qui détruisent la terre, nous dit le livre de l’Apocalypse (11:18)
« Dieu annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir, parce qu’Il a fixé un Jour où Il va juger le monde, selon la Justice. » (Actes des apôtres 17:30-31).
« Dieu n’a pas épargné le monde ancien, lorsqu’Il fit venir le déluge sur un monde d’impies. Il a condamné à la destruction et réduit en cendres les villes de Sodome et Gomorrhe, les donnant en exemple aux impies à venir […] Sachez que dans les derniers jours, il viendra des moqueurs pleins de raillerie, qui marcheront selon leurs propres convoitises, et qui diront « Où est la promesse de Son avènement ? Car depuis que les pères sont morts, tout demeure comme au commencement de la création » […]
Les cieux et la terre actuels sont gardés en réserve pour le feu, en vue du jugement et de la perdition des impies […] Le Seigneur ne retarde pas sa promesse, comme quelques-uns le pensent, mais Il use de patience envers vous, Il ne veut pas qu’aucun périsse, mais que tous arrivent à la repentance ! » (Première épître de Pierre 3)
Le Christ a dit : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas. Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père Seul. Comme aux jours de Noé, ainsi en sera t-il à l’avènement du Fils de l’homme. Car dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient… jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche. Et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vienne et les emporte tous. » (Ev. de Matthieu 24:35-39).
« Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent à la débauche et recherchèrent des unions contre nature, sont données en exemple, soumises à la peine d’un feu éternel. » (Epître de Jude 1:7).
« Tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction, pour nous servir d’exemple, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles » (Epître aux Romains 15:4, et première épître aux Corinthiens 10:6 )
Une histoire vieille de 2560 ans !
Il y eut à Babylone, dans l’Orient du 6ème siècle avant J-C, un roi rempli d’orgueil à cause de sa grande puissance, et blasphémateur devant l’Eternel. Au cours de l’un de ses banquets d’orgie, voici qu’une extrémité de main apparut et se mit à écrire sur le plâtre de la muraille du palais royal. « Le roi Belchatsar pâlit et ses pensées l’épouvantèrent. Les jointures de ses reins se relâchèrent, et ses genoux s’entrechoquaient. Le roi cria avec force de faire venir les astrologues, les devins […] Mais ils ne purent pas lire l’écriture ni en faire connaître l’explication au roi, qui fut tout à fait épouvanté. Il pâlit et ses grands furent consternés. La reine entra et prit ainsi la parole : Ô roi ! que tes pensées ne t’épouvantent pas ! Il y a dans ton royaume un homme ayant en lui l’Esprit du Dieu Saint. Ton père l’avait établi chef de tous les sages […] Alors Daniel fut introduit devant le roi ».
Il s’agissait du prophète Daniel, un Hébreu emmené en exil à Babylone après la chute de Jérusalem. Il donna l’explication au roi impie qui n’avait pas tiré leçon de la vie de son père : « Et toi, son fils, tu n’as pas humilié ton coeur, quoique tu aies connu tout ce qui lui est arrivé… Tu t’es élevé contre le Seigneur des cieux, tu n’as pas rendu gloire au Dieu qui a ton souffle dans sa main… Voici, tu as été pesé dans la balance et tu as été trouvé léger. Ton royaume sera divisé et donné aux Mèdes et aux Perses […]
Cette même nuit, Belchatsar, roi des Chaldéens, fut tué. Darius le Mède, reçut la royauté à l’âge de 62 ans. »
(La Bible – Livre de Daniel chapitre 5)
Qui prendra garde aux avertissements ?
Environ 530 ans avant J-C ce même prophète Daniel a parlé sur les différents royaumes qui allaient se succéder depuis sa génération jusqu’à notre époque, et l’histoire a prouvé que la prophétie était vraie dans tous les détails que la Bible rapporte. Il a parlé dans les mêmes termes que le Christ au sujet des temps de la fin, annonçant « un temps de détresse tel qu’il n’y en aura jamais eu depuis le commencement » (Dan. 12:1 et Matthieu 24:21).
Dans l’Evangile de Matthieu, Jésus-Christ a dit aussi : « Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles; et sur la terre, une angoisse des nations qui ne sauront que faire au bruit de la mer et des flots. Les hommes rendront l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre, car les puissances des cieux seront ébranlées. » (Matthieu 21:25-26)
Mais pour ceux qui se seront repentis de leurs péchés et qui auront reçu le salut par la foi en Jésus-Christ le Sauveur du monde, mort et ressuscité, vivant aux siècles des siècles, le Seigneur a ajouté ces paroles merveilleuses : « Quand cela commencera d’arriver, redressez-vous et levez la tête, parce que votre délivrance approche ! Alors on verra le Fils de l’homme venant sur une nuée avec beaucoup de puissance et de gloire. »
C’est ce que les anges avaient promis aux disciples, lorsque le Seigneur leur était apparu après la résurrection : « Comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu’Il s’en allait, voici que deux hommes, en vêtements blancs, se présentèrent à eux et dirent : Vous, hommes galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, reviendra de la même manière dont vous l’avez vu aller au ciel ! » (Actes des Apôtres 1:10-11).
La Bible s’accomplira : Dieu va juger la terre avec ses habitants parce que le mal et la rébellion contre Lui atteignent un comble dans tous les domaines. Mais le Seigneur Jésus-Christ reviendra pour rassembler Ses disciples auprès de Lui : « Que votre cœur ne se trouble pas. Croyez en Dieu, croyez aussi en moi […] Je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. Et où je vais, vous en savez le chemin […] Je Suis le Chemin, la Vérité, la Vie ! » (Ev. de Jean 14:1-4)
