La vie et le temps…

La vie et le temps…
Le temps s’enfuit, et avec lui notre vie, sans que jamais nous puissions en contrôler la course ni revenir en arrière.

 
 
 

Y-a t-il un but fixé d’avance, une échéance dont nous serions responsables, de par la liberté de conscience dont nous jouissons.. Sera-ce une fin, ou bien un nouveau départ…?

 

Pour celui qui est sage, le sentier de la vie mène en haut, dit la Bible, il s’écarte du séjour des morts… Celui qui réfléchit sur les choses trouve le bonheur (Livre des Proverbes 15:24 et 16:20).

« Il faut vivre avec son temps » nous dit-on. Mieux vaut bien vieillir avec son temps, celui qui nous est donné ici-bas. Quand notre vie s’arrêtera, le temps n’en sera pas affecté sur la terre, mais pour nous, l’éternité sera scellée. Nier la réalité ne la rend pas différente, c’est pourquoi que celui qui a de l’intelligence s’arrête, et s’écrie comme le psalmiste : « Éternel ! Enseigne-moi le bon sens et la connaissance ! » (Ps. 119:66).

 
 

Il y eut un commencement, c’est le premier mot du récit de la création. Dans le jardin de l’Éternel, l’homme parfaitement heureux jouissait d’une relation toute particulière avec son Créateur, jusqu’au moment où le péché vint mettre le trouble, avec une séparation aux conséquences malheureuses pour toutes les générations à venir. La mort est entrée dans le destin de l’humanité, la souffrance et la maladie furent depuis le lot de tous, et dans tous les âges les hommes ont cherché à comprendre le sens de leur existence et à saisir le bonheur et l’espérance d’un avenir meilleur.

Ceux qui l’ont fait en se tournant vers le Créateur, vers Celui « qui a mis dans le cœur de tout homme la pensée de l’éternité », ceux-là ont trouvé la réponse, et ont tout reçu : la Vie, éternellement, avec l’assurance du bonheur de l’Eden retrouvé pour toujours !

Ceux qui rejettent la Vérité révélée de la Parole de Dieu sont trompés, emportés à tout vent de doctrine, errants comme des brebis sans berger devenues la proie du Malin, celui que la Bible appelle le père du mensonge et l’ennemi de nos âmes.

 
 
 

Ici-bas tout ternit, tout passe

Au Jour de l’Éternel, même le ciel et la terre disparaîtront. Mais la Parole de Dieu subsistera éternellement !

Car l’Éternel a pour Nom : JE SUIS, ce qui signifie en hébreu un passé, un présent et un futur ! Jésus-Christ, la Parole faite chair parmi les hommes est « le même, hier, aujourd’hui, et éternellement » (Héb. 13:8). Voici le témoignage de Dieu Lui-même : « Tu es mon Fils […] Tu as au commencement fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront mais toi tu subsisteras, tu restes le même et tes années ne finiront pas ! » (Héb. 1).

Notre vie terrestre n’est qu’une étape, un maillon de la chaîne dans le plan de Dieu pour l’humanité, dans laquelle Jésus a aussi pris Sa place, Lui la pierre d’angle sur laquelle repose tout l’édifice. « C’est en Lui, par Lui, et pour Lui, que sont toutes choses » (Rom. 11:36) et « C’est par Lui que toutes choses subsistent ! » (Col. 1:17). Lui aussi connut la mort, et la mort la plus humiliante qui soit. Non pas à cause de ses fautes, car il fut trouvé Juste et sans péché. « Satan n’avait rien en Lui » (Jean 14:30).

Mais le Fils de Dieu est venu sur la terre des hommes pour y mourir comme l’Agneau de Dieu sans tache et sans défaut, qui allait payer la rançon pour tous les rachetés. Pour que ceux-ci ne le connaissent jamais, le châtiment qu’ils méritaient est tombé sur Lui, victime expiatoire qui s’est offerte pour satisfaire la justice du Père Céleste. « Le Christ (en grec : L’Oint, ou le Messie) dont la condition était celle de Dieu, s’est dépouillé Lui-même, en prenant la forme d’esclave, en devenant semblable aux hommes; Il s’est humilié Lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort sur la croix » (Être pendu au bois est une mort maudite et infamante pour un Juif – Phil. 2:7).


 
 
 

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils Unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ! » (Jean 3:16)

 
 
 

Sagesse, espérance, assurance paisible, ces mots riment t-ils toujours avec vieillesse ?

Vieillir est un sujet d’amertume pour la plupart des humains. Avec le recul des ans et la multitude des souvenirs, le sentiment de ses propres imperfections s’accentue. Même chez ceux qui jouissent d’une bonne santé et qui ont vécu dans l’abondance, les regrets l’emportent sur les joies vécues, l’angoisse généralement saisit face à l’échéance inévitable, et devant l’impossibilité de revivre mieux les événements passés, comme on le voudrait, si c’était à refaire…

Alors beaucoup se lancent dans l’activisme, les loisirs… On veut absolument éviter de penser, ne pas être trop seul avec soi-même, ne pas « culpabiliser » non plus. La philosophie du siècle, surtout pour ceux qui sont matériellement privilégiés, pousse les foules dans une illusion totale de ce qu’est la vie, celle qui vaut la peine d’être vécue : une vie qui laissera le souvenir d’un modèle que l’on envie et celui des valeurs qui rendent une existence belle et utile. Car « la sagesse vaut plus qu’un héritage ! » (Eccl. 7:11).

De nos jours, et tout autour de nous, un vent de folie semble égarer même les plus âgés, dont certains ont perdu toute dignité, jusque dans des tenues vestimentaires honteuses, quelquefois grotesques. On s’étonne alors de l’absence de respect que les plus jeunes devraient ressentir envers leurs aînés…

La Bible dit que « les cheveux blancs sont la couronne des vieillards ». Il est vrai que les cheveux blancs disparaissent du paysage, et qui sait, peut-être aussi avec eux, la sagesse… Mais lorsque notre chemin croise l’une de ces personnes âgées, certes marquée par la fatigue, mais souriante et pleine d’espérance, aux paroles agréables et au regard plein de bonté, alors quel réconfort, et avec quelle douceur son image s’imprègne t-elle sur notre cœur…


 
 
 

« Béni soit l’homme dont l’Éternel est l’espérance; il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant… Il ne craint pas la sécheresse quand elle vient; son feuillage reste vert, et il ne cesse de porter du fruit ! » (Jér. 17:7-8)

 
 
 

Mieux vaut la fin d'une chose que son commencement ! (Ecclésiaste 7:8)

« C’est pourquoi, nous ne perdons pas courage. Tandis que notre homme extérieur se détériore, notre être intérieur se renouvelle de jour en jour… » dit l’apôtre Paul dans sa deuxième épître aux Corinthiens (4:16)

Lui qui avait connu toutes sortes de souffrances, de peines et même des tortures, pouvait dire : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la Foi; maintenant, il y a en réserve pour moi une couronne de justice ! » (2 Tim. 4:7)

Il y a donc une espérance merveilleuse pour celui qui vieillit et qui a remis sa vie entière dans les mains du Créateur : « Ma chair et mon cœur peuvent défaillir, dit le psalmiste, Dieu sera le Rocher de mon cœur et mon partage à toujours ! » (Ps. 73:26). Le chemin de tout homme passe par la maladie puis par la destruction de sa chair, mais l’âme au contraire peut s’élever avec les ans et demeurer dans une paix parfaite, parce que les pensées sont gardées en Jésus-Christ, le Sauveur de tous ceux qui l’ont connu.

Ceux-là comprennent alors qu’il y a un but à leur existence, et une mission qui leur est confiée, à eux personnellement. Jésus-Christ le Grand Modèle a pu dire : « Père, j’ai achevé l’oeuvre que tu m’as donnée à faire… Tout est accompli ! » (Jean 17:4 et 19:30)

« Dieu a préparé pour nous d’avance des œuvres bonnes, afin que nous les pratiquions […] Ne soyez pas sans intelligence, mais comprenez quelle est la volonté de Dieu ! » (Eph. 2:9 et 5:17). « La fin de toutes choses est proche; soyez donc sensés et sobres en vue de la prière ! «  (1 Pierre 4:7)

« Considérez l’issue de la vie de vos conducteurs spirituels qui vous ont annoncé la Parole de Dieu, et imitez leur Foi ! » (Héb. 13:7)

Lorsque la vie s’éteint ici-bas, c’est le commencement d’une ère merveilleuse et sans fin pour celui qui a cru à la bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ : « Maintenant, libérés du péché et esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sanctification et pour fin la vie éternelle ! » (Rom. 6:22) « Notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons le Sauveur Jésus-Christ, qui transformera notre corps humilié en le rendant semblable à son corps glorieux ! » (Phil. 3:20)

 

« Mais pour ceux qui ne pensent qu’aux choses de la terre, dit la Bible, leur fin c’est la perdition, leur dieu c’est leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte… » (Phil. 3:19) Quelle tristesse de penser à tous ceux qui, encore conscients, terminent leur vie sans espérance, sans joie, sans désir, et quelquefois complètement hébétés devant un écran de télévision qui ne cesse de déverser poison et confusion dans les esprits déjà tellement affaiblis et incapables de faire le tri…


 
 
 

« Je Suis la résurrection et la Vie, dit le Christ, celui qui croit en moi vivra, quand bien-même il serait mort. Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais ! » (Ev. de Jean 11:25-26)

 

« Je vous ai écrit ces choses, dit l’apôtre Jean, à vous qui croyez dans le Nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la Vie éternelle ! » (1 Jean 5:13)

 
 
 

Comment être un signe vivant de la vérité de la Parole de Dieu !

« Ceux qui espèrent en l’Éternel renouvellent leur force. Ils courent et ne se lassent pas, ils marchent et ne se fatiguent pas » (Esaïe 31).

« C’est vous qui êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et glorifient votre Père qui est dans les cieux ! » (Matt. 5:14-16), « Le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (Eph. 5:9), « Soyez des enfants de Dieu irréprochables au milieu d’une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde ! » (Phil. 2:15)

« La sagesse illumine le visage de l’homme » (Eccl. 8:1) et « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel » (Ps. 111:10).

« Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens : Christ en vous, l’espérance de la gloire […] En Lui sont cachés tous les trésors de la sagesse… » (Col. 1:27 et 2:3)

« Ce n’est plus moi, c’est Christ qui vit en moi » disait l’apôtre Paul (Gal. 2:20). « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma Parole, dit Jésus, mon Père l’aimera. Nous viendrons vers lui et nous ferons notre demeure chez lui ! » (Jean 14:23).


 
 
 

Il n’y a pas de secret : c’est la communion personnelle avec Dieu qui fait d’un simple homme, d’une femme ou d’un enfant, un signe au milieu de sa génération, une lumière et une source de bénédiction. Et cela quels que soient le lieu, le temps, ou les circonstances, ainsi que les prophètes de la Bible nous en ont laissé l’exemple : Abraham, Noé, Daniel, Job, et tant d’autres…

 
 
 

« Les deux tables du Témoignage (Avec les dix commandements) étaient dans la main de Moïse, lorsqu’il descendait de la montagne du Sinaï. Moïse ne savait pas que la peau de son visage rayonnait suite à son entretien avec Dieu ! (Exode 34:29)

 

« Le sentier du juste est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat va croissant jusqu’au plein jour ! » (Prov. 4:18)


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