Chrétiens persécutés – Février 2019

Chrétiens persécutés – Février 2019
Info Persécution 2019 (carte et vidéo) – Pour la première fois une tribune sur le thème de la liberté religieuse et sur la persécution des chrétiens a été créée dans les pays germanophones. Les informations qui nous parviennent sur ce sujet douloureux sont confirmées.

 
 
 

« Dans de nombreux pays, les vis sont de nouveau serrées après une certaine période de détente […] Dans l’ensemble, entre 3000 et 6000 chrétiens sont tués chaque année pour des raisons religieuses, d’après les estimations de l’IIRF. Portes Ouvertes a recensé et prouvé 3126 cas en 2017. La majorité de la population mondiale et une grande partie de la population en difficulté vivent dans une ceinture qui s’étend de l’Asie, du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord jusqu’au sud du Sahara. C’est là que la menace est la plus grande. » (Extrait de l’interview du Pasteur Ch.Sauer – Université libre de théologie de Giessen – 09/2018 – AEM).

 

Ainsi, alors que des lueurs d’espoir semblent se dessiner en Corée du Nord, les inquiétudes grandissent concernant les libertés au Cambodge, les attaques et les intimidations en Inde. Les chrétiens en Irak restent très inquiets pour leur famille et leur foi en Jésus-Christ. La Chine durcit ses actions envers les chrétiens (Note de l’AEM : la vente de Bibles en ligne est désormais interdite, le régime communiste surveille ceux qui achètent de la littérature chrétienne, ce qui peut donner lieu à des interrogatoires et à des confiscations, la persécution policière étant une source de stress profond et incessant). Des lieux de culte sont fermés ou détruits. Les symboles comme la croix sont démolis dans plusieurs provinces. En Ethiopie, des violences, des meurtres, des maisons et des lieux de réunions sont incendiés… Chaque jour des nouvelles nous parviennent de l’hostilité grandissante envers l’Eglise de Jésus-Christ…(AEP – 09/18)

Parmi ceux qui visitent le Laos, très peu de gens discernent que le gouvernement communiste, encore très strict, ne tolère aucune opinion dissidente. Le seul fait que les Laotiens partent à la recherche d’un espoir vivant est quelque chose que le régime ne peut supporter. Des familles chrétiennes sont chassées de leur village et se retrouvent sans abri ni aucun moyen de subsistance. Ils ne peuvent compter que sur le soutien venant de l’étranger (AEM).

 
 
 

En Inde, immense pays de 1,3 milliard d'habitants

Il y a dix ans, soit en août 2008, dans l’Etat oriental d’Odisha (Orissa jusqu’en 2011), les chrétiens ont connu la plus grande flambée de violence jusqu’à ce jour. En moins de deux mois, plus de cent personnes ont été tuées et plus de cinquante mille chassées de leurs maisons et villages. Plus de cinq mille maisons ont été brûlées et près de 290 églises démolies (Source : AEM).

Témoignage de cruauté. Une petite fille de 9 ans, fille d’une famille récemment convertie, dans la ville de Gurdaspur (Etat du Penjab), fut enlevée le 5 août dernier alors qu’elle jouait avec d’autres enfants, par un groupe d’hommes qui la violèrent et l’étranglèrent avec un fil de téléphone. Les chrétiens locaux ont dénoncé auprès de la World Watch Monitor une ambiance antichrétienne dans cette région majoritairement habitée par des Hindous et des Sikhs, où les conversions au christ sont nombreuses. Une horrible agression qui a pour but de décourager les conversions.

Ailleurs des chrétiens ont été battus, humiliés et torturés. Dans plusieurs villages du district de Gadchiroli, des familles sont menacées de mort et privées de l’approvisionnement en eau et aux denrées alimentaires dans les épiceries subventionnées par l’Etat. La police doit les protéger des populations qui exigent qu’elles soient chassées… (Relevé dans le journal de l’AEP – 09/18).


Plaidoyer d'une avocate en Inde

« Face à cette terrible violence, il est vraiment triste de constater que les incidents « plus anciens » sont éclipsés par les plus récents, qui sont plus violents et plus horribles. Chaque famille victime se retrouve sous le feu des projecteurs durant quelques semaines, voire quelques mois. Au début, plusieurs œuvres se précipitent pour fournir de l’aide, puis l’intérêt cesse et l’incident le plus récent devient urgent et important. Cette tendance confirme une triste vérité, celle que la plus grande épreuve de l’Eglise persécutée ne vient pas des oppresseurs, mais de l’Eglise elle-même, quand nous oublions de les défendre et de les aider.

Allons-nous nous souvenir d’Elle, et agir ?

Les victimes se sentent souvent très isolées. Elles ne bénéficient pas de soins adéquats et de personnes se préoccupant de leur réadaptation et de leur sécurité. Leur isolement est dû à la crainte des représailles contre ceux qui les soutiennent, et le traumatisme de la persécution violente ou de la discrimination  peuvent laisser de profondes cicatrices parfois plus douloureuses que celles laissées par les agresseurs, en particulier parmi les enfants des familles concernées.

En tant qu’avocate travaillant avec l’Eglise persécutée, je rencontre fréquemment des chrétiens qui ont été agressés à cause de leur foi. Malgré la souffrance, ils font preuve d’une grande résilience et d’une grande force. Beaucoup d’entre eux sont prêts à souffrir encore plus, sachant qu’ils servent un Grand Dieu. Beaucoup ont tout perdu, excepté leur foi. Ils font part de leur désir de prière et d’assistance, de voir leurs besoins fondamentaux satisfaits, c’est à dire qu’on prenne soin de leur famille en leur absence ou qu’on les visite en prison aussi souvent que possible… »

« Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez vous aussi prisonniers, de ceux qui sont maltraités, comme étant vous-mêmes dans un corps » (Héb. 13:3).

(Source AEM : une femme avocate dont le nom n’apparaît pas pour raison de sécurité, qui oeuvre et apporte un soutien juridique aux chrétiens victimes de violences).


Au Pakistan, une situation qui se détériore d’année en année

Le Pakistan, 5ème de l’index, reste le premier selon le critère de la violence, sachant que l’index 2018 ne prend pas en compte l’attaque d’une église peu avant Noël dans ce pays.

Ces violences comprennent les attaques régulières d’églises, les enlèvements, les mariages forcés, les viols mais aussi les émeutes à la suite des rumeurs de blasphème […] En 1986, la loi interdisant le blasphème fut promulguée dans le pays, renforçant encore les difficultés des minorités. Cette loi a favorisé une atmosphère de haine, renforcée par le contenu de certains manuels scolaires, par exemple. (Journal La Croix – 01/2018)

 

En effet, le 31 octobre dernier, nous apprenions que la Cour suprême du Pakistan avait acquitté en appel la chrétienne Asia Bibi, condamnée à mort pour blasphème en 2010 et dont le cas avait suscité l’indignation à l’étranger :  » Acquittée de toutes les accusations. La chrétienne Asia Bibi ne subira donc pas la peine de mort à laquelle elle avait été condamnée il y a 8 ans pour « blasphème ». Ainsi en a décidé la Cour suprême pakistanaise mercredi 31 octobre ». Le juge Saqib Nisar a précisé, lors de l’énoncé du verdict, qu’Asia Bibi, actuellement incarcérée dans une prison à Multan, au centre du pays, allait être libérée « immédiatement ». L’avocat de Mme Bibi, Saif-ul-Mulook, a aussitôt appelé sa cliente au téléphone pour lui annoncer la nouvelle…(La Croix  – 31/10/18)

Quelques jours plus tard, suite à de violentes manifestations de colère, Asia Bibi est en fait condamnée à mort par les partis islamistes pakistanais et la charia populaire. Après trois jours de blocage du pays, le Premier ministre pakistanais a cédé. Asia Bibi restera en prison en vue de la révision de son procès pour être condamnée à mort par pendaison. Les islamistes veulent la vie de cette innocente  (condamnée pour avoir bu de l’eau et refusé d’abjurer sa foi), et menacent les juges de mort si elle n’est pas pendue. Cette chrétienne innocente ne peut partir retrouver sa famille, elle a perdu son avocat qui craint d’être assassiné.

Elle reste en prison, seule, loin de son mari et de ses 5 enfants, actuellement exilés au Canada. Une pétition est en cours auprès des autorités françaises. (L’avenir pour tous – 5/11/18)


Au Maroc : une période de tolérance relative

Par le passé, le roi du Maroc a déclaré publiquement plusieurs fois qu’il était « le prince de tous les croyants, musulmans, juifs et chrétiens ». Les chrétiens marocains sont cependant encore harcelés et subissent parfois des attaques isolées, mais cela se produit de moins en moins publiquement en raison de l’attention des médias. Beaucoup de musulmans au Maroc ont des doutes sur leur foi et cherchent un sens à la vie.

Témoignage de Mahdia : « J’ai grandi dans un foyer musulman, mais mes parents n’ont jamais vraiment pris leur foi au sérieux. Mon père se disait même athée. Depuis un certain temps, ma sœur et moi nous intéressions à la foi chrétienne. Sur l’internet, nous sommes entrées en contact avec des chrétiens. Ce que nous avons appris d’eux sur Jésus-Christ nous a fascinées. Nous avons ressenti de plus en plus le désir d’en apprendre davantage sur ce Jésus que les chrétiens appellent le Fils de Dieu. Nous avons eu alors l’occasion de participer à un long séminaire chrétien de formation, mais pour cela nous devions rester à l’université et avions besoin de l’autorisation de notre père. Nous avons pris notre courage à deux mains et lui avons demandé la permission. C’est difficile à croire mais il nous a immédiatement accordé l’autorisation !

Au séminaire, nous avons appris à connaître Jésus-Christ comme notre Sauveur personnel. Nous en sommes vraiment reconnaissantes et depuis nous Le suivons avec joie. Lorsque nous sommes rentrées chez nous après le séminaire et avons tout raconté à notre père, il était totalement bouleversé et s’est mis à pleurer. C’étaient des larmes de joie. Il nous a raconté que, pendant ses études secondaires, Jésus lui était apparu dans un rêve. A cette époque toutefois, il n’avait eu ni la force ni le courage de Le suivre. A présent le moment pour lui était venu et nous avons pu être présentes quand il a aussi donné sa vie à Jésus.

Source : AEM – 09/2018.


En Arabie : se cacher et perdre tout, fuir ou mourir

Pour les musulmans qui décident de suivre le Christ, les lourdes conséquences sont toujours inévitables. Il ne s’agit pas d’une décision prise à la légère, au contraire, c’est souvent un long processus, car ils savent qu’ils risquent de perdre leur emploi, leurs amis et leur famille, quand ce n’est pas leur propre vie. Ils sont pourtant de plus en plus nombreux, parce qu’ils ont trouvé ce qu’ils désirent, l’Amour du Sauveur et avec Lui la paix profonde qui efface tout ce qu’ils ont connu jusque là. Prions pour eux pour qu’ils ne perdent pas confiance au milieu de la persécution, et pour qu’ils soient des témoins dans les endroits les plus sombres du monde…

Témoignage d’Adel, originaire du Koweït, ancien multimillionnaire et spécialiste de la charia. La deuxième guerre du Golf a fait de lui et de sa famille des réfugiés démunis. Quand lui et sa femme Leyla ont trouvé la foi en Christ, ils ont été insultés et agressés en tant que « non croyants ». Aujourd’hui il vit en Occident avec sa famille.

« Ma femme et moi avons grandi dans des familles très riches et respectées. J’étais un homme d’affaires à succès et j’avais plusieurs entreprises prospères. Lorsque l’armée irakienne a envahi le Koweït  au début des années 1990, nous avons dû fuir vers l’Irak, où nous nous sommes cachés durant plusieurs années. Ensuite, avec nos quatre enfants, nous avons vécu en Jordanie dans la pauvreté et sans papiers. Finalement nous avons pu émigrer en Occident via le CHR (Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés).

En Jordanie, nous n’avions pas d’argent et, en tant que réfugiés, nos enfants n’étaient pas autorisés à fréquenter l’école publique. Une voisine nous a dit qu’une église dans le voisinage offrait des cours scolaires gratuits et qu’elle y envoyait ses enfants. Quand j’ai rencontré les chrétiens, j’ai été surpris d’être reçu avec respect et non avec haine. J’ai demandé que mon fils aîné ne participe pas aux cours de religion, mais dès le troisième jour il voulait y aller. J’ai alors commencé à m’intéresser à la foi de ces chrétiens et j’ai remarqué des différences de plus en plus frappantes entre la Bible et le Coran. Le Dieu d’amour de la Bible est bientôt devenu plus attirant pour moi que l’image punitive du Dieu du Coran. J’ai toujours eu peur d’Allah et de ses jugements. On enseigne à de nombreux musulmans qu’ils doivent aller au djihad pour plaire à Allah.

Le Dieu de la Bible répond concrètement à mes prières. A une occasion, je ne pouvais pas payer le loyer de ma petite boutique et je cherchais désespérément de l’aide. Dans la cour, sous quelques chaises, j’ai trouvé une petite croix et je me suis souvenu de la manière dont les chrétiens priaient quand ils avaient des problèmes. Alors j’ai dit à Dieu : « Si tu m’aides, je saurai que tu vis et je te suivrai. » Peu de temps après, j’ai reçu cent dollars de quelqu’un. C’était plus que ce dont j’avais besoin pour le loyer. Ma femme m’a alors appelé « incroyant » et a séparé en deux notre appartement d’une pièce avec une couverture. En tant que chrétien, j’ai dû  vivre d’un côté de la couverture pour ne pas « contaminer » la moitié de la pièce où vivaient Leyla et les enfants…

Dans le même temps, la police secrète m’a fait parvenir une citation à comparaître, et j’ai été enfermé dans une cellule. Durant huit jours on m’a interrogé, empêché de dormir et rien donné à manger. La police voulait savoir comment j’avais traversé la frontière jordanienne et elle  espérait probablement des informations sur d’éventuels contrebandiers. Soudain, tout s’est déroulé très vite. La porte de la prison a été ouverte avec précipitation et un gardien m’a dit d’enfiler des vêtements civils. Puis un officier du HCR m’a pris en charge et j’ai été relâché. Leyla m’a dit qu’à cette même période, elle avait lu la Bible en secret et prié Dieu.

Plus tard, j’ai appris du fonctionnaire du HCR qu’il appelait tous les jours la police et faisait pression sur elle pour qu’elle me relâche dès que possible, chose exceptionnelle à cette époque. Le HCR nous a alloué 300 dinars par mois en attendant notre départ, payant aussi l’école pour nos enfants et les soins médicaux. Même si Leyla a vu tous ces miracles, elle ne pouvait toujours pas croire en Jésus. Je lui ai donc dit de prier le Créateur, ce qu’elle a fait. Alors Jésus lui a aussi parlé.

Elle raconte : « Pour moi, avec sa Bible, Adel était un apostat, et une malédiction. Mais j’ai fait le rêve suivant : j’étais morte, et des chrétiens m’ont portée sur une planche jusqu’à un lac; avant qu’on me laisse entrer dans l’eau, j’étais enveloppée dans une robe noire et, quand je suis sortie de l’eau, de l’autre côté du lac, j’étais vivante et habillée en blanc. J’ai demandé à Adel ce que signifiait ce rêve et il m’a dit : « Les gens sont pécheurs et perdus sans le pardon de Christ; c’est la robe noire. L’eau signifie que Jésus nous purifie de nos péchés et que nous sommes sauvés par Lui, d’où la robe blanche… Peu de temps après, ma meilleure amie a a frappé à notre porte et m’a dit qu’elle n’entrerait plus jamais dans notre appartement, puisque nous étions tous deux des incroyants. Elle disait que je devrais bientôt aller mendier en tant que veuve. Quelques jours plus tard certains de nos amis ont saisi mon mari par le cou et ont menacé de le tuer s’il ne revenait pas immédiatement à l’islam. Ils lui ont tiré dessus et l’ont agressé avec des couteaux. La police a ensuite veillé à ce que nous puissions partir le plus rapidement possible en Occident. »

Adel et Leyla vivent aujourd’hui dans un pays occidental et soutiennent les migrants arabophones dans leur intégration. En 2016, leurs familles les ont déclarés « apostats » et les considèrent comme morts. Leurs familles les ont déshérités.

Source : AEM – 09/2018.


En Libye : disciples secrets de Jésus-Christ

La Lybie est considérée comme un Etat en ruines, marqué par la lutte entre les différents gouvernements, les milices islamiques et une économie qui vit de la traite des humains, de la drogue et des armes […] Nous savons, d’après les nombreuses réponses reçues aux programmes de la télévision chrétienne arabe, que plusieurs milliers de chrétiens vivent en Libye Ils sont d’anciens musulmans qui pratiquent leur foi en secret. Généralement ils préfèrent ne pas se connaître pour ne pas se mettre en danger l’un l’autre. Le risque d’enlèvement par les milices islamiques est considérable. Ils vivent avec l’incertitude de ne pas savoir si et quand ils seront « exposés » en tant que chrétiens. Pourtant, ils sont proches de leurs semblables et s’occupent des plus faibles de la société. (AEM)


En Iran : fausses accusations de propagande contre le régime

Les chrétiens en Iran et particulièrement ceux qui viennent de l’islam, sont accusés d’être favorables à un « christianisme sioniste », alors qu’ils se réunissent  et subissent la prison et les interrogatoires, dans des conditions souvent terribles. Selon certains observateurs, les peines de prison semblent se rallonger… Le 22 juillet dernier, le pasteur Y. Nadarkhani, qui attendait d’être convoqué pour purger sa peine de prison, fut violemment interpellé chez lui, à Rasht, par des officiers en civil, qui s’en prirent également à son fils adolescent. Il fut placé en quarantaine et a été condamné, avec plusieurs membres de son église,à une peine d’emprisonnement de six ans. Ils ont fait appel de leur condamnation devant le tribunal révolutionnaire mais ils ont échoué. (AEP – 09/2018).


 
 
 

Nous publions ci-dessous une carte mise à jour sur la persécution des chrétiens dans le monde en 2019 (Etude réalisée par Portes Ouvertes).

Cliquez sur l’image pour consulter la carte et le classement détaillé au format PDF.

 
 

 
 
 

« Bien-aimés, ne soyez pas surpris de la fournaise qui sévit parmi vous pour vous éprouver […] Au contraire, réjouissez-vous de participer aux souffrances du Christ, afin que vous vous réjouissiez aussi pleinement lorsqu’Il apparaîtra dans Sa gloire. Si vous êtes outragés pour le Nom de Christ, vous êtes heureux, car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu repose sur vous ! » (2 Pierre 4:12-13).

 

« Oui, Je viens bientôt. Amen ! Viens Seigneur Jésus ! Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous ! » (Apoc. 22:20-21).


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